SAO PAULO (ville)

« natIlf, Ia conviction de l'egalite des chances et de l'eter- netle paix sociale.

Le mecenat des mitliardaires de Sao Paulo a dote la ville de musses d'art moderne, et sa Biennale est mondialement connue.

5 De nombreuses Industries imecanique, electricite, chimie, papier, etc.) sont implantees a Sao Paulo.

A Sao Bernardo do Campo, dans Ia banlieue, se dressent neuf sur dix des grandee usines automobiles du Bresil (Volkswagen, Wilys, Ford, Simca, Mercedes, Demag).

Dans le centre, les etats-majors des societes sont installes dans des tours de 30 Magee.

Sao Paulo compte plus de gratte-ciel que New York.

Faubourgs industriels et residentiels s'etendent sur des dizaines de kilometres.

6 De toutes les villes brestliennes, Sao Paulo est celle qui a su Is mieux absorber les migrations Internee, el les travailleurs venus des quatre coins du pays, attires par les salaires de l'industrie.

On y trouve relativement moans de bldonvilles que dans le reste du Bresil, mais les condi- tions de vie des ouvriers restent ties basses.

Le taux de mortalite infantile est ties Neve.

C'est dans .l'immense maquis urbain » pauliste que les guerilleros bresillens, et en particulier Carlos Marighela, avaient choisi leur terrain d'action en 1969.

Marighela fut abattu par I'Esca- dron de la mort, police parallble, cette meme annee.

L'absence de tradition syndicate et democratique rend le proletariat bresilien impuissant face a Ia repression impitoyable de Ia dictature militaire.

Sao Paulo, la plus grande ville Industrie lie d'Ametique du Sud, illustre bien, par cette coexistence de Ia misbre et des fortunes (Soo- nomiques, de Ia « Menne le et de Ia torture, les desO- quilibres dont souffre le continent.

natif, la conviction de l'égalité des chances et de l'éter- nelle paix sociale.

Le mécénat des milliardaires de Sào Paulo a doté la ville de musées d'art moderne, et sa Biennale est mondialement connue.

5 De nombreuses industries (mécanique, électricité, chimie, papier, etc.) sont Implantées à Sào Paulo.

A Sào Bemardo do Campo, dans la banlieue, se dressent neuf sur dix des grandes usines automobiles du Brésil (Volkswagen, Wilys, Ford, Simca, Mercedes, Demag).

Dans le centre, les états-majors des sociétés sont installés dans des tours de 30 étages.

Sào Paulo compte plus de gratte-ciel que New York.

Faubourgs industriels et résidentiels s'étendent sur des dizaines de kilomètres.

6 De toutes les villes brésiliennes, Sào Paulo est celle qui a su le mieux absorber les migrations internes, et les travailleurs venus des quatre coins du pays, attirés par les salaires de l'industrie.

On y trouve relativement moins de bidonvilles que dans le reste du Brésil, mais les condi- tions de vie des ouvriers restent très basses.

Le taux de mortalité infantile est très élevé.

C'est dans l'immense « maquis urbain » pauliste que les guérilleros brésiliens, et en particulier Carlos Marighela, avaient choisi leur terrain d'action en 1969.

Marighela fut abattu par l'Esca- dron de la mort, police parallèle, cette même année.

L'absence de tradition syndicale et démocratique rend le prolétariat brésilien impuissant face à la répression impitoyable de la dictature militaire.

Sào Paulo, la plus grande ville Industrielle d'Amérique du Sud, illustre bien, par cette coexistence de la misère et des fortunes éco- nomiques, de la « Biennale » et de la torture, les désé- quilibres dont souffre le continent.. »