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L'apport d'Akhénaton à la civilisation égyptienne

Publié le 29/08/2014

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L'expérience d'Akhéna-ton fut suffisamment extraordinaire pour mar¬quer durablement les esprits égyptiens. S'il fut renié par ses successeurs comme le pharaon héré¬tique qui avait honteuse¬ment abandonné le culte des anciens dieux pour imposer une nouvelle forme de religion, son influence et l'empreinte qu'il laissa sur la société ramesside naissante n'en furent pas moins déter¬minantes.

« naton, ne leurs reconnaissant pas le droit de figurer dans la lignée des ancêtres royaux.

Même Toutânkhamon ne trouva pas grâce à leurs yeux ! Une continuité pourtant P ourtant, la réforme amar­ nienne ne faisait finale­ ment que prolonger (à l'ex­ cès) une évolution religieuse amorcée sous la XVIII • dynas­ tie: l'importance croissante de la divinité solaire sous toutes ses formes (Rê, Aton, Rê - Horakhty).

Cette tendan­ ce ne fut d'ailleurs pas en- rayée après l'épisode amar­ nien et se poursuivit -de fa­ çon différente - sous les ra­ messides.

Le style artistique amarnien lui-même, bien qu'entièrement en opposi ­ tion avec la tradition, légua aux époques postérieures une certaine liberté (toute re­ lative) dans la composition.

Au contraire, l'absence d'au ­ delà dans la religion atonien­ ne (les morts survivaient, mais dans le même monde que les vivants) et l'exaltation de la lumière au détriment de l'obscurité, considérée com­ me absolument mauvaise, in­ citèrent les Égyptiens à don­ ner plus d'importance au voyage nocturne du soleil dans le monde des morts.

Avec le règne de Toutânkha ­ mon apparut d'ailleurs un nouveau texte mythologique intitulé le Livre de la Vache céleste, exposant comment le soleil, las des rébellions des hommes, s'exila dans le ciel et instaura en même temps le monde souterrain pour les défunts.

En outre, en réac­ tion contre le caractère parti­ culièrement divin du roi amarnien, Amon fut consi­ déré dès le rétablissement de son culte comme le « dieu des pauvres et des opprimés » écoutant les prières de ses fi­ dèles.

Amon devint alors un dieu à la fois distant et pro­ che auquel on pouvait se confier.

L'hérésie d'Amarna suscita donc en quelque sorte une piété populaire envers les grands dieux égyptiens, nouveauté pour ces divinités qui jusque-là étaient adorées surtout par les prêtres dans le secret des temples .

D'autres figures de dieux salvateurs, comme Ched, doivent d'ail-. »

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