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Les réseaux de communication dans l'organisation et la maîtrise de l'espace aux États-Unis d'Amérique ?

Publié le 27/02/2008

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L'histoire des États-Unis est étroitement liée à la mise en place d'un réseau de communications à la fois étendu et diversifié. La dimension continentale du territoire n'a pas constitué un obstacle au peuplement, et les différents moyens de transport ont rendu possible l'essor économique. Le Mississippi est resté longtemps une artère vitale. Les chemins de fer sont liés à la conquête de l'Ouest ; la route est l'un des principaux symboles de la civilisation américaine. Quant aux modes de communications plus récents, les conduites et les transports aériens, ils illustrent la volonté constante de maîtriser l'espace dans les meilleures conditions d'efficacité et de coût.

« période de l'immigration et de la conquête de l'Ouest, dont Chicago était la principale base de départ.

Denver a étéet demeure la porte des montagnes de l'Ouest.

D'autres centres ont vu leur importance s'accroître avec l'essor duréseau routier et surtout du transport aérien (les pubs).

Ils sont situés dans la « ceinture du soleil », de Miami à SanFrancisco, en passant par Atlanta, Dallas, Houston et Los Angeles. 3.

Un réseau en constante mutation A.

L'adaptation des moyens de transport aux besoins• Les États-Unis conservent le plus long réseau ferroviaire du monde avec un peu moins de 300 000 km, mais il aperdu un quart de ses lignes depuis 1914.

Peu nombreuses sont celles qui restent ouvertes au trafic des voyageurs,et la gare de Grand Central, en plein centre de Manhattan, si active au début du siècle, n'est plus aujourd'hui qu'unestation de trains de banlieue.

Le réseau est donc essentiellement utilisé pour les transports sur de longues distancesde produits industriels lourds.

Toutefois, les Américains sont assez réalistes pour apprécier les avantages du TGVcomme en témoignent les projets de réalisation d'une liaison Dallas-Houston-San Antonio au Texas.• La route l'a donc emporté sur le rail, lui prenant une bonne part du trafic des marchandises, effectué par lesénormes poids lourds qui empruntent les grandes autoroutes, conduits par des « camionneurs » appartenantsouvent à l'un des plus puissants syndicats américains.

L'automobile est certes un symbole de mode de vie auxÉtats-Unis, mais elle est surtout utilisée pour les déplacements interurbains, étant donné l'étendue des « suburbs ».• Si l'évolution des techniques de transport fluvial est comparable à celle des pays européens, comme la formationde convois de barges poussées, la constitution du plus long réseau mondial de conduites pour l'acheminement deshydrocarbures illustre la puissance des moyens de communication.

L'association de l'oléoduc de l'Alaska et despétroliers qui font route vers la côte Pacifique illustre cette recherche de l'efficacité. B.

L'essor des transports aériensLes aéroports américains figurent parmi les premiers dans le monde pour le nombre de passagers.

On pense d'abordau trafic international, celui de Kennedy Airport à New York, mais il y en a deux autres, La Guardia et Newark,essentiellement fréquentés par les avions des lignes intérieures.

Les compagnies qui les desservent sont d'ailleurs lesplus puissantes par leurs chiffres d'affaires.Ce prodigieux développement s'explique par la mobilité des Américains, la nécessité pour les actifs de se déplacerpour des raisons professionnelles, et la commodité du transport aérien sur les longues comme sur les courtesdistances : il est plus pratique de prendre l'avion que le train, pour aller de Los Angeles à San Diego, pourtantdistantes de moins de 200 km...

La déréglementation intervenue depuis une dizaine d'années, en abaissantnotamment les prix de transport, a contribué à cet essor, malgré la faillite de quelques sociétés, ruinées par laconcurrence et les risques d'accidents dus à l'insuffisance de certaines mesures de sécurité. Conclusion L'organisation des transports est donc non seulement la preuve de la maîtrise de l'espace, mais aussi l'une desraisons de la puissance économique, qui suppose une infrastructure parfaitement adaptée à la multiplicité desbesoins.

Il est cependant quelque peu paradoxal de constater que cet espace immense est parfois encombré, aussibien sur terre que dans le ciel : les embouteillages aux portes de Manhattan ou à Los Angeles, les longues attentesdes avions au-dessus des aéroports de New York ou de Dallas en sont des exemples frappants.

Ils montrent que leséquipements dans le domaine des communications, aussi développés soient-ils, ne sont jamais véritablementachevés.. »

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