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Porto Rico ou Puerto Rico.

Publié le 30/11/2013

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Porto Rico ou Puerto Rico. > la plus petite et la plus orientale des Grandes Antilles, État libre associé aux États-Unis. 9 104 km2. 3 653 000 habitants. Capitale : San Juan. Le cadre physique et humain. Au centre de l'arc caraïbe, cette île, un peu plus grande qu'un département français moyen, n'offre que des plaines littorales étroites ; la partie centrale est montagneuse et porte une cordillère d'orientation ouest-est, de nature calcaire et de modelé karstique. Il y règne un climat tropical chaud et humide, et, comme dans les autres îles des Antilles, des cyclones l'affectent de temps à autre ; les vents dominants, les alizés, qui soufflent du nord-est, engendrent une grande dissymétrie climatique : les côtes « au vent », au nord et à l'est, reçoivent plus de 2 m de précipitations par an, alors que les côtes « sous le vent », dans la partie méridionale de l'île, enregistrent moins de 1 m, ce qui nécessite l'irrigation de la canne à sucre. Les régions très pluvieuses sont le domaine de la forêt tropicale dense, mais, en fait, celle-ci ne se réduit plus qu'à quelques îlots en raison d'intenses déboisements ; plus souvent, sur de grosses collines arrondies appelées mornes en créole, elle a fait place à des cultures ou à des forêts claires et, dans les zones les plus sèches, à des formations de savane. Avec une densité de l'ordre de 400 habitants au km 2, Porto Rico est une île très peuplée ; la croissance démographique est surtout le fait des dernières décennies : l'île n'avait que 1 800 000 habitants en 1940, et 2 700 000 habitants en 1970. C'est le résultat de soldes naturels très élevés. La surpopulation a aussi engendré l'immigration : 2 millions de Portoricains vivent aux États-Unis, notamment à New York (El Barrio à Harlem, le Bronx). La natalité a sensiblement baissé (18 ?), mais, comme la mortalité a beaucoup reculé (7,9 ?), les excédents naturels restent élevés. La population portoricaine est jeune (âge moyen : 25 ans, contre 31 aux États-Unis). Ancienne colonie espagnole après sa découverte par Christophe Colomb en 1493, Porto Rico a une population métissée qui parle l'espagnol et pratique la religion catholique, mais qui est devenue tributaire des comportements et des modes de vie de la société américaine. C'est en 1898 que les États-Unis ont occupé Porto Rico, qui appartenait jusqu'alors à l'Espagne ; à la suite d'une administration de type colonial durant un demi-siècle, les États-Unis ont accordé, en 1952, un statut d'autonomie à l'île, qui élit un gouverneur et un Parlement, mais n'a pas de représentants élus au Congrès de Washington. La vie économique. L'économie de l'île est totalement dépendante des États-Unis. Le secteur tertiaire est aujourd'hui le plus développé ; l'accueil des touristes joue un rôle moteur avec la multiplication des hôtels, magasins et restaurants dans ce troisième « tropique » américain (après la Floride et les îles Hawaii). Les activités industrielles, grâce à des investissements américains (assortis d'exonérations fiscales) sont assez bien représentées pour une île des Caraïbes : chimie (pharmacie), confection, montage électronique, etc. Toutefois, le coût de la main-d'oeuvre, plus élevé que dans les autres îles des Antilles, a tendance à freiner l'expansion industrielle. Quant aux activités agricoles, elles n'ont cessé de régresser (et la superficie arable a diminué de 30 % entre 1975 et 1995) : la culture de la canne à sucre, jadis florissante, s'est trouvée victime de la concurrence étrangère à main-d'oeuvre bon marché ; les productions de café et de fruits tropicaux se maintiennent mieux, mais, dans l'ensemble, le secteur primaire n'emploie que 3 % de la population active. Le niveau de vie moyen à Porto Rico est supérieur à celui de nombre d'États américains du Sud ou des Grandes Plaines ; les contrastes sociaux sont cependant accusés. Le chômage affecte environ 14 % de la population active. Celle-ci tend à gagner la capitale, San Juan, dont l'agglomération comptait, au milieu des années quatre-vingt-dix, près du tiers de la population totale de l'île. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Espagne - Histoire - L'Espagne des Bourbons États-Unis - Histoire - De la guerre de Sécession à la Première Guerre mondiale San Juan Les médias Amérique du Sud - carte physique Amérique du Sud - carte politique Antilles - carte physique Les livres bioastronomie - le télescope d'Arecibo, page 651, volume 2 Porto Rico, page 4060, volume 8 tropiques - inondation à Porto Rico, en 1989, après le passage du cyclone Hugo, page 5295, volume 10

« Caraïbes : chimie (pharmacie), confection, montage électronique, etc.

Toutefois, le coût de la main-d'œuvre, plus élevé que dans les autres îles des Antilles, a tendance à freiner l'expansion industrielle.

Quant aux activités agricoles, elles n'ont cessé de régresser (et la superficie arable a diminué de 30 % entre 1975 et 1995) : la culture de la canne à sucre, jadis florissante, s'est trouvée victime de la concurrence étrangère à main-d'œuvre bon marché ; les productions de café et de fruits tropicaux se maintiennent mieux, mais, dans l'ensemble, le secteur primaire n'emploie que 3 % de la population active. Le niveau de vie moyen à Porto Rico est supérieur à celui de nombre d'États américains du Sud ou des Grandes Plaines ; les contrastes sociaux sont cependant accusés.

Le chômage affecte environ 14 % de la population active.

Celle-ci tend à gagner la capitale, San Juan, dont l'agglomération comptait, au milieu des années quatre-vingt-dix, près du tiers de la population totale de l'île. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Espagne - Histoire - L'Espagne des Bourbons États-Unis - Histoire - De la guerre de Sécession à la Première Guerre mondiale San Juan Les médias Amérique du Sud - carte physique Amérique du Sud - carte politique Antilles - carte physique Les livres bioastronomie - le télescope d'Arecibo, page 651, volume 2 Porto Rico, page 4060, volume 8 tropiques - inondation à Porto Rico, en 1989, après le passage du cyclone Hugo, page 5295, volume 10. »

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