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Ubu roi, A. Jarry, acte III, scène 3 et 4, 1888

Publié le 31/05/2012

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jarry

I- Des ressorts farcesques : un spectacle aux ficelles grossières pour une efficacité théâtrale immédiate :

1) Situation simplisiste et caricaturale : pas d'ambiguïté possible : une usurpation révoltante du pouvoir.(le titre de la pièce est pratiquement un oxymore)

2) Dichotomitie manichéenne : un personnage caricaturé jusqu'à l'outranc, à la psychologie primaire contre un peuple souffrant, aux trait un peu plus "réalistes".

3) (Pour le spractateur) Parti pris immédiat pour les victimes : rien de délibératif à ce niveau-là : s'il y a identification, celle-ci est unilatérale et bloquée, et se trouve parasité par le rire.

 

II- Un melange de rire et d'effroi pour une bonne humeur :

1) Rires et frissons : le spectateur retrouve le rire d'un endant face aux figures divertissantes-effrayantes : le père Ubu "fonctionne" un peu comme le père fouettard. (mais avec la vertu édifiante en moins)

2) Un pathos noyé dans le comique : parole, stituation, gestes,... pour un sens obscur :peut-on vraiment s'apitoyer quand on rit ?

3) Une portée didactique faible : pas de bénéfice satirique probant sinon dans l'idée que l'appétit de pouvvoir est de nature irrationnelle et amorale.

 

III- La dérision comme principe et le burlesque comme esthétique 

1) Un burlesque qui crée le vide : retournement carnavalesque mais sans régénération. (le soldat Ubu trahit son roi et lui prend le puvoir mais n'apporte rien sinon la terreur).

2) Un mirroir tendu à la médiocrité humaine: tout le monde a des passions or les passions sont viles. (ou rendent vil).

3) Le spectateur se surprend à rire de ses peur archaïques mais aussi face à l'effroyable et donc, probablement, face l'image grimaçante et cocasse de lui-même.

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