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L'appareil digestif humain se présente comme un tube ouvert à ses deux extrémités.

Publié le 26/10/2013

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L'appareil digestif humain se présente comme un tube ouvert à ses deux extrémités. Les aliments pénètrent par la cavité buccale où s'effectue la mastication. Le tube digestif est constitué de quatre parties anatomiques : une zone de passage (pharynx, oesophage) ; l'estomac, poche où a lieu un travail mécanique ; l'intestin grêle, où se termine la digestion et où s'opère la majeure partie de l'absorption ; enfin, le côlon, second conduit prolongeant l'intestin grêle, qui transforme les résidus alimentaires en matières fécales et amène celles-ci dans le rectum. On regroupe sous le nom d'appareil digestif tous les organes qui concourent à la digestion, c'est-à-dire à l'ensemble des phénomènes qui transforment les aliments ingérés en substances absorbées dans l'intestin, et qui participent à l'élimination des déchets. Description C'est dans la bouche, ou cavité buccale, que sont mastiqués les aliments. La bouche contient la langue, organe charnu fait de nombreux muscles extrêmement mobiles et recouverts d'une muqueuse très riche en cellules sensorielles qui assurent la fonction de gustation (goût). Les dents existent dès la naissance à l'état de germes dans les alvéoles des os maxillaires. Les dents définitives poussent après avoir détruit les racines des dents de lait qui constituaient la dentition primitive. La salive est déversée dans la bouche par trois paires de glandes salivaires. Les plus volumineuses, les glandes parotides, sont situées en regard de l'angle de la mâchoire inférieure. Les deux plus petites sont les glandes sousmaxillaires et sublinguales. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats parotide salivaires (glandes) sublinguales (glandes) Le pharynx et l'oesophage . Le pharynx, qui prolonge la bouche vers l'arrière, est le carrefour des voies aériennes et digestives. L'oesophage, tube aplati quand il est vide, relie le pharynx à l'estomac et mesure environ 25 cm de long. Il est presque entièrement contenu dans la partie postérieure de la cavité thoracique, juste en avant de la colonne vertébrale. Il traverse ensuite le diaphragme, volumineuse formation musculo-tendineuse, qui sépare le thorax et l'abdomen, pour aller s'aboucher dans l'estomac. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats diaphragme - 1.ANATOMIE oesophage pharynx L'estomac. L'estomac a la forme d'une poche surmontée par une partie plus volumineuse qu'on nomme la grosse tubérosité. Le bord droit de l'estomac est appelé petite courbure, son bord gauche, grande courbure. À sa partie inférieure, l'estomac s'infléchit vers la droite et se rétrécit pour former l'antre qui se termine au niveau du pylore. La région supérieure de l'estomac, y compris la grosse tubérosité, fait surtout office de réservoir pour les aliments déglutis. Quant à la région inférieure de l'estomac, ou antre, dont les muscles pariétaux sont plus développés, elle se contracte régulièrement pour assurer le passage des aliments transformés en chyme alimentaire, à travers l'orifice pylorique, vers le duodénum. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats e stomac pylore L'intestin grêle. Le duodénum constitue le premier segment de l'intestin grêle. C'est au niveau du duodénum qu'arrivent les canaux excréteurs des sécrétions biliaire et pancréatique. La bile sécrétée par le foie est drainée par les canaux hépatiques. Elle peut être stockée par la vésicule biliaire, puis évacuée dans le duodénum pour servir à la digestion. La sécrétion pancréatique est déversée dans le duodénum par les canaux de Wirsung et de Santorini. Les deux autres segments de l'intestin grêle, le jéjunum et l'iléon, constituent un tube long de 7 m, très mobile, replié sur lui-même et formant des anses : horizontales pour celles du jéjunum, verticales pour celles de l'iléon. La surface de l'intestin grêle est considérablement augmentée par la formation de multiples replis muqueux, que l'on nomme les valvules conniventes. En les observant au microscope, on constate que ces valvules sont elles-mêmes très découpées, avec formation de villosités et de microvillosités. Cet arrangement en plissements et découpages multiples fait que le jéjunum et l'iléon offrent une surface utile d'échanges de 200 m2 ! Le dernier segment de l'iléon (la dernière anse) s'abouche dans le gros intestin (côlon), au niveau du cæcum. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cæcum duodénum foie grêle (intestin) iléon intestins intestins - L'intestin grêle pancréas vésicule biliaire Wirsung (canal de) Le côlon . Le côlon, tube plus court mais de plus gros diamètre que l'intestin grêle, fait le tour de la cavité abdominale. Sa première partie, le cæcum, située dans la fosse iliaque droite et portant l'appendice, se poursuit par le côlon droit (ou côlon ascendant), par le côlon transverse, puis par le côlon gauche (ou côlon descendant). Enfin, le côlon sigmoïde assure la jonction avec le rectum, poche terminée par le canal anal. La continence de ce dernier est assurée par un sphincter musculaire lisse et un sphincter musculaire strié. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cæcum côlon iliaque intestins intestins - Le gros intestin rectum sphincter Complétez votre recherche en consultant : Les livres olfaction, page 3565, volume 7 digestif (appareil) - radiographie de l'oesophage, page 1472, volume 3 digestif (appareil) - les glandes salivaires, page 1473, volume 3 digestif (appareil) - le pancréas, page 1474, volume 3 digestif (appareil) - l'estomac, page 1474, volume 3 digestif (appareil) - le foie, page 1474, volume 3 La digestion Le bol alimentaire. Dans un premier temps, les dents écrasent les aliments et les réduisent en fragments de petite taille. Sous l'influence de stimulus visuels, auditifs, olfactifs et gustatifs, la salive sécrétée par les glandes salivaires se mélange aux aliments mâchés pour constituer le bol alimentaire. Cette salive, dont notre organisme fabrique plus de un litre par jour, contient principalement de l'eau et une enzyme, la ptyaline, qui participe à la digestion des sucres alors que les aliments sont encore dans la cavité buccale. Le bol alimentaire, dégluti par bouchées successives, traverse le pharynx. À chaque déglutition, l'épiglotte bascule sur la trachée afin d'obstruer hermétiquement les voies aériennes pendant le passage du bol alimentaire. La progression des aliments dans l'oesophage est facilitée par les mouvements péristaltiques de ce dernier (sortes d'ondulations rythmées favorisant la progression du haut vers le bas). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats déglutition dent - La dentition humaine salivaires (glandes) Le chyme alimentaire. Arrivé dans l'estomac, le bol alimentaire est brassé avec le suc gastrique. Substance acide (pH inférieur à 2), le suc gastrique contient de l'acide chlorhydrique, qui acidifie le bol alimentaire, de la pepsine, qui participe à la fragmentation des grosses molécules protéiques et un facteur antianémique. La commande de la sécrétion du suc gastrique est double : nerveuse et hormonale (gastrine). Une sécrétion permanente de mucus protège la muqueuse gastrique de l'acidité du suc gastrique. Le bol alimentaire, après son malaxage dans l'estomac, va passer à travers l'orifice pylorique, qui s'ouvre par intermittence, pour atteindre le duodénum. On parle désormais, non plus de bol, mais de chyme alimentaire, terme consacré pour désigner le mélange bol alimentaire et sécrétion gastrique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats mucus pepsine La bile et la sécrétion pancréatique. Au sein du duodénum, le chyme alimentaire va se mélanger avec la bile et la sécrétion pancréatique. La bile, qui participe au fractionnement des graisses, s'élabore de façon continue dans le foie. La sécrétion biliaire atteint un litre par jour. La bile contient de l'eau, du mucus, mais aussi les sels et les pigments biliaires. Le suc pancréatique, basique, neutralise l'acidité du chyme. Il renferme trois enzymes : la trypsine, qui participe au fractionnement des longues chaînes protidiques, la lipase, qui dégrade les graisses, et l'amylase, qui joue un rôle dans la fragmentation des glucides. Une hormone élaborée dans la muqueuse intestinale au contact du chyme gastrique, la sécrétine, stimule la formation de la sécrétion pancréatique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bile enzyme lipase L'absorption des aliments. C'est au niveau de l'intestin grêle (jéjunum et iléon) que s'effectue essentiellement l'absorption des aliments. Sous l'influence des enzymes sécrétées par l'intestin grêle, le chyme achève sa transformation : l'invertase, la lactase et la maltase fractionnent les hydrates de carbone, l'érepsine fractionne les protéines. L'absorption des aliments digérés se fait selon deux modes : l'absorption passive est une simple diffusion à travers la membrane cellulaire, alors que le transport actif consomme de l'énergie et peut faire appel à des « transporteurs « pour franchir la membrane. Les aliments digérés, et en grande partie absorbés, arrivent dans le côlon (gros intestin) au niveau du cæcum par la valvule iléo-cæcale (valvule de Bauhin). Les résidus non absorbés vont être une fois encore malaxés, une ultime digestion sera assurée par la flore microbienne locale, très riche. Au niveau du côlon, l'eau est en grande partie réabsorbée, transformant les résidus liquides en résidus solides. C'est également une zone d'échanges pour les sels minéraux. Les matières fécales malaxées sont propulsées jusqu'au rectum, où les selles seront stockées entre chaque défécation dans l'ampoule rectale. C'est la distension de l'ampoule rectale qui stimule la défécation. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats enzyme excrétion lactase maltase Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cæcum côlon duodénum e stomac foie glucides intestins oesophage pancréas pylore système nerveux - Le système nerveux autonome vésicule biliaire Les livres digestif (appareil) - les différentes étapes de la digestion, page 1473, volume 3 digestif (appareil) - coupe de la paroi de l'intestin grêle, page 1475, volume 3 digestif (appareil) - la digestion enzymatique, page 1475, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abdomen intoxication vertébrés - L'anatomie fonctionnelle - Le tube digestif et les organes annexes Les médias digestif (appareil) - pathologie de l'appareil digestif Les indications bibliographiques C. Béraud, le Foie des Français, Stock, Paris, 1983. H. Dupin, l'Alimentation des Français, ESF, Paris, 1978. A. Gentils et P. Jollivet, l'Équilibre alimentaire, Flammarion, Paris, 1987. J. Gontier, la Digestion, PUF, « Que sais-je ? «, Paris, 1982.

« supérieure de l'estomac, y compris la grosse tubérosité, fait surtout office de réservoir pour les aliments déglutis.

Quant à la région inférieure de l'estomac, ou antre, dont les muscles pariétaux sont plus développés, elle se contracte régulièrement pour assurer le passage des aliments transformés en chyme alimentaire, à travers l'orifice pylorique, vers le duodénum. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats estomac pylore L'intestin grêle. Le duodénum constitue le premier segment de l'intestin grêle.

C'est au niveau du duodénum qu'arrivent les canaux excréteurs des sécrétions biliaire et pancréatique.

La bile sécrétée par le foie est drainée par les canaux hépatiques.

Elle peut être stockée par la vésicule biliaire, puis évacuée dans le duodénum pour servir à la digestion.

La sécrétion pancréatique est déversée dans le duodénum par les canaux de Wirsung et de Santorini.

Les deux autres segments de l'intestin grêle, le jéjunum et l'iléon, constituent un tube long de 7 m, très mobile, replié sur lui-même et formant des anses : horizontales pour celles du jéjunum, verticales pour celles de l'iléon.

La surface de l'intestin grêle est considérablement augmentée par la formation de multiples replis muqueux, que l'on nomme les valvules conniventes.

En les observant au microscope, on constate que ces valvules sont elles-mêmes très découpées, avec formation de villosités et de microvillosités.

Cet arrangement en plissements et découpages multiples fait que le jéjunum et l'iléon offrent une surface utile d'échanges de 200 m 2 ! Le dernier segment de l'iléon (la dernière anse) s'abouche dans le gros intestin (côlon), au niveau du cæcum. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cæcum duodénum foie grêle (intestin) iléon intestins intestins - L'intestin grêle pancréas vésicule biliaire Wirsung (canal de) Le côlon .

Le côlon, tube plus court mais de plus gros diamètre que l'intestin grêle, fait le tour de la cavité abdominale.

Sa première partie, le cæcum, située dans la fosse iliaque droite et portant l'appendice, se poursuit par le côlon droit (ou côlon ascendant), par le côlon transverse, puis par le côlon gauche (ou côlon descendant).

Enfin, le côlon sigmoïde assure la jonction avec le rectum, poche terminée par le canal anal.

La continence de ce dernier est assurée par un sphincter musculaire lisse et un sphincter musculaire strié. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cæcum. »

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