Concours interne et externe - Institut Régional d'Administration - 2001 - QCM complets et corrigés

Question 4: a; taux d'intérêt diminué du taux d'inflation. Le taux d'intérêt réel est la

différence entre le taux d'intérêt nominal affiché et le taux d'inflation sur

une période déterminée.

Question 5: a etc; du déficit cumulé du budget de l'État et de sa politique d'emprunts.

Question 6: b; de renchérir le prix des importations. La dévaluation d'une monnaie a

pour effet d'augmenter le nombre d'unités de monnaie nationale nécessaires

pour obtenir une unité de monnaie étrangère. En prononçant une

dévaluation, les pouvoirs publics espèrent généralement faire face à un déficit

important et durable de la balance des paiements. La dévaluation doit

permettre de favoriser les exportations en provoquant une baisse du prix des

produits nationaux offerts à l'étranger, et de ralentir les importations en

renchérissant les marchandises étrangères pour les nationaux.

Question 7: a et b; taux de croissance des salaires nominaux et taux d'inflation ; taux

de chômage et taux d'inflation. La courbe de Phillips montre une relation

inverse entre le chômage et l'inflation. Selon cette courbe, plus le chômage

est faible et plus les salaires augmentent en raison de la rareté du facteur

travail. Dans sa version originelle de 1958, le lien inverse s'établit entre le

chômage et les salaires nominaux. Or, la hausse des salaires a pour résultat

une hausse des prix. Ainsi, la baisse du chômage et, en conséquence, les

politiques de lutte contre le chômage génèrent de l'inflation. À l'inverse les

politiques de lutte contre l'inflation accroissent le chômage.

Question 8 : a et c; les prix relatifs augmentent, la productivité est faible et coexistent

simultanément une très forte inflation et un niveau faible, mais néanmoins

légèrement croissant, d'activité, insuffisant pour assurer le plein emploi de la

main d'oeuvre. Le terme de « stagflation « fit son apparition au milieu des

années 70 quand la croissance forte des années 1945-1974, fit place à une

récession en 1975, puis à une croissance lente de l'activité associée à la

montée du chômage et à un taux d'inflation dépassant les 10 % par an.