PORTRAIT DE SONIA KNIPS de KLIMT

« POKfRAIT DE SONIA KNIPS 1898 Peintre autrichien Analyse ~ Une guirlande de feuillages et de fleurs colo­ rées, des iris semble-t-il, interrompt la monotonie du fond marron foncé moucheté de nuances plus claires.

Cette présence florale inattendue encadre la tête de la jeune femme comme si sa chevelure était soulevée par une forte rafale de vent.

L'effet décoratif est très réussi et d 'une élégance qui s'al­ lie parfaitement avec la délicatesse de la silhouette.

La jeune femme est assise sur un fau­ teuil blanc, presque gris , à peine visible dans la zone d'ombre.

Elle est vêtue d'une robe d'un blanc neigeux, resserrée à la taille et ornée aux épaules d'amples volants de dentelle.

Ce vête­ ment vibre de l'éclat d 'une myriade de perles et de mille filaments colorés , roses , lilas et blancs et rappelle la peinture impressionniste.

Cette élé­ gante personne se redresse légèrement et tourne la tête vers nous avec une expression timide et douce ; elle n'en est pas moins consciente de sa beauté.

Le peintre réussit à exprimer la confiance intérieure qui habite la jeune femme , même si celle -ci n'a pas l'habitude de se montrer en public :xo,e.

xxe siècles École viennoise Huile sur toile 145 x 145 cm comme semblent en témoigner le léger embarras de la pause et ses gestes un peu empruntés.

Le cahier rouge qu'elle tient dans la main gauche est un album de dessins de Klimt, ajouté par l'artiste pour enrichir l'effet chromatique.

La mise en page asymétrique , l'étude des physionomies et la finesse décorative sont des thèmes qui p ersiste ­ ront durant toute sa « période dorée ».

L'œu vre C Signé Gustave Klimt , c' est le premier portrait de grandes dimensions peint par l'artiste.

Présent aux expositions internationales les plus importantes (comme la s econde exposition de la Sécession vien­ noise , en 1898) , il suscita l'enthousiasme de la cri­ tique.

Ce tableau fut acheté par l'Gsterreichische Galerie en 1950.

«Je ne mérite pas que l'on parle à mon sujet» + «Je suis un bon peintre et un dessinateur mon sujet, et encore moins si je dois m'exprÏ!ller habile ; je le crois et les autres le disent, mais à propos de moi-même ou de mon travail.

A la je ne suis pas certain que cela soit vrai.

Je sais seule idée de devoir écrire une simple lettre , l'an- seulement deux choses : 1.

Il n'existe aucun auto- goisse m'assaille comme le mal de mer.

Je crains portrait de moi.

Ma personne ne m 'intéresse pas qu'il ne faille que les autres vivent sans mon auto- en tant qu'« objet de peinture » ( ...

).

Je suis portrait artistique ou littéraire.

Celui qui veut en convaincu que ma personne n'a rien de particu- savoir plus sur moi c'est-à-dire sur l'ar tiste, le seul Lier.

Je suis un peintre qui peint tous les jours que qui vail le la peine d 'être connu, doit observer Dieu fait, du matin au soir.

( ...

) 2 .

Je ne mérite avec attention mes tableaux pour y découvrir qui pas vraiment que l'on parle ou que l'on écrive à je suis et ce que je veux».

Du même peintre : PICTO 895 à 897 b Photo Studio Otto, Vienn e.

© Nardini Editore, 1994.

VPC Larousse -Laffont pour l'édition française , 1994 .

31-30. »