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L'oviparité

Publié le 15/09/2013

Extrait du document

Sur ces sites, furent découverts deux sortes de nidification : soit les oeufs étaient pondus dans un trou de forme conique atteignant jusqu'à un mètre de profondeur, sur trois à cinq niveaux, le nid comprenant quatre à neuf oeufs; soit les œufs étaient pondus à la file, six à dix accolés en ligne, et recouverts de terre et de végétaux, le tout formant des monticules. Les archéologues attribuent les monticules à des espèces vivant dans les marais, alors que les trous correspondraient plus à des espèces vivant sur des berges ou des plages. De plus, les recherches archéologiques ont mis à jour des œufs sur plusieurs étages, permettant de conclure que ces espèces de dinosaures revenaient pondre au même endroit. L'absence de squelette à proximité des oeufs empêche l'identification des espèces ovipares.

« OVIPARITÉ DES REPTILES LA TOIITUE LUTH : UN HFOIIT DE PONTt, UNE FAJIU SUIVIE La tortur luth pond sur les plages de sable fin de Guyane , bordées par peu d'arbres.

Une femelle retourne généralement pondre sur son lieu de naissance.

Elle pond aussi sur plusieurs plages pendant la même saison, jusqu'à sept pontes à une dizaine de jours d'intervalle .

En augmentant le nombre de nids, elle augmente les chances d'éclosion de ses œufs.

Aux environs de la nouvelle lune, à marée haute et au plus obscur de la nuit la tortue luth s'aventure hors de l'eau où elle avance plutôt lentement car mal à l'aise sur terre.

Elle choisit un lieu de nidification plutôt sec en fonction de sa fatigue et de son urgence à pondre.

Aussi n'y a-t­ il pas de régie générale sur le choix de l'endroit; certaines femelles pondent dans la végétation ou au ras, d'autres à mi-hauteur de la plage, d'autres enfin à la limite des vagues .

Pour cela, elle creuse un trou d'un peu moins d'un mètre de profondeur à l'aide de ses pattes postérieures.

Une fois son nid achevé , elle en protège l'entrée de ses pattes postérieures et pond environ une centaine d'awfs pendant vingt minutes .

Seuls envi ron 80 œufs sont fertiles et reconnaissables à leur taille, deux fois celle des œufs infertiles.

Ces derniers.

pondus à la fin, serviraient à empêcher des infiltrations d'air et de sable entre les œufs fertiles ou à encaisser d'éventuels piétinements de surface .

Au moment de la ponte, la coquille de tous les œufs n'est pas encore rigide, ce qui permet à la femelle d'en porter plus et évite qu'ils se cassent dès l'instant où ils tombent dans le fond du nid.

Une fois sa ponte achevée, la tortue luth renfloue l'ouverture avec du sable et quitte le nid pour ne jamais y revenir.

40 à 60 % des œufs incubés pendant 60 jours donnent naissance à des petits.

Ces derniers possèden t une petite dent qui est l'extension de leur mâchoire supérieure et s'en servent pour briser leur coquille.

Elle tombe après la naissance.

Les jrunrs sortent dès que la température se fait plus fraiche, la nuit ou par temps d'orage, et doivent aussitôt redoubler d'effort pour atteindre la mer au plus vite, sous peine d'être dévorés par des prédateurs ou d'être déshydratés par le soleil.

1 à 2 % seulement atteignent l'age adulte .

OVIPARITÉ DES OISEAUX QUELQUES GtNtlAlITTS Toute espéce se reproduit et niche à la période la plus favorable, celle à laquelle la nourriture sera la plus abondante.

Sauf cas rares, les oiseaux n'ont qu'une seule période de reproduction par an au cours de laquelle ils peuvent pondre une ou plusieurs fois.

Presque tous se construisent des nids même si les structures et les matériaux utilisés diffèrent suivant les espèces.

Le nid sert à la ponte, à l'incubation et à l'élevage des oisillons une fois éclos.

Il prend plus d'importance pour les espèces dont les petits naissent nus et incapables de se déplacer.

Après la ponte, les œufs ont besoin d'être couvés ; c'est la période d'incubation.

La durée de cette dernière varie suivant les espèces et consiste à réchauffer l'œuf pour permettre le développemen t embryonnaire.

Mais certaines espèces ne couvent pas : soit elles parasitent et pondent dans le nid d'autres espèces (cas du coucou ), soit elles construisent des monticules de matières végétales et y enterrent leurs œufs qui se développent sous l'action de la chaleur de la fermentation .

À l'éclosion, les petits peuvent être nus eVou aveugles ou couverts de duvet capable de se déplacer , de nager , ou non.

l'AUTIUCHE : UNE INCUBATION RAflAkHISSANTt Au début de la période de reproduction, les autruches mâles arborent un changemen t de robe et exécutent des parades nuptiales : leur tête et leurs pattes deviennent rougrs et ils paradent les ailes pendantes .

Ensuite, ils se délimitent des territoires sur lesquels les femelles les rejoignent.

Un male constitue un harem de femelles.

Avant l'accouplement un male isole une femelle du groupe et tout deux pâturent ensemble en exéc utant les mêmes mouvements .

À un moment le mâle , accroupi, ouvre ses ailes pour montrer ses ailes blanches et fait onduler son cou.

La femelle tourne autour de lui et prend la position d'accouplement.

Le mâle choisit l'emplacement du nid.

Ce dernier consiste en un simple trou dans le sol, d'environ deux mètres de long sur 15 à 30 cm de profondeur , soit que le mâle creuse de ses pattes, soit présent naturellement.

Le nid peut servir plusieurs années et être utilisé par d'autres couples .

La femelle pond de 6 à 8 œufs, un œuf toutes les 48 heures.

Un même nid accueille les œufs de toutes les femelles du harem du mâle (environ 20 œufs ); aussi, il ne faut pas moins de trois semaines pour que les pontes prennent fin.

Un œuf peut peser entre 1,2 et 1,8 kg et mesure environ 20 cm de long .

Ensuite, la femelle dominante et le mâle assurent l'incuba tion pendant 40 jours et la surveillance du nid contre les prédateurs.

!'.incubation consi ste d'ailleurs plutôt en une ventilation des œufs, la chaleur du climat assurant déjà le réchauffement des œufs.

C'est de nuit que le mâle joue son rôle de gardien car son plumage voyant le fait repérer de jour des prédateurs .

À l'k/oslon , il faut plusieurs jours aux oisillons pour s'extraire de leur coquille.

Dès la naissance , les autruchons duveteux mesurent déjà 30 cm de haut sont capables de suivre leurs parents dès les premiers jours et se nourrissent seuls de gravier et petits cailloux.

Ils sont ensuite regroupés sous la surveillance d'un couple d'adulte , mais seul 15 % des nouveaux-nés atteignent l'âge d'un an, victimes des chacals et des hyènes .

OVIPARITÉ DES POISSONS La reproduction des poisson s est aussi diverse qu'il existe d'espèces.

D'ailleurs, toutes les espèces ne sont pas ovipares et certaines sont ovovivipares 0'incubation se déroule dans le ventre de la mère ).

La reproduction est entre autre influencée par la température , la lumiè re et l'alimentation.

Elle est périodique , c'est-à-dire que certaines espéces se reproduisent plusieurs fois par mois, d'autres, tous les mois , d'autres enco re, moins fréquemment.

Suivant les espèces, il existe différentes méthodes pour pondre les œufs.

Les premiers pondent en pleine eau, proches des plantes ou sur du sable.

la femelle est alors pourchassée par le mate et ce dernier féconde les œufs dès lors que la femelle les expulse en pleine eau.

D'autres choisissent un substrat qui adhère pour déposer leurs œufs (plantes, rochers , racines ...

) et le mâle féconde les œufs au fur et à mesure que la femelle les pond.

D'autres encore construisent des nids de bulles collés par de la salive, dans lesquels sont déposés les œufs .

Cela permet d'une part d'attirer la nourriture dont ont besoin les alevins , et d'au tre part de les maintenir près de la surface où ils sont mieux oxygénés .

Enfin , les derniers protègen t les œufs dans leurs bouches une fois qu'ils ont été pondus et fécondés par le mâle .

Suivant les espéces , le nombre d'œufs, leur taille et la durée d'incubation sont variables .

À l'éclosion, l'embryon gigote dans l'œuf et la coque protectrice se rompt Pour certaines espèces, une substance secrétée par une glande de la tête facilite le passage de l'embryon vers l'extérieur .

la particularité des œufs de poissons est que l'éclosion laisse apparaître une larve et non une réplique miniature de l'adulte ; la larve est nommée alevin.

Cette dernière ne possède pas encore tous les organes de l'adulte et doit subir des modi fications physiques.

Généralement les yeux de l'alevin sont surdimensionnés pour faciliter le repérage de la nourriture.

!'.alevin est géné ralement peu mobile et doit trouver sa nourriture aux alentours .

C'est aussi un handicap face aux prédateurs .

le sac vitellin reste encore quelques jours dépendant de la larve jusqu 'à ce qu'elle soit capable de se nourrir.

le moment de la résorption de ces réserves vitellines marque l'apparition des nageoires .

À ce moment l'alevin prend rapidement du poids et devient de plus en plus ressemblant à l'adulte.

OVIPARITÉ DES AMPHIBIENS : L'EXEMPLE DE LA GRENOUILLE À noter que certaines espéces de grenouilles sont vivipares : elles incubent leurs œufs fécondés dans leur estomac, après les avoir avalés et accouchent de petites grenouilles par la bouche .

Mais l'ovipar~é chez les grenouilles est le mode de reproduction le plus répandu .

La période de reproduction a lieu après la période d'hibernation des grenouilles.

Pour appeler les femelles, les mâles émettent des sons sur plusieurs kilomètres de distance, en gonflant leurs sacs vocaux situés de chaque côté de leur tête.

Les femelles rejoignent donc le site d'accouplement et choisissent un male, quelquefois suivant ses vocalises .

Le mâle saisit la femelle sous les aisselles, leur étreinte pouvant durer plusieurs jours.

Une fois que la femelle expulse les œufs de son cloaque, le mâle les féconde jusqu 'à ce que la ponte se termine et que les deux individus se séparent les grenouilles d'Europe peuvent pondre entre 1400 et 10000 œufs dont le diamètre est compris entre 1 et 3 mm.

Les grenouilles d'Amérique et des Tropiques , quant à elles , pondent jusqu 'à plus de 20 000 œufs de 5 mm de diamètre.

Généralement ils forment des massrs gélatinrusrs et sont agglomérés les uns aux autres.

Comme ils ne possèdent pas de coquille les protégeant du dessèchement les œufs doivent être pondus dans un endroit humide avec suffisammen t d'eau .

Suivant les espèces, la période d'incubation peut varier de 2 à 21 jours.

Mais le développement embryonnaire varie aussi en fonction des aléas climatiques qui influent sur la température de l'eau .

De grandes variations de la durée d'incubation peuvent donc être observées .

À l'éclosion , l'rmbryon sort de sa gangue gélatineuse dotée d'une ventouse et d'une queue ; on l'appelle têtard.

C'est une larve et non une réplique miniature de l'adulte .

Sitôt éclos, le têtard est incapable de nager malgré sa queue et se fixe par sa ventouse à la coque de l'œuf, à une feuille de plante aquatique ou à une pierre alentour .

Dans un premier temps , les branchies externes se ramifient puis disparaissent alors que des branchies internes prennent le relais.

le têtard se nourrit de plantes et d'algues grace à une rangée de denticules cornées.

Vers la sixième semaine apparaissent les membres postérieurs ; vers la neuvième, les membres antérieurs.

les poumons se développent même si la respiration reste branchiale.

Se forment alors la bouche.

les narines et les yeux.

la queue régresse jusqu'à disparaître.

le développement est alors terminée et le têtard fa~ place à une petite grenouille en 2 ou 3 mois.

Cependant si les conditions environnementales sont défavo rables à son développement le têtard peut stopper son évolution el la reprendre plus tard dans de meilleures conditions .

Moins de 1 % des œufs fécondés parviennent à l'âge adulte .

CAS DES MAMMIFÈRES MONOTRÈMES Animal à poil, aux pieds palmés et au bec de canard, l'omitJ,orynqw est un cas à part du groupe des mammifères.

Il est le seul avec l'échnidé à pondre des œufs ! Une exception pour un mammifère, tous les autres mammifères ayant un mode de reproduction vivipare.

Pendant la période de reproduction de l'ornithorynque , la femelle se construit un terrier.

Il peut mesurer jusqu 'à 15 mètres de long et est garni de feuillages .

!'.accouplement a lieu dans l'eau et trois semaines plus tard , la femelle pond un ou deux œufs de 2 cm de long.

Comme ils sont enduits d'une substance visqueuse, les œufs restent collés à la fourrure de leur mère.

Elle les maintient entre la base de sa queue et la surface de son abdomen tout le long de la période d'incu bation et souffle de l'air chaud pour maintenir le terrier à bon ne température.

À l'éclos ion, au bout de 10 jours, les petits s'extra ient de leur coquille à l'aide d'une petite dent.

Ils sont nus.

Ils se nourrissent de la~ qui suinte des canaux lactifères de la mère , celle-ci ne possédant pas de tétons.

!'.attention toute particulière que porte la mère à ses petits permet un faible taux de morta lité.. »

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