Devoir de Philosophie

Le suicide est-il un acte de liberté ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Si je suis prisonnier et que je n'ai pas de perspective de sortie par exemple.                         La détermination psychologique:                         ■         Si l'on se suicide par désespoir, a t-on pour autant fait le choix du désespoir ?   Problématisation:             Le sujet pose une grande difficulté, parce que se donner la mort, c'est faire un choix qui concerne quelque chose qui nous appartient en propre. C'est aussi un acte souvent considéré comme contre-nature. Est-ce que le suicide est, par essence, un acte libre? Y-a t-il de suicides volontaires et des suicides qui ne le sont pas? Ne faut-il pas plutôt reconnaître qu'il y a des suicides plus libres que d'autre?   Proposition de Plan:   1. Le suicide est l'acte libre par excellence.               a)         Notre mort est inéluctable mais souvent elle est imprévisible.

« consolation; elle aide à passer plus d'une mauvaise nuit." Cependant, ce dernier cas ne révèle-t-il pas que lesuicide n'est pas un acte de pure liberté, puisque si j'ai le choixde mourir ou de subir la torture, je n'ai pas eu le choix d'avoirce choix.

C'est parce que l'on m'enferme, que des gardes mesurveillent que je n'ai pas l'espoir de m'évader.

2.Le sucide est un acte de désespoir.

Nous avons affirmer que le suicide est le choix de sa mort.

Mais qu'est ce qui motive ce choix à un momentprécis? a) Le suicide est souvent un acte de désespoir, un acte qui est le contraire de l'acte volontaire, puisque ce faisantj'annihile la volonté, j'annihile la possibilité de choisir.

Se suiciderce n'est pas alors faire un choix mais un non-choix, c'est neplus avoir le choix, ne plus vouloir.

b) De plus le suicide est souvent, mais pas toujours, un appel, l'extériorisation d'un mal-être qui ne parveintpas à s'exprimer.

Le suicide des jeunes, dans une société, n'estpas l'expression d'un choix mais bien d'un mal être social.

Ainsi,le taux de suicide s'avère un révélateur profond d'une sociétédure, d'une société qui n'est pas à l'écoute des maux desindividus.

Or, nous ne faisons pas le choix de la société danslaquelle nous vivons, et nous sommes contraints de nous yadapter, plus que nous pouvons la changer.

c) Choisis-t-on les causes de son suicide? Nous avons évoqué la possibilité du choix de l'honneur sur le choix dela vie.

Mais est-ce un acte libre? Est-ce que là encore neseraient-ce pas les moeurs qui m'imposent ce comportement?Pour un samouraï, il était très mal vu de ne pas se donner lamort.

une forte pression sociale poussait à un tel acte. Conclusion: Mettre fin à sa vie de son propre fait n'est pas toujours un acte libre.

Cette affirmation doit faire réfléchir aucomportement politique face au suicide.

Doit-on empêcherquelqu'un de se suicider, ou au contraire s'il est plongé dansdes souffrances insupportables et qu'il ne peut le faire de lui-même, faut-il l'assister? Cette question ne peut avoir deréponse catégorique, il n'y a pas en effet un suicide, ni mêmeplusieurs conceptions du suicides, mais des actes de suicides,et prétendre pénétrer la cause du suicide est une chose bienprétentieuse.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles