Devoir de Philosophie

VOLTAIRE : Contes et romans

Publié le 23/09/2012

Extrait du document

voltaire

La forme favorite de Voltaire est celle du voyage combinée avec la biographie: il conte une vie, qu'il promène à travers le monde. Enlèvements, poursuites, reconnaissances , enchantements, géographie fabuleuse, nations de l'Asie, de l'Amérique et de l'Europe, fées, génies, animaux fantastiques, talismans, antiquité et temps modernes, revues de toutes les civilisations et de toutes les conditions, ...

actualités et fantai sies,

voltaire

« Photo collection Lausat/ Explorer Voltaire a publié en tout vingt-six contes et romans, écrits entre 1747 et 1774, l es plus conn us étant Zad ig (pub li é en 1747) , Microméga s (1752) et Ca ndide (1 759).

Illustration J.

Simon Le livre Un genre d'a bord mineur Q u'aurait pensé Volta ire s'il avait su qu'un conte tel que Candide serait son œuvre la plus lue encore à la fin du XX e sièc l e? Car, dans les ann ées 1740, alors qu'il n 'avait pas e n co re abo rdé ce genre , il cons idéra it le conte comme mineur en face de la grande litt éra tur e à laq ue lle il se consacrait : science, métaphy siq ue, philosophie, histoire.

Pourtant, Voltaire avait prouvé qu'il savait mener un récit, que ce soit avec l ' H istoire de Charles Xl/ ou les Letrr es philosophiques.

Ses premier s contes , Le Crocheteur borgne et Cos i-Sancta, il les créa un peu par hasa rd, en les improvisant pour égayer une fête , mais sans volonté de les pub lier.

On était alors en 1747 , Voltaire avait cinquante-quatre ans.

Et du sim ple jeu de soc ié­ té, du divertissement improvisé et de l'exercice brillan t d 'habi­ l e té, le con te devint peu à peu pour Voltaire une activité pri­ mordiale, celle d' un écriva in en gagé.

En 1752, en qualifiant Micromé gas de conte "philosophique", il donna au gen re ses l e ttr es de noblesse , tout en lui recon na issant son efficacité .

Des contes militant s D ans les années 1740-1750, Voltaire inondait ses lecteur s de pamphlets et de libe lles; face à la montée de l' intolé­ rance , il tenait à prendre part aux nombreuse s controverses politiques , socia les, judiciaires et re ligie uses.

C'est ainsi qu'il donna une dimension philosophique aux contes.

Il y a certes de s contes de divertissement , comme Le Blanc et le Noir et Jeannot et Colin, mais, la plupart du temps, il s'ag it de pièces à thèse (L e Crocheteur borgne, la rec her che du bonheur) ou de contes milit ant s (Pot-Pourri, sur l'int olé ra nce).

D 'ailleurs, dans plusieurs cas, le t itre lui -même expose le propos : Zadig ou la D estinée, Memnon ou la Sagesse, Candide ou l'Optimism e, Histoire de J enn i ou le Sage et l'Ath ée.

Les Contes racontent des histoires , avec truculence et humour , mais ils expriment aussi la pensée de l'auteur: ainsi , MiCI·omégas, c'est le doute du philosophe et du sava nt , et Candide , c'est sa piti é pour les souffrances de l' hum anité.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles