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PORTRAIT DE SUZANNE FOURMENT de RUBENS

Publié le 14/09/2012

Extrait du document

La figure se détache sur un fond de ciel d'orage dont les nuages tumultueux contrastent avec la sérénité du personnage . La jeunesse du visage est rehaussée par les teintes vives et illumin ée par le regard malicieux de s yeux noirs tournés vers le spectateur...

« Ana lyse .....

La jeune femme peinte par Rub en s, dan s ce splendide t ablea u de la Natio n al Gallery de Londre s, est la troi siè m e fille de Da niel Fou r­ m ent et la sœ ur aînée d'H élè ne que Ru bens épo usera en seco ndes noces en 1630.

Au mom ent de l'exéc ution de ce portrait , Suzanne , encore tr ès jeune, était re mari ée depui s peu.

On re marquera l'e xub é rance de sa tenue couro nnée d' un somptueux chapeau à plum es, à la mod e a ux Pay s-Bas au déb ut du XVI Ie s iè cle , et l 'a nnea u nuptial au doigt de sa main droite.

Ce tablea u fut prob ableme nt le cadea u de noces de Pierre Paul Rub e ns à sa future belle-sœ ur.

L e nom de Chapeau de paille, sou s lequ el l 'œ uvre est p arfois éga lem ent désig née est e rr oné pui s qu e le ch a peau que porte la jeune femm e est e n fe utr e.

La figure se d étac he sur un fond de cie l d 'orage d o nt les nuage s tumultu eux contr astent avec la séré nité du personnage .

La jeunesse du visage est r ehaussée par les teintes vives et illumin ée par le r ega rd malic i e ux des yeux noirs tournés vers le s p ectate ur.

L'œ uvre C Le tabl eau porte au revers l'emblème de la ville d 'Anvers et l es initial es M.

v..

Il fit partie de la collection Lun den, rasse mbl ée vers 1639-16 49, où il est m e ntionn é jusqu 'en 1753.

En 1781 , le peintr e anglais Reynolds vit ce portrait dans la collectio n Van Havre.

En 1822, il fut acheté, à Anvers, par J .

Smi th qui le revendit , en 1824, à Sir Robert Peel.

La Na tional Ga llery de Londr es acquit l 'ensemble de la collect ion de ce dernier e n 1871.

L ' atelier de Ruben s + Dès son retour d'Itali e, Ruben s ouvre , à An vers, un ate lie r qui devie nt ra pid eme nt le p lu s actif des Pays -Bas.

Il s'ag issait d' un gra nd atelier à domicile où l es jeunes arti s tes se pressa ie nt en si gra nd n o mbr e - une centaine env ir on - que Ruben s se la m entait de ne plus pouvoir prendre un seul élève e n appr enti ssage.

P ar mi ces élèves et collaborateurs , de no mbr eux a rtistes sont dem e u rés inconnu s parce que Ru bens , comme peintre de cour, n'é ta it pas obligé de les enregis ­ tr er à la g u ilde des peint r es d'Anver s.

Ils exéc u­ taien t des t ablea ux d'a près les dessins et les esqui sses du m aî tre qui leur apportait la derni ère t o uch e.

L 'effervescence de cet ateli er a natur e lle­ me nt posé, dès le XV IIe s iècle, des probl èm es d 'attribution, en core accrus par l'habitude d es peintres flamands de cette époqu e de travailler à plusieurs main s .

Chacun intervient dans le t abl ea u selo n sa spécia lité da ns un genre dé fini : paysagi stes, peintres de na tur e morte et portrai­ tistes se succ èdent dans l'exéc ut io n d 'une œuvre .

Ce tte form e de co llabora tion particulière est d'usage non seule m ent entr e m aît re et él ève mai s a u ssi e ntr e a rtist es d e re nom.. »

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