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PORTRAIT D'UN SCULPTEUR de LE BRONZINO

Publié le 13/08/2012

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Le portrait du Louvre - aujourd'hui généralement admis comme étant du Bronzino - provient de la collection de Louis XIv. Le personnage a été autrefois identifié comme le sculpteur Baccio Bandinelli (Florence 1493-1560), mais cette opinion est abandonnée car la physionomie du modèle ne correspond guère à celle d'un homme d'environ quarante-huit ans.

« PORTRAIT D'UN SCULPTEUR Vers 1540-1550 Peintre italien Analyse ,._, Sur un fond où est reproduit un motif architectural, un jeune homme d'allure aristocra­ tique est représenté de trois quarts.

Habillé avec élégance, comme l'indique la dentelle raffinée du col de sa chemise ainsi que la bague qu'il porte à la main gauche, ce jeune inconnu tient une statuette, attribut qui permettrait de reconnaître en lui un sculpteur.

La physionomie est étudiée dans le détail mais les personnages, situés le plus souvent dans des décors raffinés, se dis tinguent par leur détachement, voire leur froideur.

Ce style distant et cette sobriété recherchée du tableau sont caractéristiques des œuvres du Bronzino, portraitiste favori de l'aristocratie florentine du XVIe siècle .

On peut situer cette œuvre dans les années 1540, peu après les portraits de Cosme 1er de xvr siècle Huil e sur pa nn eau 99 x 79 cm Médicis et de son épouse Éléonore de To lè d e, aujourd'hui conservés au musée des Offices .

La même statuette apparaît dans le Jeune Homme au luth du musée des Offices qui date de 1530-32.

L'œuvre [] Le portrait du Louvre - aujourd 'hui générale­ ment admis comme étant du Bronzino - provient de la collection de Louis XIv.

Le personnage a été autrefois identifié comm e le sculpteur Baccio Bandinelli (Florence 1493-1560), mais cette opinion est abandonn ée car la physiono­ mie du modèle ne correspond guère à celle d 'un homme d'environ quarante-huit ans.

Le s é c rits du Bron zino + Le Bronzino fut non seulement un grand peintre, mais aussi un poète apprécié de ses contemporains, .de Vasari notamment ainsi que de; Benvenuto Cellini qui le· définissait comme «'au~~i digne d' .Apollon que d'Apelle>>.

Ses écr i ts inspirés de Pétrarque respectent les règles de l'académisme florentin de l'époque : sans origi­ nalité, ces ' poèmes rendent le plus souvent hommage à des artistes, à des amis ou aux Médicis eux-mêmes.

Certains vers caractérisés par un ton ironique et drôle sont plus intéres­ sants.

Traités dans la veine des compositions brillantes et burlesques de Francesco Bemi (Lamporecchio, Toscane, 1497 - Florence, 1535) ils prenneJ!.t ouvertement le cpntre-pied ~f • des règles académiques.

Citons par exemple Le Pinceau où fartiste évoque avec humour la manie caractéristique de l'aristocratie d'alors où chacun se fait représenter en un lieu différent, assis ou en piecl, seul ou accompagné, dans les positions les pJus «extravagantes . ».

L'unique écî:iten prose où le l~ron~ino parle d'art est une lettre inachevée destinée à Bene­ detto Varchi, écrivain qui se livra de 1546 à 1549 à une étude dans laquelle il cherchait à établir quel art, de la peinture ou de la sculpture, prévalait sur l'autre.

Le Bronzino y affirme la supériorité de la peinture arguant du fait que le relief ne serait pas propre à l ' art, mais p lutôt à la nature.

Du même pe intr e : PICTO 249 Photo G iraudon «:> Nardini E ditore.

1992 .

VPC Larousse-Laffon t pour l'édition française.

1992 08·13. »

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