Les derniers hiéroglyphes

« gravés notam­ ment lors de grands travaux nécessitant un fi­ nancement.

Or, dès 331, Constantin avait cherché à ré­ duire les richesses du clergé païen.

Les paroles divines fu­ rent ainsi sculptées pour la dernière fois en 394.

Le secret de leur lecture, quant à lui, se perdit en 521, lorsque Justi­ nien fit fermer le temple Relief du temple de ôm-Ombo, sanctuaire dont la décoration échelonne sur quatre siècles, à cheval sur l'ère chrétienne.

d'Isis à Philae , dernier sanc­ tuaire en fonction en Égypte.

Sans prêtres pour l'apprendre et pour la transmettre, la science hiéroglyphique tomba dans l'oubli pendant treize siècles.

Derniers hiéroglyphes pour Isi s en terre d'Égypte P ourquoi la composition des hiéroglyphes survécut­ elle si longtemps , alors que l'Égypte était depuis près de quatre siècles sous domination romaine et depuis près de deu x cents ans largement sensible au chr istia nisme? C'est que l 'an ­ cienne foi, à laq uelle étaient indissociablement liés les hié­ roglyphes, ne fut pas tout de suite un objet de haine.

Sa­ cha nt que l'appui du clergé leur était indispensable pour régner, les premiers empe­ reurs romai ns soutinrent la religion égyptienne tradi­ tionnelle.

Avant de se con­ ve rtir au christianisme, ils continuè rent - à l'instar des rois lagi des, qui restaurèrent et agrandirent les temples - à entretenir les sanctuaires.

Le célèbre empereur Hadrien appréciait d'ailleurs réelle­ ment la culture égyptienne .. »