Devoir de Philosophie

Religion Et Pouvoir En France De 1559 À 1610 (François Ier)

Publié le 17/01/2011

Extrait du document

religion

Sujet : Le pouvoir de François 1er.

 

«  Le roi Très-Chrétien n’aime pas les affaires ni le soucis de l’Etat, mais plutôt la chasse et les plaisirs «, c’est ce qui ressort du témoignage des ambassadeurs vénitiens au contact de François 1er  en 1537. Il est vrai que le premier des Valois d’Angoulême, avec sa carrure haute et vigoureuse est prompte à chasser, il est vrai aussi que son goût pour les arts et le luxe le retient à des occupations auliques aux allures festives, mais ces clichés ont une signification bien plus complexe. François 1er n’est pas un roi qui règne sans gouverner, bien au contraire, roi instruit et intelligent, il va faire participer activement à l’évolution vers un pouvoir fort, d’un genre nouveau, mais qui connaît ses limites. Comment le règne de François 1er va-t-il évoluer en ce sens au cours du premier XVIème siècle ? C’est ce que nous chercherons à comprendre ici en examinant tout d’abord l’envergure nouvelle que prend l’image du roi, celle du « prince de la Renaissance «, puis l’élaboration d’un nouveau style monarchique autoritaire, moderne et centralisateur, pour enfin nous pencher sur les éléments institutionnelles et conjecturelles qui font entrave au pouvoir du roi.

 

     I. La figure du roi prend une nouvelle envergure, celle du « beau prince de la Renaissance «…

 

        1. D’un roi à la légitimité divine traditionnelle…

François 1er est avant tout, comme ses prédécesseurs, un roi « Très Chrétien «, il tire sa légitimité de Dieu.

       • Cela est notamment illustré par le rôle, toujours majeur au XVIème siècle, du sacre. La cérémonie, codifiée depuis les XIIIème et XIVème siècles, représente une continuité dans l’exercice monarchique, par ses symboles : serments, onctions, vêtements, rappel du pouvoir thaumaturge du roi…

       • Mais cette légitimité même évolue avec l’essor de la notion « Rex imago dei «, le monarque auparavant surtout évoqué comme élu de Dieu, est en effet de plus en plus souvent  présenté comme image de Dieu. Le roi exalté par Dieu comme en témoignent ses pouvoirs thaumaturgiques, acteur clé du salut, apparaît de plus en plus omnipotent.

       • La légitimité divine du roi est également théorisée par ses contemporains, ils s’accordent sur la source de cette légitimité déjà ancienne mais le fait que des plusieurs juristes se penchent sur cette légitimité est preuve d’une affirmation plus accentuée du pouvoir. Ainsi Claude de Seyssel écrit en 1519 La grand Monarchie de France dans lequel il pose le pouvoir royal comme absolu si freinés par des « retenails «, d’autres comme Jean Ferrault ou Guillaume Budé sont moins nuancés dans leur propos et considèrent la légitimité divine comme octroyant au roi des droit absolus. Seul Machiavel ne s’appuie pas sur la chrétienté pour justifier la « raison d’Etat «, mais cette pensée peut-être trop moderne est irrecevable pour l’occident chrétien.

 

   Il est incontestable que le premier des Valois d’Angoulême va avant tout s’appuyer sur cette légitimité divine hérité des traditions médiévales mais il l’utilisera de façon plus personnelle que ses prédécesseurs. Ainsi si en 1509, à Milan, Louis XII refuse encore de s’asseoir sur un trône placé sur un char doré portant la Victoire, la Gloire et la Félicité car il juge que c’est à Dieu seul de rendre grâce de sa victoire sur les vénitiens, François 1er en revanche, accepte en 1517, l’hommage d’une gigantesque statue équestre à son effigie, premier exemple de ce type dans le royaume. Cette légitimité accordée entre autres par les théoriciens offre malgré tout plus de nuances (voir « retenails «) que le pouvoir des images et des symboles…

 

        2. … à un personnage héroïsé…

Image du roi évolue donc en ce sens, il y a un déplacement d’une certaine exaltation monarchique déjà bien avancée à la fin du Moyen-âge, vers la personne même du souverain.

            • La victoire de Marignan en 1515 à l’avènement du « beau prince «  illustre l’idée du roi héros, et ce d’autant plus que les chantres de la cour vont se prêter à cette héroïsation.

            • Il y a en fait une relation étroite entre l’image du roi et la mentalité humaniste de l’époque, celle-ci colporte un imaginaire nouveau de retour aux textes classiques chrétiens mais aussi à ceux de l’antiquité païenne. Il existe une ambivalence mythologique et chrétienne qui fera comparer François 1er à Hercule, César, Auguste, Mercure, Apollon ou Constantin.

            • Liée à cet esprit humaniste, la glorification du roi est plus individuelle, car les humanistes placent l’homme au centre de leurs préoccupations.

 

François 1er est porteur d’une image nouvelle, marquée par sa glorification individuelle, nouvel Hercule qui apporte à son peuple la véritable culture et qui favorise aussi bien les arts les plus divers que les « bonnes lettres «…

 

        3. … ancré dans son époque…

Règne de 1515 à 1547, premier XVIème siècle est aussi le temps de la Renaissance et François 1er non seulement et un roi de son temps mais participe pleinement à ce temps.

         • Le roi mécène : un goût prononcé pour l’art, inspiré d’Italie, il accueille à la cour de nombreux artistes, peintres, sculpteurs, architectes et auteurs (des italiens : Le Rosso, Le Primatice, Léonard de Vinci, mais aussi hollandais dont Jean Clouet peintre officiel de la cour, ou des français comme Philibert de l’Orme.)

           Va aussi suivre une politique de mécénat à l’intérieur du royaume

            (( création en 1530 du « Collège des Lecteurs royaux « dirigé par Guillaume Budé)

         • Ces artistes, en aménageant les lieux auliques et par là, en leur conférant un faste admiré  par toute l’Europe, par leur présence à la cour aussi, vont influencer l’entourage du roi, ainsi le règne de François 1er voit grâce à sa cour la propagation de l’art de la Renaissance.

                     ( ( Fontainebleau, châteaux de la Loire…)

         • Figure phare de son temps, la s' ur du roi Marguerite de Navarre joue aussi un rôle dans l’ouverture d’esprit et la politique de mécénat de son frère, auteur de l’ Heptaméron ou du  Miroir de l’âme pécheresse. Illustre aussi la montée du rôle des femmes à la cour. Elle protège Clément Marot et le groupe de Meaux (s’intéresse au problème religieux). L’entourage du roi de façon générale et finement cultivé.

 

Cette figure du roi « père et restaurateur des arts et des lettres « n’a jamais été aussi prononcée, et surtout jamais aussi employée par un monarque pour affirmer son pouvoir. Ici c’est ce qui fera l’une des forces de François 1er.  En définitive l’affirmation la plus franche, la plus brutale, du roi et de son pouvoir se trouve dans les images et dans les symboles.

 

    II. …  précurseur d’un nouveau style monarchique : autoritaire, moderne et centralisateur …

 

   Avec l’avènement du premier des Valois d’Angoulême, le royaume voit aussi l’avènement d’un nouveau style monarchique, celui d’un roi jeune, ambitieux et dynamique qui, à partir de son retour de captivité va comprendre que, si à Pavie « tout [fut] perdu fors l’honneur «, au moins cet honneur doit-il être affirmé et entretenu, qu’il faut faire progresser l’appareil d’Etat et affirmer une autorité royale absolue.

 

        1. Progression des institutions.

               • un gouvernement central plus individuel et plus complexe.

           (S’il existait déjà des parlements et chambres des comptes ceux-ci s’affirment sous le règne de  François 1er

           (A la cour, le nombre des grands officiers croît, entraîné par la conjoncture de guerre (il faut assurer les hautes fonctions en l’absence du roi).

   (Conseil du roi se spécialise :

           - gd conseil / conseil des finances / conseil des affaires = complexification des institutions pour un Etat plus moderne qui progresse.

           (Les ordonnances et les édits vont dans le sens de l’affirmation du pouvoir royal notamment  l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539 (généralise le français dans les textes officiels = langue du roi devient celle de tous, une façon d’imposer son pouvoir, règlemente tenue des registres pour les naissances et les décès =  encadrement de la population.)

         • Développement des institutions provinciales= améliore l’appareil d’Etat, le territoire s’unifie.

           (Il n’y a plus de grandes principautés capables de rivaliser avec le pouvoir du roi (rattachement de la Bretagne en 1532, de la Bourgogne depuis 1477 et du territoire de Bourbon depuis la trahison du Connétable)

( Le roi nomme des gouverneurs de province

       (officiers aux services du roi dans juridiction des provinces)

   ( Les baillis et sénéchaux, préexistants, sont multipliés.

   (Les parlements de provinces jouent un rôle de plus en plus important.

   (Des commissaires (réminiscence des Missi Dominici de Charlemagne)

                      sont envoyés en province investis d’une mission du roi.

   ( D’une manière générale le nombre d’officiers augmente.

 

        2. L’exemple de la réforme des finances comme un effort centralisateur et autoritaire à la fois.

   La guerre, le luxe de la cour, la politique de mécénat du roi, nuisent considérablement aux finances de l’Etat.

         • François 1er va déroger à la tradition pour combler ses dépenses, il tend vers un style nouveau…

           (la vénalité des offices se généralise et leur nombre se multiplie (entraînant une baisse de valeur)

         (Le roi emprunte et ne rembourse pas toujours

           ( il invente, en 1522, des « rentes de l’Hôtel de Ville «

           ( créé le Trésor de l’épargne en 1523 : caisse centrale de la royauté engrange toutes les recettes ordinaires et extraordinaires.

           ( en Province existent des circonscriptions administratives : les « généralités « (16 en 1542) pour gérer les finances.

         • Cette administration financière repensée de bas en haut possède certes une perspective centralisatrice mais également moderne dans le sens où le roi s’affranchi des anciennes finances, quitte à ne pas être apprécié de ses sujets (augmentation des impôts), il montre également un caractère autoritaire dans ce domaine avec l’Affaire Semblançay, général des finances disgracié en 1524, accusé de malversation et péculat, pendu pour l’exemple, l’Affaire montre bien la force du pouvoir royal jusque dans le domaine financier, mais le roi entend bien se faire respecter de tous…

 

   3. Abouti à une fonction royale réaffirmée sur les autres ordres. Embryon d’absolutisme ?

         • François 1er obtient une emprise presque totale sur le clergé.

           (Avant cela une volonté ancienne des rois de France d’avoir main mise sur le pouvoir spirituel en France = pragmatique sanction de bourges en 1438

           (Concordat de Bologne 1516 emprise sur le clergé car le roi nomme lui-même les représentants du clergé, le pape Léon X qui a signé le concordat, n’a plus qu’à donner l’investiture spirituelle.

           (1543 un édit qui donne un droit de regard au roi sur les comptes et l’organisation des établissements hospitaliers et caritatifs.

           (Le concordat de Bologne, texte majeur dans l’histoire des liens entre l’Eglise et l’Etat représente certes une prise sur le clergé mais aussi sur l’aristocratie ambitieuse qui s’appuyait jusque là sur le pape pour contourner le roi…

         • Influence de la noblesse diminue.

           ( Les guerres d’Italie on fait diminuer leur importance sur le champ de bataille avec une nouvelle forme de guerre notamment avec l’utilisation des mercenaires, le roi fait moins appel à sa noblesse dont la cavalerie lourde est d’ailleurs moins adaptée aux nouvelles techniques.

           (De plus les relations féodales se dissipent petit à petit, la relation synallagmatique qui unissait tacitement monarque et grands seigneurs à moins de raison d’être face à l’augmentation du nombre d’officiers.

           ( Les seigneurs sont non seulement affaiblis naturellement mais le roi n’entend pas leur laisser l’occasion de prendre de l’importance, la trahison punie du connétable de Bourbon en 1523 que François 1er avait tenu à l’écart à cause de sa trop grande puissance en est la preuve.

 

   III. … qui se plie à des limites institutionnelles et conjoncturelles.

 

        1. Les limites institutionnelles et coutumières directement appliquées au pouvoir royal.

      Malgré les libertés que se donne François 1er, malgré ce nouveau style plus individuel et plus autoritaire, le roi n’est ni un tyran, ni un despote, il se plie aux coutumes et traditions du régime, ses pouvoirs sont donc limités mais ses limites sont acceptées par le roi.

         • D’abord par les lois fondamentales coutumières du royaume

           (lois de succession (primogéniture masculine en lien avec la Loi Salique.

           ( indivisibilité du royaume = impossibilité pour le roi de vendre ou marchander les apanages et devoir de les protéger ( mais l’abandon du Roussillon à Ferdinand d’Aragon par Charles VIII lors du traité de Barcelone en 1493 ne va-t-il pas contre ce principe ?)

           Ensuite par une obligation de respecter la hiérarchie des privilèges = ceux des ordres, des provinces, des villes, des parlements. (même s’il y a des entorses, en ce sens légaliser la vénalité des offices peut être perçu comme une atteinte aux privilèges nobiliaires)

           Enfin par les obligations du « très chrétien «, une fois de plus on peut nuancer se propos car François 1er s’accorde avec les turcs pour des questions économiques (exemple des « Capitulations « en 1536) mais aussi stratégiques (contre Charles Quint).

        En somme les limites au pouvoirs des monarques même si elles sont généralement respectée car suscitant des protestations, peuvent être contournées dans les faits par les monarques.

 

         • Les véritables limites du premier absolutisme résident en fait dans les obstacles auxquels l’appareil d’Etat, en voix de construction, était sans cesse confronté, c’est le poids des contingences.

           ( poids de l’Etat malgré tout très faible dans le royaume.

           L’équipe de clercs, copistes et secrétaires d’Etat ne dépassait pas la trentaine de personnes.

           ( Pierre Chaunu évoque une « technostructure administrative vraisemblable de 7000 à 8000 personnes = 1 officier pour 115km².  Car le territoire est immense, inerties imposées par l’espace-temps (transmission, application, contrôle des ordres du roi).

           ( Les difficultés financières d’un Etat dont les dépenses sont toujours supérieures aux revenus comme nous l’avons déjà vu.

 

         • De plus, le seigneur qui détient un pouvoir de justice, en contact quotidien avec ses vassaux, reste le maître réel et naturel du lieu.

           La répétition par exemple, à quelques années de distance, des mêmes édits, démontre les résistances auxquelles se heurtait leur application. Les parlements résistent au roi (pour imposer sa volonté celui-ci réuni des Lits de Justice, il puni les grands Seigneurs aux volontés d’indépendance trop forte, ou à la puissance dangereuse ( exemple du Connétable de Bourbon.)

 

        2. La politique extérieure de François 1er.

      Les années de guerres qui font la trame de ce premier XVIème siècle, sont complexes en ce qui concerne leur impact sur le pouvoir du monarque.

         • Elles ont des conséquences favorables sur l’affirmation de la France comme une nation puissante en Europe, sont un point essentiel de la propagation culturelle de la Renaissance, obligent le roi à cadrer son royaume administrativement et ont également un impact sur l’affaiblissement du statut des nobles.

         • Cependant la politique de guerre reste sur certains points, une limite au pouvoir du roi.

           (François 1er  fut longtemps blâmé pour sa politique extérieure vue comme un entêtement inutile dans la guerre, sans victoire territoriale et surtout déplaçant

              les conflits sur le territoire français.

              (De plus cette politique est coûteuse et mène à une certaine ruine économique, en 1559 à la fin des guerres contre les Habsbourgs c’est la banqueroute et c’est aussi pour cela que cesse les guerres.

              (La maxime populaire veut que le roi de France soit « Empereur en son royaume «, mais il ne l’était pas ailleurs, il échoua en 1519, face à Charles Quint dans sa tentative d’élection à l’Empire.

              ( Les campagnes militaires occupent le roi qui n’étant pas à la cour, ne peut régler les affaires d’Etats. La défaite de Pavie qui entraîna sa captivité discrédita profondément le roi, son pouvoir s’infléchit sous la régence de Louise de Savoie, les Parlements profitent de son absence et l’accord qui le fit libérer en 1526 est catastrophique, comportant en particulier la cession de la Bourgogne.

           Mais des troubles intérieurs vinrent également troubler l’autorité de premier des Angoulême.

 

        3. Le problème de la Réforme.

 

            • A lire Luther et Calvin, leur démarche réformatrice ne devrait pas entraîner de risques politiques : tous deux prônent l’obéissance aux autorités laïques et au pouvoir établi.

            • Pour autant les « Réformés « ne peuvent constituer un corps supplémentaire dans le royaume, même sans tenir compte de leur prosélytisme, cela s’oppose à l’idéal d’un occident acquis à une seule et même foi. L’existence des « Protestants « est perçue comme contraire au serment du sacre car la monarchie, comme on l’a vu, tire sa légitimité de la chrétienté. En effet le jour de son sacre, le roi prononce un serment qui promet de chasser les hérétiques. De plus l’appuie sur la conscience personnelle (qui découple pourtant de l’humanisme) ouvre la voie à l’insoumission, y compris dans le domaine politique.

            • Cependant François 1er, roi humaniste et influencé par sa s' ur Marguerite de Navarre qui soutient le groupe Evangélique de Meaux, est tout d’abord assez ouvert aux idées d’une relecture des textes, d’une amélioration des prédications. Il est du moins curieux de l’expérimentation du groupe de Meaux et protège ses membres. Cependant la pression publique, les devoirs du « Très Chrétien « et la provocation que représente l’Affaire des Placards, vont l’obliger à faire un choix.

            • La Sorbonne faisant l’amalgame entre Luthéranisme et Evangélisme condamna le groupe de Meaux et bientôt tous les érudits qui s’intéressent à ce sujet.

              Après la dégradation en 1528 d’une statue de la Vierge à Paris, le crime de religion fut rapidement considéré comme un crime d’Etat.

              Et après l’Affaire des Placards de la nuit d’Octobre 1534, le roi prit parti contre les « Réformés «.

              Toujours dans un esprit d’affirmation de son pouvoir, François 1er ne veut pas laisser s’étendre une révolte intérieure, il prend parti et laisse la Sorbonne exercer la répression pensant ainsi endiguer le mouvement.

        Cependant cela ne sera pas le cas, les idées se propagent et Henri II héritera d’un problème religieux en plein essor qui conduira bientôt à une véritable guerre civile, celle du « siècle de fer «.

 

        « Ce gros garçon gastera tout « aurait dit Louis XII au sujet de son successeur  potentiel, François d’Angoulême, s’il est vrai que celui-ci s’écarta quelque peu du mode de gouvernement de la tradition valoise et antérieure, le « gros garçon « imposa néanmoins un règne qui n’a rien d’anodin. Il illustra le premier XVIème siècle par un pouvoir qu’on a coutume d’appeler « premier absolutisme « et ce, grâce à une image nouvelle du roi, grâce à une affirmation d’un pouvoir royal autoritaire, moderne et centralisateur. Malgré des freins conjoncturels et coutumiers, ce règne laisse la trace de son ampleur culturelle et pose les bases du pouvoir fort qui trouvera son apogée avec Louis XIV.

Liens utiles