Ricardo, David

« 1 POINTS e DE REP~:RE Ricardo, sa 'ie et son œu-vre David Ricardo nait Je 18 avril 1772 à Londres.

Il est le tïlsd~un agent "--' de change juif d'origine portugaise, étnigré peu de len1ps auparavant d 'Atnsterdrun oll son propre père était déjà agent de change.

Le jeune David reçoit en Angleterre et en Hollande, où il pa'lse deux an nées, une éducation destinée à le forn1er à la conduite des afTaires.

&111 père J'al).SOcie.

d'ailleurs très tôt, dès l'âge de quatorze ans, à ses activités et lui confie rapidctnent d'in1portantcs responsabilités.

rvtrus David Ricardo sc n1aric en 1793 (il est alors âgé de 21 ans) à la fille d'un Quaker~ opposé à ce rnariage, son père le chasse de la n1aison fan1iliale et l'écarte de ses affaires.

Le jeune n1arîé ne restera toutefi)ÎS pas longternps sans rcs:'i.4.1Urces : avec l'aide de membres intluents de la Bourse de Londres, il entame une car­ rière brillante d'agent de change el an1asse.

en quelques années une fortune.

supérieure à celle de son père.

Les biographes citent volontiers l'une de ses meîlleures opérations.

Quatre jours avant la bataille de \Vaterloo, le gouvernement britannique én1et un en1prunl dont les litres, en raison des in1portantes son1n1es en jeu et de l'issue incertaine de la guerre contre Napoléon, trouvent difticilen1ent preneur.

Ricardo parie toutefois sur la défaite des Français et achète une quantité in1portante de ces l il res qui bientôt, en raison de l'issue.

de la bataille, voient leur cours s'envoler.

Il consolide ainsi de façon spectaculaire sa fortune.

cc qui lui pcn11ct de ~ retirer des aft'aires à râge de 42 ans.

Il investit son argent dans des pro­ priétés foncières.

0 n rapporte que Ricardo a été conduît à étudier l'éconon1ic politique à la suite de la découverte fortuite, en 1799; de la Rich~Y! des nations.

En vérité, il s'e~1 sans doute n1oins agi d'une vocation soudaine, suscitée par le talent d 'Adan1 Sn1ith, que d'un besoin qui s'est progressiven1ent déve­ loppé au contact du monde des aft·a1res, pour lequel la connaissance de 1'en ironnen1enl éconon1ique est prin1ordiale, et d'une (...llriosité intellec­ tuelle que Ricardo exerçait déjà à l'égard des n1athén1atiques, de la chin1ie ct de la géologie 1 • C'est d ~ailleurs à partir d'un problèn1e concret, la dépréciation de la lhTe.

sterling, que Ricardo fera en J 809 ses pren1ières ..

arn1es en écono1nie politique.

A 1 'instigation du propriétaire du journal le Morning Chronide, il accepte en effet que soit publié, n1ais anonyme­ nlenl con1me cela se pratiquait souvent à l'époque~ un article dans Ja1uel 1.

Cf.

Il.

Biaujeaud (l9H8), pp.

2-J.. »