Le Parc-aux-Cerfs la garçonnière de Louis XV
Publié le 29/08/2013
Extrait du document
En 1755, Louis XV a 45 ans. C'est un bon père et un mari attentif... à défaut d'être fidèle. La faute en revient à son insatiable tempérament de Bourbon et à son ex-maîtresse devenue confidente, madame de Pompadour. Pour être sûre de continuer à garder son emprise sur le roi, celle-ci se charge de lui organiser de galantes et sensuelles rencontres au lieu-dit du Parc-aux-Cerfs, à Versailles. Les aventures légères du roi font scandale et alimentent ragots et rumeurs, pour le plus grand plaisir des ennemi(e)s de la Pompadour.
«
désormais que la confidente et
l'amie dévouée du roi.
Une si
tuation certes privilégiée mais
qui lui fait craindre plus que
tout les audaces et les regards
langoureux
des grandes dames
de la Cour-telles mademoisel
le de Romans ou mesdames de
Forcalquier et de Gramont -
qui ne rêvent que de lui «voler»
son amant de cœur.
Aussi pré
fère-t-elle voir le souverain fré
quenter les «pensionnaires » au
Parc-aux-Cerfs.
Filles vénales
de modeste extraction, ces pe
tites maîtresses qu'elle attire
dans les rets
du roi ne sont que
des amours de passage qui ne
risquent pas
de «s'incruster » au
château.
Ni surtout au «trébu
chet
», cet entresol coquin de
l'appartement privé de Louis
XV à Versailles .
Pendant que le
roi s'amuse , la marquise est
ras
surée.
Ces filles-là sont bien
moins dangereuses que les ha
biles et rouées courtisanes qui
ne songent qu 'à se glisser dans
le lit du roi ...
pour se servir dans
la cassette royale
et s'immiscer
dans les affaires
de l'État.
Louis
XV laisse faire, sans s'interroger
davantage.
À quoi bon, puisque
finalement il trouve parfaite
ment son compte dan s cet ar
rangement ...
Défilent donc,
entre Versailles
et le Parc-aux
Cerfs,
lesdites jouvencelles ,
ayant généralement entre seize
et dix-sept ans.
Des mademoi
selles Trusson, Niquet , Morphi
se, Robert, Fouquet ou Hai
nault , le roi n'a guère le temps
de retenir le nom tant , parfois,
l'aventure est
brève .
LE ROI AIME LES FILLES DU PEUPLE
À la mort de la marquise de Pompadour, le 15 avril 1764,
l'organisation
très spéciale du
Parc-aux-Cerfs devient
obsolète .
Le roi va désormais
se charger personnellement
de l'arrangement
de ses distractions .
Louis
XV montrera qu'il a bien
retenu la leçon «plébéienne»
de la Pompadour.
li choisira
pour dernière maîtresse
et favorite une fille du peuple
amusante, Jeanne Bécu,
qui
deviendra la comtesse Du Barry .
La Cour s'offusque
Pendant ce temp s, à la Cour, on
devise , on jase, on suppute.
L'existence
du refuge du Parc
aux -Cerfs n 'est plus qu 'un se
cret de polichinelle.
Mais Louis
XV n'en a cure .
Tout à son plai
sir, il ne soucie guère que l'affai
re - et à la longue ce sera le cas
-nuise à sa réputation .
Les
chroniqueurs, toujours à l'affût
des moindres murmures
de la
Cour, mettent vite le nez sur la
petite Trusson .
Et la font par
ler ...
Les mauvaises langues
s 'en
donnent à cœur joie .
A
pré sent,
le roi trousserait carré
ment des vierges pré-nubiles
enlevées de force à leurs fa
mille s ! Le «tableau de chasse »
du roi se monterait à quatre
vingt-dix jouvencelles, au lieu
de la douzaine probable .
Car
les cancans feignent d'ignorer
que toutes ces demoiselles,
comme le seraient de nom
breuses dames de la Cour, sont
consentantes
et se pressent
devant la couche de l'homme le
plus beau et le plus puissant du
royaume .
Bien que les aven
tures du roi ne soient ni plus
osées ni
plus extravagantes
que celles de certains de ses
contemporains fort libertins ,
elles font scandale.
Parce
que
Louis est le roi et que la monar
chie ne peut ainsi être souillée..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le Parc-aux-Cerfs la garçonnière de Louis XV
- Louis-Mathieu VERDILHAN PARC AU BASSIN ET A L'ARCHITECTURE
- Louis-Mathieu VERDILHAN COIN DE PARC
- Mémoires de Louis XIV 1661
- Louis XIV: POURQUOI LE ROI SOLEIL ?