La ségrégation sexuelle
Publié le 30/04/2012
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Beaucoup d'homosexuels sont de grands réalisateurs et sont très heureux dans leur profession. Ce fait est difficilement conciliable avec l'idée de la psychiatrie qui prétend que leurs pratiques sexuelles sont le symptôme d'un manque de maturité et d'insuffisance en général. Mais nous verrons plus loin que la pratique sexuelle chez l'homme - et donc l'homosexualité - est un comportement appris.
«
Ci-dessus et ci-dessu s, à droit e: L'impulsion sexuell e humaine
doit s'exp rimer.
Dans de s groupes
obligatoirement séparé
s, comme
les harems et les prison s, les rela tions homo sexuelles sont non seu
l e ment courante s mais , aussi, iné
v itables.
des hommes ou des femmes ont été au moins
une fois dans leur vie impliqués dans un acte
homosexuel, mais
la personnalité homose
xuelle est assez rare.
On croit généralement
qu'une telle personnalité peut se reconnaître
aux caractéristiques de féminité (chez l'hom
me) ou de masculinité (chez la femme), et
que de véritables homosexuels inversent leur
rôle
dans l'acte sexuel.
Cependant, cette idée
est
non seulement fausse, mais en plus illogi
que.
Un homme, dont l'expression sexuelle
primaire est de sodomiser d'autres hommes,
n'est pas moins homosexuel que ceux qu'il
sodomise.
Mais la loi et l'opinion publique
en général semblent considérer le comporte
ment du premier comme moins répréhensible
que celui de
l'homosexuel stéréotype, effémi
né et soumis,
dont le comportement est sou
vent
condamné comme étant 'contre nature'.
Les homosexuels s'imaginent qu'ils ne sont
pas vraiment homosexuels, car ils jouent le
rôle de
l'homme dominant, et ressentent pro
bablement un dégoût fondamental ou une
crainte des femmes.
Cet état peut être dû à
des expériences antérieures avec
une soeur ou
avec la mère, ou parce que leur première ren
contre sexuelle avec une femme a été trauma
tisante ou désagréable, comme c'est parfois
le cas
quand un garçon va chez une prosti- tuée.
Le dégoût et la crainte peuvent aussi
être dus à une ignorance de la femme
comme
c'est parfois le cas parmi des garçons édu
qués
dans des pensionnats.
Le dégoût et la
cràinte peuvent
cependant être surmontés.
Les homosexuels qui ont recours à la psycho
thérapie
répondent parfois au traitement
dont le but est de leur faire prendre conscien
ce de l'origine de leurs sentiments
pour les
femmes et de les
encourager à prendre une
voie différente.
Mais pour les individus chez
qui une telle
thérapie ne donne pas de résul
tats,
le comportement homosexuel peut être
dû à une expérience sexuelle qui, comme
nous l'avons dit dans la discussion du féti
chisme, est très difficile à supprimer.
Si la
première expérience de
l'orgasme est un con
tact homosexuel, le réflexe de l'orgasme ne
peut
parfois se déclencher par la suite que
lors de tels contacts.
Beaucoup d'homosexuels sont de grands réa
lisateurs et
sont très heureux dans leur pro
fession.
Ce fait est difficilement conciliable
avec l'idée de la psychiatrie qui
prétend que
leurs pratiques sexuelles sont le symptôme
d'un manque de maturité et d'insuffisance en
général.
Mais nous verrons plus loin que la
pratique sexuelle chez l'homme- et donc l'ho
mosexualité- est un comportement appris.
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