Le portrait d'Hitler dans le chapitre 3 des mémoires de De Gaulle

Mais petit à petit sa volonté de posséder le pays se transforme en chaos universel. L'aspect prometteur d'Hitler, qui offre un renouveau à son pays, est cependant très vite contrasté par l'aspect destructeur de sa personne. Sa politique est qualifiée d' « entreprise « (paragraphe 1) - ce qui est très péjoratif. Il a doté son pays « d'engins effrayants « ce qui la conduit au désastre et au chaos universel. Charles de Gaulle décrit Hitler comme un personnage cruel (« indiscuté, inflexible, impitoyable « (paragraphe 6)) et sans limite (« Il la soutint sans répit « (paragraphe 6) ; « Le système totalitaire lui permit d'agir sans frein. « (paragraphe 3) ; « Agir comme si les autres n'auraient jamais de courage, c'était trop s'aventurer « (paragraphe 4) ; « Pour la sombre grandeur de son combat et de sa mémoire, il avait choisi de ne jamais hésiter, transiger ou reculer « (paragraphe 6) ; « ne saurait fléchir, ni s'adoucir. « (paragraphe 6)). Hitler apparaît alors comme démoniaque puisqu'il préfère le chaos universel à la défaite ainsi que la mort de son peuple et de son pays à la reddition.