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L’Utopie De L’Eldorado : Développement du thème dans Candide

Publié le 06/10/2018

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Toutes ces richesses, tout ce bonheur fait violence à l'ancienne philosophie de Candide, comme quoi tout est pour le mieux au château de Thunder-ten-tronckh. Il remet lui même en question son maître philosophe Pangloss : « Si notre ami Pangloss avait vu Eldorado, il n'aurait plus dit que le château de Thunder-ten-tronckh était ce qu'il y avait de mieux sur la terre » : c'est le début du changement de la philosophie de Candide. Ce dernier compare ses découverte avec ce qu'il connaît déjà,le monde extérieur et le château de Thunder-ten-tronckh. Tout d'abord, à la vue même du pays, il exprime une comparaison avec sa patrie : « Voilà pourtant, dit Candide, un pays qui vaut mieux que la Vestphalie » La discussion qu'ils ont avec le vieillard lui donne une impression singulière de l'utopie : pour lui, elle est constituée d'un château et d'une femme, aucun des deux n'étant parfaits au final, et la découverte de ce « pays où tout va bien » lui fait un choc. « Je me suis souvent aperçu que tout allait assez mal en Vestphalie. » : à maintes reprises il remet en cause sa philosophie optimiste d'antan.

 

Malgré tout, après un mois de vie en Eldorado, Candide prononce ce discours à Cacambo :

 

« Si nous restons ici, nous n'y serons que comme les autres ; au lieu que si nous retournons dans notre monde seulement avec douze moutons chargés de cailloux d'Eldorado, nous serons plus riches que tous les rois ensemble ». Cette phrase a elle seule résume tout ce dont nous avons parlé : la relativité de la richesse, l'envie de voyager de Candide et les restes de sa philosophie optimiste à travers laquelle il pense arriver sans encombre dans l'ancien monde, et être un grand seigneur grâce à ses « moutons » qui sont en fait des lamas.

« habitants de ce pays se remarquent tous, en fait, par leur sagesse hors du commun : ils sont polis et accueillants avec Candide et Cacambo.

Partout ils rencontrent gens souriants, affectueux et joyeux.

Ils les reçoivent « avec toute la grâce imaginable » et « une politesse extrême ».

Au summum de bonheur et de l'étonnement, Candide choisit de voyager. Toutes ces richesses, tout ce bonheur fait violence à l'ancienne philosophie de Candide, comme quoi tout est pour le mieux au château de Thunder-ten-tronckh.

Il remet lui même en question son maître philosophe Pangloss : « Si notre ami Pangloss avait vu Eldorado, il n'aurait plus dit que le château de Thunder-ten-tronckh était ce qu'il y avait de mieux sur la terre » : c'est le début du changement de la philosophie de Candide.

Ce dernier compare ses découverte avec ce qu'il connaît déjà,le monde extérieur et le château de Thunder-ten-tronckh. Tout d'abord, à la vue même du pays, il exprime une comparaison avec sa patrie : « Voilà pourtant, dit Candide, un pays qui vaut mieux que la Vestphalie » La discussion qu'ils ont avec le vieillard lui donne une impression singulière de l'utopie : pour lui, elle est constituée d'un château et d'une femme, aucun des deux n'étant parfaits au final, et la découverte de ce « pays où tout va bien » lui fait un choc.

« Je me suis souvent aperçu que tout allait assez mal en Vestphalie.

» : à maintes reprises il remet en cause sa philosophie optimiste d'antan. Malgré tout, après un mois de vie en Eldorado, Candide prononce ce discours à Cacambo : « Si nous restons ici, nous n'y serons que comme les autres ; au lieu que si nous retournons dans notre monde seulement avec douze moutons chargés de cailloux d'Eldorado, nous serons plus riches que tous les rois ensemble ».

Cette phrase a elle seule résume tout ce dont nous avons parlé : la relativité de la richesse, l'envie de voyager de Candide et les restes de sa philosophie optimiste à travers laquelle il pense arriver sans encombre dans l'ancien monde, et être un grand seigneur grâce à ses « moutons » qui sont en fait des lamas.. »

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