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Singapour

Publié le 11/04/2013

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1 PRÉSENTATION

Singapour, en chinois Xinjiapo, en malais Singapura, en tamoul Singapur et en anglais Singapore, pays d’Asie du Sud-Est. Sa capitale est la ville de Singapour. Singapour est membre du Commonwealth.

Singapour est formée d’une île principale et de 59 petites îles adjacentes et situé à l’extrémité sud-est de la péninsule de Malacca. L’île de Singapour, l’île principale, est séparée de la Malaisie, au nord, par le détroit de Johor. Au sud, elle est séparée de l’archipel de Riau (Indonésie) par le détroit de Singapour, une importante voie navigable qui relie l’océan Indien, à l’ouest, à la mer de Chine méridionale, à l’est. La ville de Singapour se trouve à l’extrémité sud-est de l’île ; c’est l’une des villes portuaires et l’un des centres commerciaux les plus importants d’Asie du Sud-Est.

2 LE PAYS ET SES RESSOURCES

La superficie totale de la république de Singapour est de 685 km². L’île de Singapour est basse, seul le centre de l’île est occupé par des collines. Le Bukit Timah (la colline d’étain) est le point culminant de Singapour (176 m). Six petites rivières arrosent l’île, la Seletar fait moins de 16 km de long ; les autres rivières sont soumises à l’influence des marées. Le Singapour et le Rochor, qui traversent le centre de la ville, supportent un trafic flottant considérable.

2.1 Flore et faune

À l’origine, Singapour était recouverte par une forêt équatoriale dense et des mangroves littorales. Il ne reste de ces formations naturelles que des vestiges (réserves naturelles de Bukit Timah et Nee Soon). De même, la faune originelle, qui était celle de l’archipel malais, a-t-elle disparu, en raison de l’urbanisation.

2.2 Climat

Situé à 120 km de l’équateur, Singapour a un climat équatorial humide et chaud ; la température moyenne annuelle est de 27,2 °C et présente peu de variations. Les précipitations moyennes annuelles sont de 2 431 mm. Les mois les plus humides vont de novembre à janvier.

3 POPULATION ET SOCIÉTÉ

En 1819, Singapour ne comptait que 150 habitants. Le peuplement de l’île est entièrement dû à l’immigration : les Chinois (environ 78 p. 100), les Malais (14 p. 100) et les Indiens (6 p. 100) sont les trois communautés les plus importantes. La composition ethnique reflète la géographie des échanges commerciaux de l’Empire britannique.

3.1 Démographie

Singapour a une population de 4,61 millions d'habitants (2008), la densité est de 6 747 habitants au km². La majorité de la population est concentrée dans le sud de l’île. L’espérance de vie de 79 ans pour les hommes et de 85 ans pour les femmes en 2008, était l’une des plus élevées d’Asie. Le faible taux d’accroissement de la population, égal à 2 p. 100 par an (chiffres de 1992), est le résultat d’une politique globale de contrôle des naissances.

3.2 Religions et langues

Les religions de Singapour reflètent les différences de peuplement. La population chinoise compte 68 p. 100 de bouddhistes et de taoïstes, et 14 p. 100 de chrétiens, essentiellement des catholiques romains. La population malaise est musulmane à 98 p. 100. Parmi la population indienne, 53 p. 100 pratiquent l’hindouisme, 26 p. 100 l’islam, 13 p. 100 le christianisme et 7 p. 100 le sikhisme.

La république de Singapour a quatre langues officielles : l’anglais, le chinois mandarin, le malais et le tamoul. Au moins huit autres dialectes chinois sont en usage. L’anglais est la langue de l’administration et de l’enseignement.

3.3 Éducation

L’enseignement public primaire est gratuit. Il est fondé sur le bilinguisme, les élèves devant choisir l’une des autres langues officielles en plus de l’anglais. Le budget de l’enseignement public est l’un des postes les plus importants du budget national (20 p. 100). Le taux d’alphabétisation des adultes est d’environ 94 p. 100.

Au début des années 1990, Singapour comptait environ 600 écoles primaires et 132 établissements d’enseignement secondaire. La principale institution d’enseignement supérieur est l’Université nationale de Singapour (fondée en 1980 par fusion de deux universités).

3.4 Institutions et vie politique
3.4.1 Organisation des pouvoirs

Singapour est une république parlementaire depuis le 22 décembre 1965. Elle est régie par la Constitution de 1959, révisée en 1965, lors du retrait de Singapour de la Malaisie.

Le président de la République de Singapour est élu pour un mandat de six ans. Depuis un amendement constitutionnel de 1991, il est élu directement au suffrage universel ; sa fonction est purement honorifique. Le Premier ministre est le chef de l’exécutif. Il est nommé par le président, qui choisit le leader de la majorité parlementaire.

Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement, constitué sur le modèle du Parlement de Grande-Bretagne. Monocaméral, le Parlement compte 84 députés élus au suffrage universel pour un mandat de cinq ans — des dispositions constitutionnelles visent à assurer une représentation équitable de toutes les communautés. L’un de ces 84 sièges est attribué au candidat de l’opposition ayant obtenu le meilleur score. Neuf sièges supplémentaires sont attribués à des personnalités éminentes de la société civile. Le vote est obligatoire pour les Singapouriens âgés de plus de 21 ans.

L’instance judiciaire la plus haute de Singapour est la Cour suprême, qui comprend une haute cour de justice, une cour d’appel et une Cour de cassation. Le président de la Cour suprême et les autres juges sont nommés par le président de la République. En théorie indépendant, le système judiciaire est contrôlé par le pouvoir exécutif. La peine capitale est en vigueur, Singapour détenant l’un des taux d’exécutions par habitant les plus élevés du monde.

3.4.2 Partis politiques

Le Parti d’action populaire (PAP), fondé en 1954, contrôle la vie politique sans discontinuer depuis l’indépendance. Les autres partis représentés au Parlement sont l’Alliance démocratique de Singapour et le Parti des travailleurs. L’opposition, qui ne peut se manifester qu’au sein du Parlement, n’a jamais obtenu plus de deux sièges au Parlement. Les libertés d’expression, de réunion, syndicale et de la presse sont très restreintes.

3.4.3 Défense nationale

Singapour consacre à son budget de défense entre 5 et 6 p. 100 de ses ressources financières, ce qui constitue une proportion très élevée et s’explique traditionnellement par sa position entre deux grands pays, la Malaisie et l’Indonésie. L’armée est une armée de conscription.

4 ÉCONOMIE

La ville portuaire de Singapour fut d’abord un entrepôt de la Compagnie des Indes orientales. Sa situation géographique idéale a permis de construire une économie basée sur les échanges internationaux. Singapour, l’un des « dragons « économiques asiatiques, a bénéficié, à partir de 1966, d’un taux de croissance économique moyen de 8,5 p. 100 par an et possède l’un des niveaux de vie les plus élevés de la région. Le commerce international n’est plus aujourd’hui la seule activité économique à Singapour, qui a diversifié ses activités et possède une industrie manufacturière locale extensive, essentiellement légère et à forte intensité de capitaux. Toutefois, la dépendance de l’économie de Singapour vis-à-vis des exportations (notamment vers les États-Unis, qui en absorbent 15 p. 100) la rend vulnérable à l’environnement économique externe. La croissance de l’économie singapourienne a ainsi été frappée de plein fouet par la récession globale enregistrée dans les années 2001-2003.

En 2006, le produit intérieur brut était estimé à 132,2 milliards de dollars, soit 29 474 dollars par habitant, plaçant Singapour parmi les pays riches.

4.1 Agriculture et pêche

L’agriculture tient une place peu importante dans l’économie, car les surfaces cultivées représentent moins de 10 p. 100 du territoire. L’arboriculture fruitière et les cultures maraîchères destinées au marché local sont les seules activités notables. L’industrie de la pêche est centrée autour du port de Jurong, dans le sud-ouest de l’île de Singapour. Construit sur 20 ha en 1969, c’est la principale base industrielle de Singapour ; il abrite une flottille qui a ramené, en 2005, 7 837 tonnes de prises.

4.2 Industrie

L’industrie s’est développée rapidement depuis les années 1960, et Singapour produit aujourd’hui une grande diversité de biens : produits chimiques, produits pharmaceutiques, composants électroniques, textiles, plastiques, produits en caoutchouc, aciers, contreplaqué, produits pétroliers et aliments industriels. Singapour est également le premier exportateur mondial de disques d’ordinateur. En 2002, l’industrie manufacturière représentait environ 28 p. 100 du PIB. La principale zone industrielle est celle de Jurong. La construction et la réparation navales constituent un secteur important de l’activité : Singapour possède la plus grande capacité mondiale de réparation en cale sèche et en cale flottante, avec plus de 3 millions de port en lourd.

Les besoins énergétiques de Singapour sont assurés par quatre centrales électriques thermiques. La capacité totale de génération installée est de 4 513 MW, avec 33,2 milliards de kilowattheures produits en 2003.

4.3 Monnaie et banques

L’unité monétaire de Singapour est le dollar de Singapour, divisé en 100 cents (1,446 dollar de Singapour équivalait à 1 dollar US en 2008). L’Autorité monétaire de Singapour joue le rôle d’une banque centrale sur tous les plans, à l’exception de l’émission d’espèces monétaires et fiduciaires, qui est sous le contrôle d’un Conseil des commissaires à la monnaie. Singapour est une métropole financière qui rayonne dans toute l’Asie du Sud-Est. Les services financiers et d’affaires représentent plus de 27 p. 100 du PIB. La banque la plus importante est la Development Bank of Singapour ; au milieu des années 1990, il y avait 128 banques commerciales et 78 banques d’affaires en activité à Singapour. La Bourse de Singapour est un centre de transactions important pour les devises asiatiques et offre des taux d’intérêts avantageux.

4.4 Échanges

Singapour est le port le plus actif du monde et possède de vastes installations portuaires à Keppel Harbour, sur la côte sud. Une bonne partie de l’activité concerne le transbordement de biens produits dans la région. En 2004, les importations annuelles se sont élevées à 162,6 milliards de dollars, les exportations à 178,2 milliards de dollars. Parmi les principaux partenaires commerciaux de Singapour figurent les États-Unis, le Japon, la Malaisie, la Chine, Taïwan, l’Allemagne et Hong Kong. Les réserves en devises étrangères, qui s’élèvent à 60 milliards de dollars, sont les plus élevées par habitant dans le monde.

Singapour possède 3 188 km de routes, presque toutes goudronnées, mais la possession de voitures individuelles a été fortement limitée afin de réduire les embouteillages et la pollution. Une ligne de chemin de fer longue de 26 km traverse le détroit de Johor et se raccorde au réseau ferré de Malaisie ; des lignes secondaires desservent le port et la zone industrielle de Jurong. Le Mass Transit System, le métropolitain, relie les centres commerciaux et résidentiels. Changi, l’aéroport de Singapour, est l’un des plus grands aéroports internationaux d’Asie. Singapore Airlines propose des vols intérieurs et internationaux.

La Singapour Broadcasting Corporation, contrôlée par l’État, comprend neuf stations de radio et trois chaînes de télévision diffusant des programmes dans les quatre langues officielles ; il existe aussi trois chaînes privées. Les antennes paraboliques sont interdites. Singapour possède 11 quotidiens en quatre langues. Parmi les journaux dominants figurent le Straits Times, en anglais, et le Lianhe ZaoBao, en chinois. Le gouvernement dispose de pouvoirs constitutionnels pour contrôler la circulation de périodiques étrangers. Les médias sont, depuis 1968, sévèrement contrôlés par le gouvernement.

5 HISTOIRE

Singapour, connue d’abord sous le nom de Tumasik, est rebaptisée Singapura, la ville du lion, au xive siècle, date à laquelle elle passe vraisemblablement sous la dépendance du royaume de Melaka puis du sultanat de Johor-Riau.

5.1 Colonisation européenne

La ville moderne est fondée en 1819 sur le site d’un village de pêcheurs par l’administrateur colonial sir Thomas Stamford Raffles, qui cherche pour le compte de la Compagnie des Indes orientales un site commercial favorable. En 1826, Singapour est incorporée à la colonie des Établissements des Détroits. Sa situation avantageuse de débouché entre l’océan Indien et la mer de Chine méridionale et son statut de port franc font sa fortune, surtout après l’ouverture du canal de Suez, en 1869. La population s’accroît grâce à une émigration encouragée par les Britanniques, les Chinois originaires du Guangdong et du Fujian devenant majoritaires à Singapour par rapport aux Malais et aux Indiens. En 1921, la Grande-Bretagne fait de l’île sa principale base navale en Asie du Sud-Est, une Malte orientale que les forces japonaises n’ont aucun mal à prendre pendant la Seconde Guerre mondiale. La forteresse de l’empire est investie par les troupes du général Yamashita Tomuyoki en moins d’une semaine, au mois de février 1942. Le 6 septembre 1945, la ville est libérée par les troupes britanniques. L’année suivante, Singapour est érigée en colonie de la Couronne séparée de la Malaisie. En 1955, la responsabilité de la politique intérieure est transférée aux ministres et à l’assemblée législative locale et, le 3 juin 1959, Singapour devient un État autonome au sein du Commonwealth. Le 16 septembre 1963, Singapour, la Malaisie, le Nord-Bornéo (renommé Sabah) et Sarawak s’unissent pour former la Malaisie.

5.2 La république
5.2.1 Lee Kuan Yew (1959-1990) et l’expansion économique

En 1965, Singapour, ville malgré tout chinoise, se retire de la Malaisie et devient un État souverain, tout en restant dans le Commonwealth et en devenant membre des Nations unies. En décembre de la même année, l’île devient une république. Inche Yusof bin Ishak, chef de l’État depuis 1959, en devient le premier président. Ses successeurs sont Benjamin Henry Sheares (1971-1981), Chengara Vetil Devan Nair (1981-1985), Wee Kim Wee (1985-1993), Ong Teng Cheong (1993-1999) et S.R. Nathan (1999- ). De 1959 à 1990, le pouvoir exécutif est exercé par le Premier ministre Lee Kuan Yew. Son Parti d’action populaire (le PAP) a toujours eu une écrasante majorité au Parlement depuis 1968 et gouverne d’une main de fer.

Les politiques conçues et mises en œuvre par Hon Sui Sen et d’autres économistes font que l’économie de Singapour connaît un taux de croissance moyen de 8,5 p. 100 par an de 1966 à 1990. Auparavant dédiée au commerce, la cité-État devient une nation hautement industrialisée, spécialisée dans les industries de pointe, ainsi qu’un important centre financier. Des « dragons « asiatiques, Singapour apparaît comme le plus menaçant. Aux critiques étrangères fustigeant les méthodes paternalistes du gouvernement et du parti au pouvoir, Lee Kuan Yew répond en soulignant la force économique de Singapour, son difficile équilibre social entre les diverses ethnies et sa vulnérabilité face aux ambitions politiques et économiques de ses voisins. Le Premier ministre est toujours un partisan résolu de la politique des États-Unis en Asie du Sud-Est et, en août 1967, il fait de Singapour un membre fondateur de l’Association des nations du Sud-Est asiatique (Ansea). En 1971, après le retrait définitif des troupes britanniques de Singapour, il forme une alliance défensive avec l’Australie, la Grande-Bretagne, la Malaisie et la Nouvelle-Zélande. À la fin de la guerre du Viêt Nam, le gouvernement singapourien adopte une attitude plus conciliante vis-à-vis des régimes communistes de la région, et finit par reconnaître la Chine en 1990. Lee démissionne en 1990 et désigne Goh Chok Tong pour lui succéder, tout en conservant un poste de ministre dans le gouvernement.

5.2.2 Goh Chok Tong (1990-2004)

Goh Chok Tong obtient un score élevé lors d’une élection partielle en décembre 1992 et est élu pour succéder à Lee Kuan Yew au poste de secrétaire général du PAP, en renforçant son autorité. Ong Teng Cheong, également membre du PAP, devient, le 2 septembre 1993, le premier président du pays élu au suffrage universel direct, en obtenant 57,4 p. 100 des voix contre Chua Kim Yeoh, un fonctionnaire retraité qui en obtient 40,4 p. 100.

Les élections législatives de janvier 1997 se soldent une nouvelle fois par la victoire du PAP au pouvoir (avec un score de 63,3 p. 100), face à une opposition toujours affaiblie et divisée, en même temps qu’un succès personnel pour le Premier ministre Goh Chok Tong. La politique dirigiste du gouvernement peut ainsi continuer à s’affirmer dans la vie politique et sociale, notamment concernant la famille.

Sur le plan économique, croissance et prospérité se maintiennent à un niveau élevé jusqu’à l’automne 1997. La Bourse connaît alors des baisses importantes dues en partie à la crise monétaire thaïlandaise, apparue l’été précédent, et à sa contagion à l’ensemble de la région. Singapour n’en poursuit pas moins ses efforts au sein de l’Ansea. Elle développe des liens avec le Viêt Nam et augmente ses exportations avec la Chine. Elle investit également des capitaux dans plusieurs pays de la région (Chine, Hong Kong, Malaisie, Indonésie). Les exportations sont préservées durant l’année 1998, mais la croissance s’effondre, ce qui affecte particulièrement les secteurs bancaires et immobiliers ainsi que l’emploi. Par ailleurs, les nuages de fumée provenant des incendies de forêts indonésiennes font fuir les touristes. On estime à plus d’un milliard de dollars le coût causé par cette pollution pour toute la région.

Sur le plan international, Singapour rétablit ses relations avec les Philippines au début de 1996, relations interrompues à la suite de l’émotion suscitée dans l’opinion publique de ce pays par l’exécution, en mars 1995, d’une de leurs compatriotes, accusée du meurtre de deux personnes. Singapour obtient par ailleurs du gouvernement britannique l’extradition de Nick Leeson, responsable de la faillite de la banque Barings en mars 1995 et le condamne à six ans et demi de prison. Mis une nouvelle fois en lumière par cette condamnation, l’autoritarisme du gouvernement dans plusieurs affaires impliquant des ressortissants étrangers suscite en vain la désapprobation internationale. En février 1998, le gouvernement lance un projet ambitieux, le programme Singapour One, visant à connecter tous les foyers du pays au multimédia.

En septembre 1999, S.R. Nathan, âgé de soixante-quinze ans, devient le sixième président de la République de Singapour. La croissance, qui avait chuté à 1,5 p. 100 en 1998, remonte en 1999 et atteint plus de 9 p. 100 en 2000, mais l’année 2001, marquée par un ralentissement économique mondial, affecte Singapour qui entre en récession au premier semestre. Faire face à un retournement de la conjoncture économique dans un contexte de crise internationale apparaît par conséquent comme l’enjeu principal du nouveau mandat du PAP qui remporte les élections législatives de novembre 2001 avec 75 p. 100 des suffrages.

Le ralentissement économique s’aggrave au mois de mars 2003 avec la crise sanitaire provoquée par l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), apparue en Chine, qui frappe durement Singapour. L’épidémie, qui provoque la mort de 32 personnes pour quelque 200 cas probables, est rapidement et efficacement contenue par les autorités.

5.2.3 Lee Hsien Loong (2004- )

En août 2004, à la suite de la démission programmée de Goh Chok Tong, son successeur désigné, le vice-Premier ministre Lee Hsien Loong, devient le troisième Premier ministre de Singapour depuis son indépendance, en 1965. Ce financier est le fils du fondateur de la République Lee Kuan Yew. Si le PAP continue d’exercer un quasi-monopole sur la vie politique — lors des élections législatives de mai 2006, il remporte 82 des 84 sièges du Parlement —, le régime donne des signes de libéralisation sociale, en assouplissant quelques lois sur le comportement social. Sur le plan économique, l’accent est mis sur l’amélioration de la compétitivité singapourienne, compte tenu de la concurrence croissante de la Chine.

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