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Vivre en ville au XIXème siècle en France.

Publié le 09/11/2012

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E. Les différences sociales

Cependant, ils résident toujours des différenciations sociales.

En effet, à Paris, le centre et l’ouest sont fréquentés par des aristocrates tandis qu’à la périphérie (nord,

sud et est) ce sont principalement des ouvriers.

Le XIXème siècle est marqué par de grands changements citadins et va modifier petit à petit le

comportement des populations urbaines mais aussi rurales. L’exode rural et la révolution industrielle

aident à la croissance démographique. Ils vont permettre d’opérer les premières transformations dans les

villes, principalement à Paris, supervisées par Georges-Eugène Haussmann. Cependant, ces

nouveautés matérielles et sociales peuvent-elles créer un homme nouveau ?

« Même si l’accroissement démographique est important en zone urbaine, les structures des villes sont encore celles du Moyen -âge et deviennent surpeuplée et insalubre.

En effet, les nouveaux venus sont entassés et des immeubles collectifs sont construits.

Malgré les structures dangereuses, la natalité urbaine reste élevée même si elle connait une baisse au milieu du siècle grâce à une population urbaine jeune.

Aussi, l’urbanisation entraine des taux de mortalités élevés.

Par exemple, le peuple parisien est sous-alimenté, vulnérable aux épidémies (choléra en 1836) et doit faire face à une mortalité assez forte.

L’espérance de vie reste plus grande dans les zones rurales que dans les zones urbaines (en 1880 : 54 ans contre 47 ans). Vers les années 1820, le terme « paupérisme » arrive en France dû à la révolution industrielle. Transition : A partir du retour de la monarchie de 1815-1848, des rues vont être ouvertes à Paris et changer la vision des villes à partir de la moitié du XIXème siècle. II.

La politique d’Haussmann (1853-1870) A.

Les travaux d’Haussmann Napoléon III confie à Georges Haussmann la direction des travaux afin d’améliorer la vie du peuple et faire de Paris une capitale prestigieuse, salubre et sûre.

Haussmann entreprend ses grands travaux jusqu’en 1870.

Il a pour but de raser des quartiers insalubres.

Les rues vont être, alors, élargies et droites avec des trottoirs.

Pour la circulation, il établit 3 principaux réseaux dont l’axe nord -sur/est -ouest qui est la plus connue. B.

La ville : un lieu d’innovation De plus, Paris devient un lieu d’innovation où Haussmann va créer le tout à l’égout et inventer le lampadaire au gaz en 1853 pour apporter de l’espace et de la lumière. Aussi, il a une volonté d’améliorer l’habitat des classes inférieures tout en embellissant la ville.

Il crée des édifices publics et des monuments tels que l’Opéra, les gares, les halles…. La politique haussmannienne est reprise par les plus grandes villes : Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux, Le Havre… Transition : Après la chute de l’Empire, l’haussmannisme connait ses plus beaux jours.

Un système végétal va être mis en place.

Des changements vont, alors, avoir lieu dans le domaine du décor par son successeur, Jean-Jacques Alphand. III.

La seconde moitié du XIXème siècle (1870-1914) C.

Le « système végétal » Jean Jacques Alphand aménage des squares et des parcs pour oxygéner la ville.

On y trouve les Bois de Boulogne et de Vincennes.

Le problème ne la circulation n’était pas résolu.

De ce fait, à cette époque, les transports urbains vont être amélioré tels que le tramway électrique qui apparaissent en banlieue, de même pour l’autobus à moteur et le métro. D.

Les grands magasins. »

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