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TURANDOT de Giacomo PUCCINI

Publié le 23/10/2010

Extrait du document

opéra italien du XXème siècle de Giacomo PUCCINI (1858-1924)

  • «drame lyrique« en trois actes

  • livret italien de Giuseppe Adami et Renato Simoni (d'après une pièce de Carlo Gozzi)

  • créé en 1926 à Milan sous la direction d'Arturo Toscanini

 

« les défauts d'un morceau qui ne prétendait pas à une grande envergure : si l'on avait eu la chance de l'entendrechanter par Caruso, en 1914, au théâtre Covent Garden de Londres, on aurait été surpris de constater que mêmece morceau a sa raison d'être, et qu'il est loin d'être aussi vulgaire qu'on le dit généralement.

Qui sait voir les chosesun peu moins superficiellement, découvre dans la Tosca des détails très jolis, très raffinés même, et un sens duthéâtre qui tient du miracle. Madame Butterfly (1904) est du faux Japon, et la navrante aventure de la petite "mousmé" (David Belasco, États-Unis), est, on me l'accordera, un peu invraisemblable.

Expliquez alors, si vous le pouvez, pourquoi tous lesspectateurs, et même les plus endurcis, quittent le théâtre, cachant à peine leur gêne d'avoir été forcés aux larmes?... Le fille du Farwest (1910) (également de Belasco, dramaturge américain), ne vaut pas moins que cette sottehistoire ; elle vaut même beaucoup plus, car c'est dans cette Oeuvre que Puccini montre à quel point sa techniqued'harmoniste et d'orchestrateur était arrivée, grâce à sa magnifique ferveur de musicien passionné de connaître etde se documenter : à la différence de ses collègues italiens, il voyageait sans cesse, et se faisait un trésor desdécouvertes de Claude Debussy et d'autres compositeurs qui venaient de se révéler.

La Rondine (1917) fut un demi-échec, tandis que Il Trittico (Le Triptyque) : Il Tabarro, suor Angelica, Gianni Schicchi, qui suivit quelques annéesaprès, apporta à Puccini le succès.

Le dernier volet de ce triptyque, Gianni Schicchi, est un chef-d'Oeuvred'humour, de goût, de finesse, et il est orchestré de main de maître.

Turandot (1923) fut peut-être une erreur dejugement de la part d'un artiste qui pourtant se connaissait parfaitement, et n'aurait pas dû ignorer qu'il n'était pasfait pour la fantaisie d'un livret farci de "chinoiseries", avec des prétentions de "grand opéra"... La mort le frappa dans une clinique de Bruxelles d'une façon brutale, mais l'on peut affirmer que sa mémoire restedans les cOeurs de ceux qui ont chéri ses mélodies spontanées et passionnées d'Italien intégral, et de ceux qui l'ontconnu. On dira donc de Giacomo Puccini, qu'il fut un artiste dans le sens le plus large du terme, titre qu'il mérite, quoi qu'ondise, pour avoir su rester toujours lui-même, sincère et honnête dans son art.

Refusons-nous à vilipender desartistes comme lui, Massenet, ou Grieg, seulement parce qu'ils eurent la chance de plaire, tout en restantd'excellents musiciens. ORIGINE ET ACCUEIL Après la série des opéras populaires (La Bohème, Tosca, Madame Butterfly), Puccini décida de s'attaquer à un «grand opéra».

Ce fut Turandot, inspiré d'un conte chinois, et dont un autre compositeur, Busoni, avait déjà tiré un opéra.

Cependant, Puccini mourut avant d'avoir achevé sa Turandot.

Le duo final, qu'il voulait aussi beau que celui de Tristan et lsolde, fut composé par Franco Alfano, selon les indications de Puccini.

Toscanini, qui dirigeait l'opéra le soir de la première, s'interrompit après la mort de l'esclave Liù, en disant : «Ici s'arrête l'opéra du Maestro.

Il enétait là quand il est mort.» Turandot reçut un accueil beaucoup moins enthousiaste que les précédents opéras de Puccini.

Aujourd'hui encore, les avis sont partagés.

Mais beaucoup de spécialistes le considèrent comme son chef-d'oeuvre. RESUME conte oriental Dans une Chine fabuleuse, à Pékin Acte I: Turandot (sop), fille de l'empereur Altoum (t), a décrété qu'elle n'épouserait qu'un prince capable de résoudre trois énigmes qu'elle propose et que les prétendants qui échoueraient seraient décapités en public.

Parmiles spectateurs d'une exécution se cachent Timur (b), un vieux roi exilé, sa jeune esclave Liù (sop), et son fils Calaf(t).

Quand paraît Turandot, Calaf, qui maudissait sa cruauté avant de la voir, est subjugué par sa beauté et décidede tenter l'épreuve.

Les ministres de l'empereur, Ping, Pang et Pong, ainsi que Liù, qui l'aime, tentent de l'endissuader, en vain. Acte H: Tandis que les trois ministres aspirent à une vie plus agréable, le peuple se réjouit d'assister à une nouvelle exécution.

Turandot explique qu'elle veut venger une de ses ancêtres, autrefois enlevée.

Mais Calaf résout les troisénigmes, à la surprise générale.

Effrayée, Turandot supplie son père de ne pas la donner à cet inconnu.

Calafaccepte de mourir si Turandot découvre son nom avant l'aube. Acte III : Pendant la nuit, les ministres interrogent Calaf, et la foule menace de le tuer.

Des soldats arrivent, traînant Liù et Timur.

La jeune esclave prétend être la seule à connaître le nom de l'inconnu, mais refuse de le livrer,même sous la torture.

Après avoir expliqué à Turandot que c'est l'amour qui lui donne la force de résister, elle sepoignarde, devant la foule en émoi.

Calaf reproche à Turandot sa cruauté.

Il lui arrache son voile et l'embrassepassionnément.

Alors l'orgueilleuse princesse se rend : elle avoue qu'elle l'aime.

Mais Calaf se met à son tour à samerci, en révélant son nom.

Turandot annonce à son père le nom de l'inconnu : «Amour».. »

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