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« On ne peut combattre le mal que par un autre mal ». Dans quelle mesure cette phrase de SARTRE tirée de la tragédie Les Mouches, vous parait-elle rendre compte des oeuvres au programme ?

Publié le 25/07/2012

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sartre

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« l'abime infernal « étant gorgé d'horreur » et va droit vers sa perte fatale « vers l'enfer ou l'odeur du sang est partout ».

Thérèse, en apprenant la disparition de MmeNumance, succombe à son altération de l'esprit en se livrant à une hystérie pathologique.

Transition sous partielle: cette intégration passive du mal dépossède lesêtres, qui dans un effort perpétuel, tentent de légitimer leur perversité en croyant en tirer un profit chimérique. 2ème sous-partie: idée majeure: lorsque l'acte maléfique prend le dessus sur son auteur, ce dernier se trouve dépourvu de toute volonté, mais conserve tout de mêmeune parcelle d'autonomie passive employant à tort les beaux atours du mal.

Arguments: la perversité, comme propriété foncière chez les humains, se déploie toutnaturellement.

L'acte maléfique semble aller de soi, comme une évidence voire une banalité.

Exemples+citations: dans le prologue des Ames Fortes, les personnagessemblent se faire du tort les uns les autres sans s'en soucier le moins du monde, leur dépravation est une « chose naturelle ».

Thérèse ne se demande même pas si cequ'elle fait est bon ou mauvais.

Vide de l'intérieur, dépourvue de conscience, elle fait du mal un principe de vie, un mot d'ordre.

En y persévérant, elle le légitime aupoint de s'y endurcir, voire d'en embellir « elle s'était durcie et allumée », nous dit la version du Contre.

Cet endurcissement et cet enjolivement lui permettentd'acquérir un charme satanique, une beauté maléfique hypnotisant, ses adversaires pour mieux les écraser.

Après l'usurpation du pouvoir, toute l'Ecosse se voitplongée dans l'engrenage du mal qui s'immisce au quotidien des êtres devenant ainsi une simple banalité. Conclusion partielle: Ainsi, donc, l'intégration du mal est un palliatif à l'impossibilité de son éradication totale.

Cela dit, il n'en demeure pas moins vrai que lesfacultés de discernement concourent à diminuer l'effet dévastateur de ma perversité. Conclusion générale: récapitulation et bilan: En guise de conclusion, il convient de rappeler que la phrase de Sartre trouve son écho chez nos auteurs, dans ce sensque ,le mal ne peut parfois être combattu que par un autre mal.

Néanmoins, d'autres facteurs sont à même de se substituer à la perversité pour corriger la diteperversité ; en l'occurrence, l'écoute de sa conscience, l'adoption du chemin de la sagesse, l'exercice de la vertu…Mais prétendre faire disparaitre le malcomplètement serait une bavure étant donné la nature de ce fléau insaisissable et inhérent a la condition humaine.

D'où la nécessité de l'intégrer en en faisant unprincipe de vie et un mot d'ordre.

Banaliser ainsi le mal mène vers un combat interminable entre la bonté et la perversité.

Ouverture: Mais pour que ce combat neverse pas dans les ténèbres et n'entrainerait pas vers la déchéance et l'apocalypse, ne faudrait-il pas faire preuve de clairvoyance en érigeant liberté et volonté activescomme remparts contre l'aliénation maléfique?. »

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