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Surprise de L'amour (la), de Marivaux

Publié le 18/05/2019

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Surprise de L'amour (la), comédie de Marivaux, qui fut représentée au Théâtre-Italien en 1722. Elle fut suivie

 

de la Seconde Surprise de l'amour, jouée au Théâtre-Français en 1727. Les deux pièces présentent une intrigue assez analogue. Une marquise veuve et un chevalier délaissé, tous deux inconsolables, sont amenés à une amitié que la jalousie transforme en amour déclaré.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Surprise de l'amour, la et Seconde Surprise de l'amour, la [Marivaux] - fiche de lecture. 1 PRÉSENTATION Surprise de l'amour, la et Seconde Surprise de l'amour, la [Marivaux] , comédies en trois actes de Marivaux, créées à Paris, la première par les Comédiens-Italiens le 3 mai 1722, la seconde par les Comédiens-Français le 31 décembre 1727.

La Surprise de l’amour a été publiée à Paris en 1723, sans nom d'auteur, dans le Nouveau Théâtre italien de Luigi Riccoboni ; la Seconde Surprise de l’amour, en 1728, chez Pierre Prault. Il n'est pas étonnant que le mot « surprise » figure dans deux titres d'un auteur qui s'est, pour ainsi dire, consacré à cette forme d'apparition du sentiment amoureux dans le cœur des hommes et des femmes et à l'exploration fine des différents mouvements qu'elle y provoque.

Les deux pièces sont liées, en outre, par le fait qu'elles se disputent la première place comme pièces préférées de leur auteur (avec la Double Inconstance et avant la Mère confidente, les Serments indiscrets, les Sincères et l'Île des esclaves ) et parce que leur distribution s’est faite, à l'instar de toute la production théâtrale de Marivaux, l'une chez les Italiens, l'autre chez les Français, faisant varier les conditions d'une même expérience. Deux cœurs qui croyaient y avoir renoncé sont « surpris » par l'amour, l’un a priori, par prévention délibérée contre l'autre sexe, l’autre a posteriori, par résignation après une première expérience malheureuse.

Dans les deux cas, des couples de valets reproduisent, commentent, accélèrent et applaudissent la découverte progressive que font leurs maîtres du sentiment qui les anime et qu'ils finissent par s'avouer à peu près en même temps, à eux-mêmes et l'un à l'autre. 2 « J'AI JURÉ DE NE PLUS FAIRE L'AMOUR » Lui (Lélio) ne veut plus entendre parler des femmes, dont il a éprouvé l'inconstance et la perfidie natives.

Elle (la Comtesse) trouve le sexe masculin méprisable en bloc et indigne de tout intérêt.

D'abord sur les positions de son maître, Arlequin ne tarde pas à se laisser convaincre par Colombine, qui a entrepris de faire tomber cette prévention réciproque, laquelle tombe en effet, après trois actes d'escarmouches, d'esquives et de demi-aveux. 3 « MA TRISTESSE ME PLAÎT » Elle (la Marquise) ne veut pas être distraite du deuil de son mari.

Lui (le Chevalier) prétend ne jamais remplacer son Angélique, que le couvent lui a dérobée.

Tristesse et réflexions austères (alimentées par le philosophe pédant Hortensius) les rapprochent en ce qu'ils appellent une amitié.

Avec l'aide (involontaire) d'un comte qui s'avise de courtiser la Marquise et celui (volontaire) de Lisette qui veut redonner à sa maîtresse le goût de vivre et d'aimer, elle se transforme bientôt en ce qu'elle était dès le début sans qu'ils l’aient su encore : « Je ne croyais pas l'amitié si dangereuse », s'exclame la Marquise, ravie.. »

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