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GUÉHENNO (Marcel, dit Jean)

Publié le 18/01/2019

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GUÉHENNO (Marcel, dit Jean), écrivain français (Fougères 1890-Paris 1978). Issu d'un milieu très modeste, il a, toute sa vie, essayé de cerner précisément l'idée de culture de masse. Il reste comme le type de l'humaniste de gauche, soucieux d'opposer à la culture égoïste et bourgeoise la générosité de l'esprit populaire. On lui doit des « journaux » [Journal d'un homme de quarante ans, 1934; Journal d'une «révolution», 1937-38 ; Journal des années noires,

 

1944), des essais historico-politiques [Évangile étemel, 1927 ; Caliban parle, 1928 ; Conversion à l'humain, 1931; Jeunesse de la France, 1936 ; Caliban et Prospero, 1969), une étude biographique sur Rousseau [Jean-Jacques, 1948-1952) et des souvenirs sur la période de la Première Guerre mondiale [la Mort des autres, 1968). Dans Ce que je crois (1964) et surtout dans Changer la vie (1961), il expose une philosophie de la vie où l'âpreté du souvenir se mêle à une vision plus rêveuse du monde. Ses Carnets du vieil écrivain (1971) et son dernier livre [Dernières Lumières, derniers plaisirs, 1977) font l'inventaire de ses maîtres spirituels. Il fut, avant la Seconde Guerre mondiale, rédacteur en chef de la revue Europe (1928-1936) et il avait fondé, en 1935, avec André Chamson et Andrée Viollis, le journal Vendredi.

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