Le Buchéum, catacombes des taureaux Boukhis

« vant une table d'offrandes et recevant un hommage du pharaon.

Le tex te début e par la date de la mort de l'anima l et relate les grandes étapes ' 'de son existence : le nom de sa mère, la durée de sa vie sur terre (comptabilisé e à l'heure près !), sa localité d'origine, sa date d'intronisation à Thè­ bes puis à Ermant .

Bref , un véritab le curriculum vitae de l'animal.

Parfois, ces textes présentent des particularités historiques notables, comme les deu x stèles datées du règne de Ptolémée VI Philométor, qui évoquent l'invasion de l'É ­ gypte par les troupes du Sé ­ leucide Antiochos IV en 1 68, invasion qui donna lieu dans la région thébaine à des trou ­ bles néfastes au bon déroule ­ ment des rites en faveur du taureau sacré.

La théologie du Boukhis L a découverte de ces cata­ combes constitua un pas décisif dans la connaissance du cu lte de ce taureau sacré puisque l e temple majeur, si­ tué dans la ville moderne d'Ermant, a été entièrement démantelé au fil du temp s.

Le cu lte de Boukhis est tardif : à Ermant, il n'a pparaît pas avant le règne de Nectanébo Il, et ce en relation évidente avec l'essor des cultes des dif ­ férents animaux sacrés en Égypte à cette époque .

Ses épithètes font de lui une éma­ nation solaire.

Il est notam- ment « l'âme vivante de R ê, la réplique de Rê ».

Boukhis est également « l'image vivante de Mon t ou ».

Vénéré dans les quatre villes protégeant la cité de1T hèbes, communément ap­ pelées le Pal ladium thébain, le Boukhis d'Ermant rendait visi­ te au dieu Montou de Méda ­ moud, de Thèbes et de Tôd dans le cadre de cérémonies fixées par le calendrier litur­ gique de ces temp les.

Les catacombes des mères des Boukhis T out comme les mères des taureaux Ap is, les mères des Boukh is étaient vénérées et enterrées dans une nécro­ pole.

Elle a été localisée à Ba­ qaria , à 400 m au nord du Bu ­ cheum .

Les Anglais furent également les premiers à. »