SÉRAPHÎTA d’Honoré de Balzac

SÉRAPHÎTA. Ce curieux récit d’Honoré de Balzac (1799-1850) fut écrit dè décembre 1833 à novembre 1835 et publié à la fin de l’année 1835. Plus tard, Balzac l’incorpora dans le cadre des « Études philosophiques » de la Comédie humaine. L’œuvre est précédée d’une dédicace à Madame Eveline de Hanska, née comtesse

Rzewuska, que Balzac devait épouser l’année même de sa mort. L’auteur y trace les limites de son œuvre ; il connaît son imperfection, il n’a fait que tenter d’ « arracher » ce livre « aux profondeurs de la mysticité », à la demande de sa belle amie ; il lui manquait « les couleurs de l’Orient » pour Fécrire. L’ouvrage est divisé en sept chapitres : « Séraphitüs », « Séraphîta », « Séraphitüs-Séraphîta », « Les nuées du sanctuaire », « Les adieux », « Le chemin pour aller au ciel », « L’Assomption ». L’histoire se passe dans un village de Norvège, perdu au milieu des glaces et des neiges de l’hiver boréal, au-dessus d’un fjord où gronde la tempête. La douce et fragile Minna, fille du pasteur du lieu, est parvenue sous la conduite d’un jeune homme, Séraphitüs, au sommet du Falberg, que personne n’a jamais pu atteindre de mémoire d’homme.