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La population des États-Unis d'Amérique : ses caractéristiques démographiques, sociales et son occupation de l'espace ?

Publié le 27/02/2008

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La montée en puissance des États-Unis est liée à la croissance spectaculaire de la population américaine : 4 millions au début du siècle dernier, 100 en 1914, 200 en 1968, plus de 250 à l'heure actuelle. L'immigration a été et demeure une raison essentielle de cette augmentation, même s'il ne faut pas négliger pour autant le mouvement naturel. Foyer d'immigration depuis l'indépendance, les États-Unis ont toujours été confrontés au problème de l'intégration des nouveaux venus, surtout dans les immenses agglomérations urbaines, où la marginalité prend parfois des dimensions préoccupantes. Première puissance du monde, les États-Unis rassemblent sur leur territoire les difficultés démographiques et sociales que connaissent la plupart des pays industrialisés.

« fort contingent des pauvres officiellement recensés sur le territoire américain, et ils sont victimes de l'inégalitédevant la mort, leur espérance de vie étant plus courte que celle des Blancs.

Toutes les statistiques rappellent qu'ilssont davantage touchés par le chômage, que leurs chances d'accéder aux diplômes sont réduites : ce quedénonçait le président Kennedy il y a une trentaine d'années demeure toujours une réalité !• Les Hispanophones ne sont pas aussi nombreux - 20 millions - mais ils vont peut-être bientôt le devenir.

Leur situation est différente dans la mesure où ils sont, eux, des immigrés, souvent mal accueillis d'ailleurs par les autresminorités.

Leur principale caractéristique, outre leur tradition catholique, est qu'ils restent attachés à l'usage de lalangue espagnole, ce que l'administration fédérale a bien dû finir par reconnaître.

Eux aussi souffrent des inégalitésqui sont le lot des minorités et des marginaux.

3.

Une occupation mouvante de l'espace A.

une répartition qui reflète le peuplement du territoireLa densité moyenne des États-Unis est modeste - 27 habitants/km 2 -mais elle n'a qu'une signification vraiment relative.

Il demeure de vastes espaces faiblement occupés au centre du continent et surtout à l'intérieur de l'Ouestoù les conditions physiques continuent à en faire un « Far West » peu attirant.• Le quart Nord-Est, le plus anciennement occupé, reste le principal foyer de peuplement des États-Unis.

C'est làque l'on trouve les grandes agglomérations, celles de la mégalopolis sur le littoral Atlantique, et celles qui bordent lesGrands Lacs.

La ville de New-York - et surtout Manhattan -en est le symbole avec ses gratte-ciel, et ses quartiersbien spécifiques, comme celui de Harlem.

Les vastes banlieues se sont développées au fur et à mesure qu'arrivaientles immigrants, auxquels se mêlaient les Noirs venus des États du Sud.• Les migrations intérieures récentes en direction des États de la ceinture du soleil, modifient sans cesse cetterépartition.

La Floride, le Texas ont connu un grand essor démographique, et la Californie est maintenant l'État leplus peuplé de l'Union.

Même les États qui n'ont encore qu'une faible population en valeur absolue ont connu destaux d'augmentation impressionnante, tel l'Arizona. B.

La croissance rapide des agglomérations de la ceinture du soleilLes migrations intérieures et aussi l'immigration des Latinos ont entraîné l'extension des villes du Sud, au sens large du terme.

L'exemple le plus typique est celui de Los Angeles, devenu la deuxième agglomération de l'Unionavec plus de 14 millions d'habitants : elle n'était qu'une ville moyenne de 100 000 habitants au début du siècle.

Lesautres ensembles urbains ont vu leur population augmenter rapidement, de Miami en Floride à Phoenix dans l'Arizona, en passant par Dallas et Fort Worth au Texas.

Les tensions et les conflits qui éclataient dans les centres anciens duNord-Est concernent maintenant les agglomérations du Sud, et pas seulement Los Angeles.

À plusieurs reprises, àMiami, des heurts inter-ethniques se sont produits qui inquiètent l'opinion américaine et posent des problèmes desécurité.

Conclusion Les États-Unis ne connaissent pas encore les préoccupations qui sont celles des vieux pays industrialisés face àla baisse du taux de natalité et de l'indice de fécondité.

Leur espace est loin d'être saturé, et il continue d'attirertous ceux qui rêvent ou qui ont besoin d'échapper à leur sort.

Les États-Unis veulent-ils et peuvent-ils les accueillir? Le célèbre « creuset » américain a sans doute contribué à intégrer des millions d'immigrants dans la sociétéaméricaine ; le fera-t-il encore en cette fin du XXe siècle, alors que tant de problèmes sociaux restent sans solution ?. »

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