Santa Catarina

« Le manque d'oxygène et d'autres éléments nutritifs essentiels acheminés par le sang peut provoquer un infarctus, c'est-à-dire la mort des cellules du muscle atteint.

En effet, si le muscle cardiaque est endommagé à plus de 40 %, le cœur ne peut plus fonctionner normalement, et la circulation dans l'ensemble du corps est compromise.

La crise cardiaque conduit à l'arrêt du cœur et à la mort, à moins d'une réanima tion cardio-pulmonaire immédia te.

Une · tension artérielle trop élevée, un fort taux de cholestérol et l'usage du tabac sont autant de facteurs favorisant le développement des maladies cardiaques.

La pratique régulière d'exercices physiques évite la prise de poids, ce qui soulage le cœur d'un travail superflu, abaisse la tension artérielle et réduit le taux de cholesté­ rol dans le sang.

Le dosage en cholestérol est contrôlable en suivant un régime alimentaire rai­ sonnable : il s'agit d'éviter les mets trop riches en graisses saturées (essen tiellement d'origine ani­ male ) , les crèmes ainsi que les fromages à forte teneur en_ matières grasses.

Aux Etats-Unis, où la prise de conscience du danger que le tabac représente pour la santé est forte, l'abandon de la cigarette et d'autres mau­ vaises habitudes a entraîné une diminution sen­ sible des accidents cardio-vasculaires mortels .

Les traitements Il existe trois types de médicaments qui aident les personnes atteintes de maladies coronariennes.

Les vasodila tateurs, comme la trinitrine, les bêta­ bloquants et les inhibiteurs calciques, agissent de différentes façons pour soulager la tension sur le cœur.

D'autres médicaments réduisent le risque de thrombose.

L'agglomération de plaquettes dans le sang constituant la première étape de S C HÉMA D'U NE CIRCU LATIO N SANGU I NE EXTRACORPORELLE ! Au cours d'une a opération du cœur, la circulation est détournée par cœur-poumon artificiel sang non oxygéné f la coagulation du sang, on peut contrôler et pré­ venir ce phénomène par l'utilisation d'anti­ agrégants p laquettaires -les anticoagulants pré­ viennent la formation du composant protéinique des caillots.

II existe également des thromboly ­ tiques qui le dissolvent.

Lorsqu'une artère commence à être sérieuse­ ment obturée, l'angiopl astie est une des tech­ niques chirurgicales les plus simples pour la déboucher.

Le chirurgien introduit un cathéter muni d'un ballon dans l'artère.

Une fois en place, le ballon est gonflé, de façon à écraser le dépôt formé par la plaque qui obture l'artère.

Puis le bal­ lon est enlevé.

Les artères ainsi élargies peuvent sang oxygéné aorte un "cœur-poumon artifici el~~ qui prend provisoirement en c ha rge le pompage et l'oxygénation du sang .

L' oxygénateur ( à gauche) remplace les poumons pendant que le cœur du patient es t a rrêté .

Le chiru rgien peut alor s couper le tissu musculaire pour remplacer une valvule par une valve artificielle (à droite).

alors acheminer librement le sang.

Malheureu­ sement, il arrive que leurs parois s'épaississent de nouveau dans les six mois qui suivent.

Si la perméabilité de l'artère ne peut être rétablie par angioplastie (cas de rétrécissements multiples ou calcifiés), le chirurgien effectue un pontage (ou dérivation ), en greffant un segment d'une veine de la jambe du patient pour «contourner» la part ie endommagée de l'artère.

Le cœur se divise en quatre cavités : deux en haut, de chaque côté, les oreillettes; et deux en bas, de chaque côté, les ventricules.

Le sang cir­ cule toujours dans le même sens : de l'oreillette au ventricule , en passant par une valvule qui évite que le sang ne reflue .

D ' autres valvules contrôlent également le passage du sang des ven­ tricules vers l'aorte et vers l'artère pulmonaire , qui irrigue les poumons.

Lorsqu'une des valvules est rétrécie (sténose) , elle entraîne une surpression intraventriculaire ou intra-auriculaire au niveau du cœur , lequel doit pomper plus fort pour que le sang puisse passer.

Parfois existe une fuite valvulaire, qui laisse le sang refluer, entraînant des régurgitations et un gaspillage d'énergie.

Le muscle cardiaque doit alors.

redoubler ses efforts et se dilate, imposant une surcharge de travail aux artères coronaires qui l'approvisionnent en sang oxygéné, et causant une douleur à la poitrine.

Les défauts des valvules sont soit congéni­ taux (existants dès la naissance ), soit consécutifs à une maladi e, notamment la maladie de Bouillaud , ou rhumatisme articulaire aigu.

Dans ce cas, même si les lésions se produisent au cours de la maladie elle-même, elles ne sont quelquefois diagnostiquées que des années plus tard.

Pour réduire l'accumulation de liquide, due à une mauvaise circulation dans les poumons , dans les parties déclives du corps et dans les jambes, on peut administrer des diurétiques.

La chirurgie du cœur Pour corriger un défaut important d'une valvule, les chirurgiens conseillent d'opérer avant que le muscle cardiaque ne soit trop abîmé et que les symptômes ne soient trop graves.

Dans certains cas, la valvule peut être réparée.

Mais, parfois, notamment dans le cas de la valvule ~ LLJ N. »