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Par la guerre des pierres, l'intifada, les Palestiniens se battent pour leur liberté

Publié le 27/03/2019

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Par la guerre des pierres, l'intifada, les Palestiniens se battent pour leur liberté

Des jeunes Palestiniens bombardent de pierres des soldats israéliens.

En lançant un vaste mouvement de désobéissance civile en décembre 1987, les Palestiniens entendent faire plier les occupants israéliens. l'intifada devait contribuer à chasser leur adversaire et à instaurer un État palestinien autonome.

Histoire de la Palestine depuis 1947

Les protestations sont déclenchées par un banal accident de circulation dû à un véhicule militaire israélien au cours duquel quatre Palestiniens trouvent la mort. Les bruits courent qu'il s'agit là d'un attentat programmé par les services secrets d'Israël. Il n'en faut pas plus pour que l'émeute se déchaîne. les jeunes Palestiniens se livrent à des batailles de rues contre les forces de sécurité ; ils dressent des barricades et appellent la population arabe à la grève générale.

 

l'OLP demande à ses partisans de durcir leur mouvement. Israël réagit alors avec brutalité contre les manifestants. Au cours de ces heurts, beaucoup d'Arabes meurent, y compris des enfants. le bilan de l'Intifada, qu'on appelle aussi la guerre des pierres, s'élève à plusieurs centaines de Palestiniens tués et à 200 Israéliens blessés.

 

Par ce mouvement, le soulèvement des Palestiniens en faveur de l'autodétermination revêt dans les territoires occupés une nouvelle dimension. Cette stratégie ne s'appuie pas en premier lieu, comme par le passé, sur des actions terroristes, mais elle vise à mettre la force d'occupation sous une pression constante et à la conduire à quitter les territoires occupés. Grèves, refus de payer l'impôt, boycott des marchandises israéliennes et manifestations contre les occupants font partie des actions suscitées par l'intifada. En quelques semaines, la situation complexe qui sévit dans les territoires palestiniens ébranle la coexistence entre Israël et les Arabes. l'insécurité se propage, surtout dans la bande de Gaza.

 

En Israël, la tension grandit. Le Conseil de sécurité de l'ONU exige qu'Israël respecte les droits de l'homme. Pendant ce temps, l'armée israélienne réussit à briser la résistance des Palestiniens. Dans les territoires occupés se forme, dès

« Des jeunes Palestiniens bombardent de pierres des soldats israéliens.

Par la guerre des pierr es, l'inti fada , les Palestiniens se battent pour leur liberté En lançant un vas te mouv ement de désobé issance civi le en déc embr e 19 87, les Pales tiniens entendent fa ire plier les occupants israél iens.

l'in tifada devait contri buer à chasser leur adver saire et à insta urer un État palesti nien autonome.

L es protestat ions sont déclen­ chées par un banal accident de circula tion dû à un véh icule militaire israé lien au cour s duquel quatre Pale stiniens trouvent la mor t.

Les bruits cour ent qu'il s'agit là d'un attentat programmé par les services secrets d'Israël.

Il n'en faut pas plus pour que l'émeu te se déchaîne.

les jeune s Pa lestin iens se li vrent à des bata illes de rues contre les forces de sécu rité ; ils dressent des barric ades et app ellent la popu­ lation arabe à la grève générale.

l'OLP demande à ses partisans de dur cir leur mouvement.

Israël réagit alor s avec brutalité contre les manif estants.

Au cour s de ces heurt s, bea ucoup d'Arabes meurent, y compris des enfa nts.

le bilan de l'I ntifada, qu'on appelle aussi la gu err e des pierres, s'élève à plusieur s centa ines de Pales tiniens tués et à 200 Israé liens blessés.

Par ce mou vement , le soulè ve- 19 87, un mou vement de résis tance, le Hama s, qui cont este le pouv oir d'Arafat et sa direc tion de I'OLP.

Ce mouvement est interdit par Israël, mais la radic alis ation du soulè ve­ ment condui t pour la premièr e fois à un rapprochement entre les deux parties.

ment des Pales tiniens en faveur de Yasser Arafat, chef de I'OLP l'a utodéterm ination revêt dans les territoi res occu pés une nouv elle di mension.

Cette stratégie ne s'a ppuie pas en premier lieu, comme par le passé, sur des actions terro­ ristes, mais elle vise à mettre la force d'occupa tion sous une press ion constante et à la cond uire à quitter les territoi res occu pés.

Grèves, refus de payer l'impôt, boycott des mar­ chand ises israélienne s et mani­ festat ions contre les occupa nts font partie des actions suscitées par l'i ntif ada.

En quelq ues semaine s, la situation complexe qui sévit dans les territoi res pale stin iens ébranle la coexistence entre Israël et les Arabes.

l'i nsécu rité se propage, surtout dans la bande de Gaza.

En Israël, la tension grandit.

Le Cons eil de sécurité de l'ONU exige qu' Israël respecte les droits de l'homme.

Pendant ce tem ps, l'armée israé lienne réussit à briser la rés is­ tance des Pale stiniens.

Dans les territoi res occu pés se forme, dès Cependa nt, l'impul sion décis ive en vue d'une normal isation des re lations arabe-isr aéliennes vien t de l' exté rieur , à la suite de la fin du conflit Est-Ou est et du déclenche ­ ment de la guerr e du Golfe en 1991 .

la question palestinienne n'est plus un enjeu dans la guer re froide.

l'U RSS et les États-Uni s sont dés ormais , l'un comme l'autre, in té ressés par une solution pacifique défin itive dans la région.

Ils convoq uent donc une confér ence de la paix pour le Proche Orient à Madrid le 30 octobre 1991 .

Même en Israël, lors des élections législa tives du 23 juin 1992, un changemen t s'opère.

le nouvea u gouvernement Rabin est disp osé à « éc hanger le territo ire contre la paix ».

Apr ès d'âpr es négociatio ns, on en vien t, le 13 septe mbre 1993 à Wa shington, à la reco nnais sance mutuelle d'Israël et de I'OLP ainsi qu'à la sig natur e d'un traité insta urant l'autonomie.

Hi stoire de la Pales tine depuis 1947 29 novembre 1947 Partage de la Palestine L'Ass emblée générale de l'ONU décide le partage de la Pale stine ; la ville de Jérusa­ lem doit rester internationale.

En outre la majorité des délé­ gués se pron once pour la créat ion d'une armée inter­ nationale qui doit garantir la paix en Palestine.

1·· juin 1964 Création de I'OLP À Jérusalem, l'Organisation de libération de la Pale stine est fondée ; elle est dirigée par un diplo mate de l'ONU Ahmed Shukeiry.

Les partici­ pa nts du premier conseil national palestinien élaborent une charte dans laquelle ils défi nissent les caractéristiques de I'OLP dont l'ob jectif déclar é est la libération de la Palestine qui, dans les fron­ tières du mandat britanni que est déclarée patrie arabe.

21 août 1982 Retrait du Liban 1987 L'OLP subit une défaite mili-un Palestinien prend tair e et doit quitter le Liban.

congé de sa fille avant Son retrait fait suite à de quitter Beyrouth l'i nvasion du Liban par les Isr aéliens qui pénètrent à Beyrouth et enc erclent des mill iers de comb attants pales tiniens, ainsi que des soldats syriens et des civils.

Sur in terve ntion de l'ONU , I'OLP accepte un plan d'évacuation.

15 décembre 1988 Proclamation de l'État palesti nien À Alger, le Cons eil national pale stini en proclame la Pale stine État indépendant.

Le chef de I'OLP , Yasse r Arafat déclare Jérusalem la capitale de cet État.

Les territoi res pales tiniens sont cep endant toujours occupés par Israël.

4 mai 1994 Autonomie Au Caire, Arafat et Rabin signent un traité sur l'au tonomie des Palestiniens à Jérusalem et à Gaza.

Ce document règle les détails du traité signé à Wa shington en 19 93.

Les solda ts israéliens doivent vingt et un jours plus tard se retirer de Gaza et de Jéricho et l'adminis tration de ces territoires passer à l'A utorité pales tini enne .

En cas d'hos tilité, Israël a le droit d'envoyer ses troupes.

Scènes de liesse après la signature du traité de paix Rabin (à gauche) et Yasser Arafat (à droite) avec Bill Clinton, en 1993 149. »

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