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Fanzago, Cosimo

Publié le 07/04/2015

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Fanzago, Cosimo (Clusone, Bergame 1591-Naples 1678). Sculpteur et architecte italien. Installé en Italie méridionale, il travaille (principalement à Naples) d'abord comme sculpteur puis comme architecte. On lui doit les réalisations les plus significatives du baroque local, comme la flèche de San Gennaro, l'église Santa Teresa à Chiaia, la chapelle du palais royal. Son œuvre la plus réussie est le cloître de la chartreuse de San Martino (1623-31), dans lequel la sévérité de l'architecture est tempérée par une décoration riche et mouvementée, avec des effets d'un réalisme pathétique analogue à certaines réalisations du baroque espagnol.

 

 

 

 

Fattori, Giovanni (Livourne 1825-Florence 1908). Peintre italien. C'est le plus important représentant des macchiaioli. Il commence sa carrière avec des œuvres historiques à sujets romanesques (Marie Stuart au camp de Crookstone, Florence, Gal. d'Art moderne), atteignant d'excellents effets naturalistes dans Le Camp italien après la bataille de Magenta (1861, Florence, Gal. d'Art moderne). Il abandonnera progressivement les clairs-obscurs romantiques pour des contrastes de taches de lumière-couleur d'une grande précision (Femme au soleil, 1866, Milan, coll. Jucker). Des thèmes constants dans l'œuvre de Fattori sont les paysages et les habitants de la Maremme (Les Gardiens de troupeaux, 1893, Livourne, Mus. Fattoriano) et la vie militaire (L'Homme qui a perdu son étrier, 1882, Florence, Gal. d'Art moderne). Il réalise également des aquarelles et des eaux-fortes.

 

 

Fenoglio, Pietro (Turin 1865-Corio, Turin, 1927). Ingénieur italien. C'est l'un des organisateurs de l'Exposition internationale des arts décoratifs en 1902 à Turin et l'un des principaux représentants du style Liberty en Italie, influencé par Guimard, Horta et Van de Velde. Sa production comprend des édifices industriels (usine Ansaldi, 1899), des villas (Fenoglio, 1903, Scott, 1903, Raby, 1905) et des maisons d'habitation.

Il fait partie de l'Association des Ingénieurs et des Architectes et collabore à la revue L'Architecture italienne moderne. Avec différents collaborateurs, il réalisera plus de 130 maisons avant d'abandonner son activité d'architecte pendant la Première Guerre mondiale.

 

 

Feuerbach, Anselm (Spire 1829-Venise 1880). Peintre allemand. Les années passées à Anvers (1850-51), où il est attiré en particulier par Rubens et Van Dyck, et à Paris, où il étudie Courbet et Couture, sont décisives pour son art. Après un séjour à Venise, il s'installe à Rome où il restera jusqu'en 1873. De cette longue période il nous reste de pittoresques portraits féminins inspirés del'Antiquité (Iphigénie, 1871, Darmstadt, musée) et de la Renaissance (Lucrèce Borgia, Francfort, Städelsches Kunst.).

 

 

FISCHER VON ERLACH, JOHANN BERNHARD

 

 

Flaxman, John (York 1755-Londres 1826). Sculpteur et dessinateur anglais. Il fréquente la Royal Academy de Londres et à partir de 1775 se consacre à la production de maquettes de cire pour la manufacture de céramique Wedgwood. De 1787 à 1794 il vit à Rome, où il est très actif dans le milieu néoclassique et s'intéresse également à l'expérience puriste. C'est de cette période que datent les illustrations pour l'Iliade et l'Odyssée, la Divine Comédie et les tragédies d'Eschyle: en tout 213 dessins. De retour à Londres, il entre à la Royal Academy (1800), où il sera ensuite nommé professeur de sculpture, et reçoit d'importantes commandes, notamment dans le domaine de la sculpture funéraire (monument de lord Mansfield, Londres, abbaye de Westminster). Cet interprète raffiné du néoclassicisme a été admiré et étudié par les plus grands artistes de son époque.

 

 

Fontaine, Pierre-François-Léonard (Pontoise 1762-Paris 1853). Architecte et décorateur français. Avec Charles Percier (Paris 1764-1838), avec lequel il collaborera constamment, il réalise à la demande de Napoléon plusieurs projets architecturaux et urbanistiques, qui seront à l'origine de ce que l'on a appelé le style Empire et qui a marqué la décoration d'intérieur et l'ameublement. Leur première commande officielle est, en 1800, le réaménagement de la Malmaison, qui deviendra un modèle de décoration pour les cours de toute l'Europe. Ils participent en outre aux travaux d'agrandissement du Louvre, au palais des Tuileries, à l'Arc du Carrousel, à la transformation des châteaux royaux de Versailles, Saint-Cloud, Compiègne, Chambord et Fontainebleau. C'est également à Percier et Fontaine que l'on doit la réalisation du principal projet d'urbanisme de Napoléon: l'aménagement de la zone située au nord des Tuileries, avec les rues de Rivoli et de Castiglione et la rue et la place des Pyramides.

 

 

Fontana, Carlo (Brusata 1634-Rome 1714). Architecte italien. Carlo Fontana est issu d'une importante famille d'architectes (dont son grand-père Domenico Fontana), active à Rome aux XVI-XVIIe siècles. Parmi ses réalisations, mentionnons Santa Margherita in Trastevere, San Biagio in Campitelli et San Marcello al Corso, dont la façade concave trahit l'influence de l'architecture du Bernin et de Francesco Borromini. Le thème constant de son activité d'architecture est la recherche de formes classiques et équilibrées. On comprend alors l'intérêt philologique dont il fait preuve à l'égard de l'architecture du passé; il publie même une étude sur la basilique Saint-Pierre (1694).

 

 

Fontana, Domenico (Melide 1543-Naples 1607). Architecte italien. C'est l'un des principaux membres d'une importante famille d'architectes (dont son petit-fils Carlo Fontana), actifs à Rome tout au long des XVI-XVIIe siècles. Domenico est en particulier l'auteur du plan d'urbanisme de Rome voulu par Sixte V. A partir de 1585 il réalise d'importants ouvrages, dans le domaine hydraulique (aqueduc sur le Quirinal), comme ingénieur et technicien (érection de l'obélisque de Saint-Pierre) et comme urbaniste (tracés de nouvelles rues et places de Rome). Il est également actif en tant qu'architecte: les meilleurs exemples sont la façade du palais du Latran et la chapelle du Saint-Sacrement dans Sainte-Marie-Majeure.

 

 

Fontanesi, Antonio (Reggio Emilia 1818-Turin 1882). Peintre italien. Il participe comme volontaire à la première guerre d'indépendance. Réfugié politique à Genève jusqu'en 1860, il renouvelle son langage, encore très XVIIIe, en s'orientant vers le romantisme. En 1855, il est à Paris pour l'Exposition universelle et s'intéresse à la nouvelle peinture française. En 1865, à Londres, il étudie Turner et Constable. A partir de 1869 il enseigne le paysage à l'Académie Albertine de Turin. C'est de ces années que datent ses meilleures œuvres: Avril, L'Etable, Tempête imminente, Solitude, A la source (Turin, Gal. d'Art moderne). C'est également un excellent aquafortiste.

 

 

Foppa, Vincenzo (Brescia 1427 env.-1515 env.). Peintre italien. Sa formation gothique (Vierge au buisson, Florence, coll. Berenson) laisse bien vite la place aux influences padouanes (Jacopo Bellini, Mantegna), influences déjà évidentes dans le traitement plastique marqué de la Crucifixion (1465, Bergame, Académie Carrara). Une vision spatiale plus assurée est attestée par le Saint Jérôme pénitent (Bergamo, id.). Surtout actif à Milan après 1460, Foppa mène à bien de vastes travaux de décoration, dont il ne reste que le cycle pour la chapelle Portinari à Sant'Eustorgio, représentant les Scènes de la vie de saint Pierre martyr. A Brescia, il jette les bases d'une école locale florissante (Savoldo, Moretto).

 

 

FOUQUET, JEAN

 

 

Fragonard, Jean Honoré (Grasse 1732-Paris 1806). Peintre français. Il se forme au contact de certains des plus célèbres peintres de son époque et débute avec des tableaux à sujets galants, aux couleurs légères et joyeuses (Colin-maillard, Toledo, Ohio, Mus. of Art). De 1756 à 1761, il est en Italie où il étudie les grands décorateurs baroques et fixe le paysage italien en d'admirables esquisses (Les Jardins de la villa d'Este, Londres, Wallace Coll.). Il voyage aux Pays-Bas, où il étudie principalement Rembrandt et Hals. C'est le meilleur représentant du rococo en déclin, style dans lequel il crée quelques-unes de ses plus admirables œuvres, les Allégories (Paris, Louvre), les têtes de genre et les portraits (L'Acteur, Paris, Louvre; L'Abbé de Saint-Non, Barcelone, Mus.).

 

 

Francia, Francesco Raibolini, dit le (Bologne 1450 env.-1517). Peintre et orfèvre italien. L'on sait peu de sa formation qui, à en croire ses œuvres les plus anciennes comme la Crucifixion des collections municipales de Bologne, semble liée à l'étude des Ferrarais, en particulier d'Ercole de'Roberti. L'équilibre de ses compositions révèle cependant des contacts avec la peinture toscane. Dans les œuvres de la dernière décennie du XVe siècle, que ce soit le retable Felicini (1494, Bologne, Pinacothèque nat.) ou celui de la chapelle Bentivoglio à San Giacomo Maggiore à Bologne (1499), son style, orienté vers les sujets religieux, semble fixé sur la recherche d'un classicisme timide, dans lequel on reconnaîtra par la suite l'influence du Pérugin (Annonciation et saints, 1500, Bologne, Pinacothèque nat.).

 

 

FRIEDRICH, CASPAR DAVID

 

 

Füssli, Heinrich ou Henry Fuseli (Zurich 1741-Londres 1825). Peintre et critique d'art anglais. En 1763, il s'installe à Londres, où Reynolds l'encourage à peindre. Lors d'un long séjour en Italie (1770-78), il approfondit "avec effroi" l'étude de l'Antiquité classique (Le Désespoir de l'artiste devant la grandeur des ruines antiques, 1778-80, Zurich, Kunsthaus) et est conquis par l'art de Michel-Ange. De retour en Angleterre, il est fort actif comme écrivain et comme peintre, sous l'inspiration d'un préromantisme visionnaire et halluciné qui influencera Blake et la culture romantique anglaise.

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