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Jordanie.

Publié le 01/11/2013

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jordanie
Jordanie. en arabe al-Mamlaka al Hachimiyya al-Urduniyya. État du Proche-Orient situé entre la Syrie au nord, l'Irak au nordest, l'Arabie Saoudite au sud et à l'est, et Israël à l'ouest. L'ancien émirat de Transjordanie, créé en 1922 sous la houlette britannique, est devenu le royaume h?chémite de Jordanie en 1949 avec pour capitale 'Amm?n. Ce jeune État, dirigé depuis 1952 par le roi Hussein, subit tous les contrecoups des conflits israélo-arabes au Moyen-Orient. Le Parlement, qui avait été transformé en conseil consultatif en 1978, a été rétabli dans ses fonctions en 1984. Géographie. L'essentiel de la Jordanie est désertique, 86 % du territoire recevant moins de 200 mm de pluies. On y distingue quatre régions naturelles. De l'est au sud, le désert s'étend jusqu'au golfe d'Akaba. Les plateaux transjordaniens situés plus à l'ouest, atteignant entre 800 et 1 200 m d'altitude, tombent brutalement sur le fossé de Ghor, plaine de 10 à 15 km de large, enfoncée entre de hauts plateaux et occupée par le Jourdain, la mer Morte (395 m au-dessous du niveau de la mer) et le Wadi 'Araba, qui se jette dans le golfe d'Akaba. Enfin, à l'ouest, se trouvent les collines calcaires de Cisjordanie (Judée et Samarie), bien arrosées (de 400 à 600 mm de pluies), qui ont été englobées dans le royaume en 1948 et qui sont occupées par Israël depuis 1967. En 1948, la Jordanie ne comptait que 400 000 habitants, arabes et musulmans, principalement des Bédouins nomades, en partie sédentarisés. À la suite de l'annexion en 1949, au lendemain de la première guerre israéloarabe, d'une partie de la Palestine (la Cisjordanie et la partie orientale de Jérusalem), et de l'arrivée de réfugiés palestiniens, la population a triplé. L'occupation israélienne a entraîné le reflux vers la Jordanie de milliers de Palestiniens et de Cisjordaniens ; cette migration se poursuit. Si l'on y ajoute les effets d'une forte fécondité, dans une population très jeune, on aboutit à une population à 60 % palestinienne, à 40 % transjordanienne, et à un nombre d'habitants qui a été multiplié par plus de dix depuis 1948. Les tensions politiques font affluer la population vers les villes et accroissent les déséquilibres entre la capitale et le reste du pays. Les ressources naturelles jordaniennes, à l'exception de gisements de phosphates, sont médiocres. L'élevage traditionnel recule. L'agriculture céréalière est possible sur les plateaux, mais les terres les plus fertiles, avec des cultures méditerranéennes, se trouvent en Cisjordanie occupée. Une agriculture moderne irriguée s'est développée dans la vallée du Jourdain grâce à l'action de la Jordan Valley Authority, avec une production de légumes, d'agrumes et de raisin. Quelques industries sont présentes dans les villes, surtout dans l'agglomération de 'Amm?n avec la ville industrielle de Zarq? (engrais, transport, raffinerie). Le secteur tertiaire repose sur les activités financières de la capitale, l'activité du port d'Akaba, le tourisme à Pétra notamment. L'économie reçoit également l'assistance des monarchies pétrolières et des Jordaniens émigrés dans les pays du Golfe. L'aide américaine s'élève à 400 millions de dollars par an, et les réformes de structure visent à réduire la très forte dette extérieure. Complétez votre recherche en consultant : Les livres 'Amman, page 233, volume 1 Jordanie - le Wadi Roum, ou « vallée de la Lune «, page 2699, volume 5 Jordanie - Amman, page 2700, volume 5 Pétra, page 3831, volume 7 Histoire. Région très anciennement peuplée, l'est de la Palestine fut notamment conquis par les Moabites (descendants de Moab), les Hébreux et les Nabatéens qui fondèrent Pétra. Le pays passa par la suite sous des dominations diverses : Assyriens, Séleucides, Romains, Byzantins, Arabes au VIIe siècle et Ottomans à partir du XVIe siècle. La formation de l'actuelle Jordanie est la conséquence directe de la révolte arabe de 1916 menée contre les Ottomans par Hussein, le chérif de La Mecque, et ses fils, dans le but de créer un grand royaume arabe au Proche-Orient. Cette ambition fut doublement déçue : tout d'abord, les accords secrets Sykes-Picot prévoyaient un partage des possessions arabes de l'Empire ottoman entre la France et la Grande-Bretagne ; en second lieu, Hussein dut faire face à son rival Ibn Saoud qui réussit à chasser d'Arabie les troupes de son second fils, Abdullah ibn Hussein. Toutefois, inquiets des progrès des Saoudiens et du sionisme, les Britanniques décidèrent de créer un État tampon et offrirent à Abdullah l'émirat de Transjordanie. Celuici, placé sous mandat britannique, bénéficiait d'une autonomie, et ses prérogatives furent accrues à partir de 1934. Dès 1946, le gouvernement britannique mit fin au régime de mandat. L'émir Abdullah, devenu roi, affirma ses ambitions sur la rive droite du Jourdain et entra en guerre contre l'État juif. Il récupéra la Cisjordanie et Jérusalem-Est, qu'il annexa, et donna au nouvel État ainsi constitué le nom de royaume h?chémite de Jordanie. Mais, en juillet 1951, Abdullah, qui avait entamé des négociations de paix avec Israël, fut assassiné. Son fils Tal?l étant atteint de schizophrénie, ce fut son petit-fils Hussein qui lui succéda. Conscient de la fragilité de son royaume, celui-ci dut mener une politique de compromis entre le bloc nassérien et l'Arabie Saoudite, entre la cause arabe et ses amitiés occidentales. En 1956, il soutint l'Égypte, mais, peu après, il tenta, pour contrer la République arabe unie créée par l'Égypte et la Syrie, de former une fédération avec l'Irak, où régnait son cousin Fayçal II. En juillet 1958, Fayçal fut renversé et assassiné, et c'est grâce à une intervention anglaise que Hussein ne subit pas le même sort. Le roi se rapprocha des États-Unis, mais, lors de la guerre des Six Jours de 1967, il dut s'engager contre Israël sous la pression de son armée et de l'opinion arabe. La Jordanie perdit ainsi la Cisjordanie. L'émigration palestinienne favorisa dès lors la formation de groupes armés indépendants, conduisant à de multiples accrochages, puis à de violents affrontements entre les combattants palestiniens (fedayins) et l'armée jordanienne (Septembre noir, 1970). Après la destruction de la résistance palestinienne sur le territoire jordanien, les relations avec l'OLP et les pays arabes se normalisèrent à la fin des années soixante-dix. Soucieux de ne s'aliéner ni les sympathies de l'Occident ni les sentiments de ses sujets massivement pro-irakiens, le roi tenta de jouer un rôle de médiateur lors de la crise du Golfe en 1991. Après avoir dissous les liens entre le royaume et la Cisjordanie occupée (1988), il fit procéder à des élections législatives qui aboutirent au renforcement des islamistes. Celles de 1993 lui ont garanti une Chambre favorable au processus de paix, alors même qu'Israël, en mai 1994, semblait vouloir rendre le territoire de Jéricho à l'administration palestinienne, puis, en juillet, signait à Washington l'accord mettant fin à l'état de guerre avec la Jordanie. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Hussein de Jordanie, page 2422, volume 5 Jordanie - un camp de réfugiés palestiniens, page 2699, volume 5 Jordanie - Pétra, page 2699, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats 'Amman Abdullah ibn Hussein Akaba (golfe d') Asie Bédouins Cisjordanie fedayins Golfe (guerres du) Hachémites Hébron Hussein Jérusalem Jourdain Morte (mer) Palestine Pétra Proche et Moyen-Orient réfugiés Septembre noir Six Jours (guerre des) Zarqa Les médias Jordanie - carte physique Jordanie - tableau en bref Jordanie - tableau en chiffres Asie - carte politique
jordanie

« Le secteur tertiaire repose sur les activités financières de la capitale, l'activité du port d'Akaba, le tourisme à Pétra notamment.

L'économie reçoit également l'assistance des monarchies pétrolières et des Jordaniens émigrés dans les pays du Golfe.

L'aide américaine s'élève à 400 millions de dollars par an, et les réformes de structure visent à réduire la très forte dette extérieure. Complétez votre recherche en consultant : Les livres 'Amman, page 233, volume 1 Jordanie - le Wadi Roum, ou « vallée de la Lune », page 2699, volume 5 Jordanie - Amman, page 2700, volume 5 Pétra, page 3831, volume 7 Histoire. Région très anciennement peuplée, l'est de la Palestine fut notamment conquis par les Moabites (descendants de Moab), les Hébreux et les Nabatéens qui fondèrent Pétra.

Le pays passa par la suite sous des dominations diverses : Assyriens, Séleucides, Romains, Byzantins, Arabes au VII e siècle et Ottomans à partir du XVI e siècle.

La formation de l'actuelle Jordanie est la conséquence directe de la révolte arabe de 1916 menée contre les Ottomans par Hussein, le chérif de La Mecque, et ses fils, dans le but de créer un grand royaume arabe au Proche-Orient.

Cette ambition fut doublement déçue : tout d'abord, les accords secrets Sykes-Picot prévoyaient un partage des possessions arabes de l'Empire ottoman entre la France et la Grande-Bretagne ; en second lieu, Hussein dut faire face à son rival Ibn Saoud qui réussit à chasser d'Arabie les troupes de son second fils, Abdullah ibn Hussein.

Toutefois, inquiets des progrès des Saoudiens et du sionisme, les Britanniques décidèrent de créer un État tampon et offrirent à Abdullah l'émirat de Transjordanie.

Celui- ci, placé sous mandat britannique, bénéficiait d'une autonomie, et ses prérogatives furent accrues à partir de 1934.

Dès 1946, le gouvernement britannique mit fin au régime de mandat.

L'émir Abdullah, devenu roi, affirma ses ambitions sur la rive droite du Jourdain et entra en guerre contre l'État juif.

Il récupéra la Cisjordanie et Jérusalem-Est, qu'il annexa, et donna au nouvel État ainsi constitué le nom de royaume h āchémite de Jordanie.

Mais, en juillet 1951, Abdullah, qui avait entamé des négociations de paix avec Israël, fut assassiné.

Son fils Tal āl étant atteint de schizophrénie, ce fut son petit-fils Hussein qui lui succéda.

Conscient de la fragilité de son royaume, celui-ci dut mener une politique de compromis entre le bloc nassérien et l'Arabie Saoudite, entre la cause arabe et ses amitiés occidentales.

En 1956, il soutint l'Égypte, mais, peu après, il tenta, pour contrer la République arabe unie créée par l'Égypte et la Syrie, de former une fédération avec l'Irak, où régnait son cousin Fayçal II.

En juillet 1958, Fayçal fut renversé et assassiné, et c'est grâce à une intervention anglaise que Hussein ne subit pas le même sort.

Le roi se rapprocha des États-Unis, mais, lors de la guerre des Six Jours de 1967, il dut s'engager contre Israël sous la pression de son armée et de l'opinion arabe.

La Jordanie perdit ainsi la Cisjordanie.

L'émigration palestinienne favorisa dès lors la formation de groupes armés indépendants, conduisant à de multiples accrochages, puis à de violents affrontements entre les combattants palestiniens ( fedayins ) et l'armée jordanienne (Septembre noir, 1970).

Après la destruction de la résistance palestinienne sur le territoire jordanien, les relations avec l'OLP et les pays arabes se normalisèrent à la fin des années soixante-dix. Soucieux de ne s'aliéner ni les sympathies de l'Occident ni les sentiments de ses sujets massivement pro-irakiens, le roi tenta de jouer un rôle de médiateur lors de la crise du Golfe en 1991.

Après avoir dissous les liens entre le royaume et la Cisjordanie occupée (1988), il fit procéder à des élections législatives qui aboutirent au renforcement des islamistes.

Celles de 1993 lui ont garanti une Chambre favorable au processus de paix, alors même qu'Israël, en mai 1994, semblait vouloir rendre le territoire de Jéricho à l'administration palestinienne, puis, en juillet, signait à Washington l'accord mettant fin à. »

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