Transsibérien

« 1 ~ Transsibérien 221 4 La fig ne est dix fois .

plus chargée que la moyenne des ·réseaux européens.

Dans sa partie occidentale, elle draine le trafic des trois ln'llnches qui convergent vers le Kouzbass, Tcheliabinsk, Omsk-Krasnoïarsk au Nord ; Kustanai-Koktsetavo~Karasouk au Centre ; Armolinsk...Sar­ naoui-Novoslbirsk au Sud.

Au-delà d'trkoutsk '(à proximité du lac Baïkal), le TranssibéJièn bifurque vers l'embran­ chement du Tl'8lallongollen qui dessert Példn.

Plus loin, la ligne TchHa-Kharblne comprend un embranchement vers la région stratégique de TohoiloBalsan.

5 La quasi-'totalité du trafic des marchandises entre la Russie.

d'Europe, la Sibérie et l'Extrême-Orient (bols, charbon, pétrole notamment) transite par le Transsibérien.

L'été, une vingtaine de trains de voyageurs passe chaque jour en g•are d'Irkoutsk.

La cadence des convois vers l'ouest est de l'ordre d'un toutes les 5 minutes ; vers fest, d'un toutes les 15 minutes.

Chaque train transporte 4 è 5 000 tonnee.

La vitesse est- généralement inférieure à 60 kmlh.

6 Exposé aux intempéries, à ta merci d'une initiative mtlitaire ctrinolse, le Transsibérillh est très vulnérable.

H est pourtant l'unique voie de communtcation permettant d'assurer le soutien logistique .des troupes déployées d'Oulan-Oudé à Vladlvoatok.

Aussi la création d'une nouvelle vole située plusieurs centaines de kilomètres au nord du tracé actuel a-t-elle été entreprise (projet nord­ sibérien ou SEVSIB).

Partant de Tioumen, .longue de 5 000 km, elle devrait atteindre son ultime étape (Kom­ somolskaia Gavan) sur la mer du Japon avant la fln dea anntesao.

~ Voir aussi : Bezdorojlé, Conflit alno-aovlétlque, Extrême-Orient, Oural, Sibérie, VladivostOk.

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