Français commentaire: Un portrait idéalisé du personnage de Gueule d’or

« Un portrait idéalisé du personnage de Gueule d’or Influencé par le mouvement réaliste de Balzac, Emile Zola, grand écrivain naturaliste de la seconde moitié du XIXe siècle, cherche à travers ses grandes séries de récits à dépeindre la société de son temps, à l'instar de son prédécesseur.

Son treizième roman « Germinal », rendu public en 1885, marque son apogée dans le réaliste après l’«Assommoir», qui parut d'abord sous forme de feuilleton dans un journal public en 1876, puis sous forme de roman en 1877.

Dans cet extrait qui se déroule au XIXème siècle au Nord-Pas-De-Calais, Gervaise, qui s’avère être une modeste blanchisseuse, rend visite à Goujet, surnommée Gueule-d’Or, un forgeron et l’observe attentivement en n’omettant aucun détail pendant qu’il effectue avec grâce et précision son travail.

Cette œuvre nous présente donc les mœurs des ouvriers, avec les registres du réaliste ,tragique et de l’épique mêlant comme à l’habitude de Zola les thèmes du réalisme et du naturalisme.

On se posera donc la question : « Comment Zola idéalise t’il le portrait du personnage de Gueule-d’Or ? » Nous allons donc voir comment-il arrive à donner un aspect idéalisé à la description à travers Gervaise. Tout d’abord, cette description est idéalisée car elle décrit le personnage en le mettant en valeur.

Le portrait débute ici par un regard, celui qu’échange Gervaise et Goujet « il jeta à la blanchisseuse un regard » ligne 1 et nous les devinons secrètement amoureux l’un à l’autre « plein d’une tendresse confiante » ligne 2 et par l’admiration que porte Gervaise à ce dernier « un homme magnifique » ligne 10.

Gervaise éprise de sentiments envers lui , décrit ainsi le forgeron méliorativement, en insistant notamment sur la beauté du personnage, « il devenait beau » ligne 17 ,« magnifique » ligne 10, sa force «on voyait ses muscles se gonfler, des montagnes de chairs » ligne 16 , des « montagnes de chairs » qui traduisent une hyperbôle tenu par Gervaise pour accentuer l’incroyable force physique de Gueule-d’Or, et son habilité « une série de coups d’une précision rythmée » ligne 8 « balancé » ligne 3 « souple » ligne 3.

Aussi, la description est appuyée par beaucoup d’énumérations. »