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LECTURE ANALYTIQUE N°6 MARIVAUX, LE SPECTATEUR FRANCAIS Éléments d'introduction :

Publié le 24/10/2017

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LECTURE ANALYTIQUE N°6 MARIVAUX, LE SPECTATEUR FRANCAIS Éléments d'introduction : – – – – Marivaux, journaliste inspiré de The Spectator (1721-1724), de Addison et Steele Auteur du XVIIIe, philosophe des Lumières Expérience moral, philosophique, anecdotes Première feuille → récit d'une anecdote où il raconte une leçon de prudence qui a fait de lui un observateur perspicace, analyste sans illusions Schéma narratif : – – – – Situation initiale ; « A l'âge de 17 ans », l.1 à 10. un état où la jeune fille est présentée de manière méliorative, être qui ressemble au paraître, dans cette situation ; indices de changement, de transformation (l.1,l.4-5), citées par la suite l'anecdote de jeunesse banale (sans importance) se voit dotée d'une importance cruciale, déterminante (elle détermine sa vie) l.1 = « une » article défini (banalité) que vient corriger la subordonnée (« à qui je doit le genre de vie »). Il s'attache à qqchose de sans doute banale – – Élément perturbateur ; marqué par « un jour » (l.11) par le passé simple « retournai » – Péripéties ; l.12 = transformation de la jeune fille face au miroir, jusque la ligne 21 (« rougit ») – Résolution ; (l.21 à 26), chute du masque qui coïncide avec le discours – Situation finale ; fin, résolution de la misanthropie, entrée en littérature Problématique ; Comment le narrateur révèle-t-i les masques en société ? En quoi le narrateur révèle une anecdote fondatrice ? 1. Plaire a) Récit d'anecdote, art du récit, schéma narratif b) portrait de personnage, personnage simple, jeune, naïf – – – – l.5, critique de sa naïveté, il doit être formé, en cours d'apprentissage, ironie 2 strates temporelles qui marquent les étapes d'un apprentissage « Je » ; jeune homme naïf, « 17 ans » ; pensées retranscrites (l.5-7) récurrence du « je » = expérience auto-biographique, ce qu'il a vécu et il en déduit (suite du texte) fin du paragraphe, pour le jeune homme, l'apparence témoigne de l'être c) mise en scène théâtrale, mise en abîme (miroir) (incruster une image dans une image) – – réification de la jeune fille, transformée du vivant en objet présence du miroir, importance du regard, mise en abyme, elle se regarde, le narrateur la regarde et nous la donne à voir ; point de vue interne (je), champ lexical de la vision « j'aperçus » (l.12), « je remarquai » (l.13) etc Transition : accessoire de vérité (artifice) théâtrale, miroir, permet d'accéder à une vérité sur l'être 2. Portée morale du texte, instruire a) enseignement du « je », prise de distance, de conscience • • • • • ligne 9 = parallélisme de construction, 2 questions rhétoriques qui envisage différents cas de figures, de position où la jeune fille donne l'apparence du naturel succession de questions rhétoriques qui cherchent à donner le change, questions du narrateur pour lever les masques antithèse entre ce qu'il a vu et le réel prise de conscience, « jugeais »(l.15), « je l'avais cru »(l.15) = naïveté, « pour moi » (l.21), « je l'avais crue naturelle » (l.19), répétition du verbe croire, il crois puis il juge, il porte une réflexion « je » plus mature, prise de recul, jugement du narrateur, désabusé, clairvoyant qui manie l'ironie, sarcasme, exclamative l.5, « il me divertira toujours » l.25 b) elle châtie les mœurs, habitudes de vie, elle le trompe, utilisation du masque • • champ lexical de l'art de la séduction ; « airs de physionomie », « tours de gibecière », « c'était de petite façons », « friponneries » métaphore l.25 = artificialité de la jeune fille, spectacle, le narrateur vient de découvrir la fabrique de l'illusion. Caractère mécanique/ automatique → discrète personnification « sa vanité en adoptait quelque uns » (l.16) en rapport avec la l.9 c) enseignement pour le lecteur, apologue, morale • • après la ligne 25, annonciation d'une morale, un enseignement à l’œuvre dans ce texte → APOLOGUE (cours récit qui délivre une moralité), justification de son journal, enseignement par l'anecdote antithèse entre « petites façons » l.16 et « je tremblais du péril » l.17, hyperbole Ouverture : Les Caractères de la Bruyère

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