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Commentaire – Français Candide de Voltaire: L'Eldorado, un univers merveilleux

Publié le 04/10/2015

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Jeudi 13 novembre 2014 Commentaire – Français Candide de Voltaire Plan : L'Eldorado, un univers merveilleux Un monde riche et luxueux Voltaire, partisan de la démesure Le conte, univers traditionnel Une utopie au service de la critique des Occidentaux L'Eldorado, une ville parfaite Voltaire, critique de la société Européenne Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet est le philosophe le plus renommé du XVIIIÚme siÚcle. Ecrivain engagé, il incarne l'esprit contestataire. En philosophe des LumiÚres et par sa sagesse, il lutte contre le fanatisme, l'absolutisme mais aussi l'ignorance et va s'illustrer aux travers de grandes affaires comme l'affaire Calas. Spécialiste des contes, il va laisser aprÚs sa mort une œuvre foisonnante parmi laquelle on trouve de nombreux conte philosophique. Ici, nous somme dans Candide, l'un des premiers succÚs de Voltaire malgré la critique et la censure. Candide conte l'histoire d'un héros éponyme qui traverse plusieurs continents afin de retrouver sa dulcinée, Cunégonde. Dans cet extrait, nous sommes dans le chapitre XVII, Candide, accompagné de Cacambo , ils arrivent par hasard dans un monde fabuleux, l'Eldorado en tentant d'atteindre la Guyane, aprÚs avoir traversé le pays des Oreillons. Ce passage met fin à la dynamique du récit pour laisser place à une description d'un monde idéal. En quoi ce passage fait-il une représentation utopique d'un univers merveilleux ? Dans un premier temps, nous constaterons le caractÚre utopique de la scÚne, avant de montrer qu...

Commentaire – Français

Candide de Voltaire

 

 

Plan :

 

  1.  
    1. L'Eldorado, un univers merveilleux

       

  1. Un monde riche et luxueux

  2. Voltaire, partisan de la démesure

  3. Le conte, univers traditionnel

 

  1.  
    1. Une utopie au service de la critique des Occidentaux

 

  1. L'Eldorado, une ville parfaite

  2. Voltaire, critique de la société Européenne

 

Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet est le philosophe le plus renommé du XVIIIème siècle. Ecrivain engagé, il incarne l'esprit contestataire. En philosophe des Lumières et par sa sagesse, il lutte contre le fanatisme, l'absolutisme mais aussi l'ignorance et va s'illustrer aux travers de grandes affaires comme l'affaire Calas. Spécialiste des contes, il va laisser après sa mort une œuvre foisonnante parmi laquelle on trouve de nombreux conte philosophique. Ici, nous somme dans Candide, l'un des premiers succès de Voltaire malgré la critique et la censure. Candide conte l'histoire d'un héros éponyme qui traverse plusieurs continents afin de retrouver sa dulcinée, Cunégonde. Dans cet extrait, nous sommes dans le chapitre XVII, Candide, accompagné de Cacambo , ils arrivent par hasard dans un monde fabuleux, l'Eldorado en tentant d'atteindre la Guyane, après avoir traversé le pays des Oreillons. Ce passage met fin à la dynamique du récit pour laisser place à une description d'un monde idéal. En quoi ce passage fait-il une représentation utopique d'un univers merveilleux ? Dans un premier temps, nous constaterons le caractère utopique de la scène, avant de montrer que cette utopie est au service d'une satire de la société Européenne.

 

Dans cet extrait, le lecteur peut découvrir l'Eldorado au travers de yeux de l'auteur. Voltaire utilise l'exagération des chiffres « Le portail était de deux cent vingt pieds de haut, et de cent de large « l.3-4 «  de mille colonnes « l.20. Il nous montre aussi les immenses édifices avec des dimensions gargantuesque «  les édifices publics élevés jusqu'aux nues « l.19-20 . Le comique est présent au début de cet extrait, avec le passage des « six moutons volaient «(l.1) puisqu'il tire un « carrosse « (l.1) , transport de la noblesse. La durée du trajet nous ramène à un élément fantastique, soulignant la rapidité « en moins de quatre heures « (l.2), ce qui souligne aussi la taille immense de la ville. Enfin, Voltaire nous présente un portail de matière inconnue « il est impossible d'exprimer quelle en était la matière «l.4 ou encore une image plus que fantastique, avec « les fontaines d'eau rose «l.21

 

Voltaire utilise beaucoup la démesure avec la taille gigantesque de la ville et du palais  « Le portail était de deux cent vingt pieds de haut « l.3 . Il décrit aussi les bâtiments et les monuments, immenses « grandes places pavées « l.22. Voltaire, pour évoquer la démesure omniprésente autour de lui, utilise des hyperboles. « deux cent vingt pieds de haut et de cent de large « l3-4 , « Vingt belles filles « l.7, « mille musiciens « l.11, « mille colonnes « l. 20, « deux mille pas « l.27-28 : cela met en avant une impression d'irréalité et de démesure. Enfin, Voltaire décrit les lieux en évoquant une une multiplié de personnes et de bâtiments, dans lesquels sont présents : les officiers, les musiciens, le roi, les filles, les fontaines, … Voltaire évoque aussi la démesure au travers de la richesse des lieux avec un champs lexical des richesses avec « or «l.6 et « pierreries « l.6 . L'auteur montre aussi que les lieux sont riches en nourritures, par la présence des « marchés « l.20 ou encore de la « canne à sucre «l.21 ou « girofle et cannelle « l.23 . Ici, Candide et Cacambo sont arrivés dans un endroit riche et luxueux.

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« et de cent de large » l3-4 , « Vingt belles filles » l.7, « mille musiciens » l.11, « mille colonnes » l.

20, « deux mille pas » l.27-28 : cela met en avant une impression d'irréalité et de démesure.

Enfin, Voltaire décrit les lieux en évoquant une une multiplié de personnes et de bâtiments, dans lesquels sont présents : les officiers, les musiciens, le roi, les filles, les fontaines, … Voltaire évoque aussi la démesure au travers de la richesse des lieux avec un champs lexical des richesses avec « or »l.6 et « pierreries » l.6 . L'auteur montre aussi que les lieux sont riches en nourritures, par la présence des « marchés » l.20 ou encore de la « canne à sucre »l.21 ou « girofle et cannelle » l.23 .

Ici, Candide et Cacambo sont arrivés dans un endroit riche et luxueux. Dans son récit, Voltaire, en philosophe des Lumières et auteur respecté par sa sagesse mais aussi par sa culture, respecte parfaitement l'univers traditionnel du conte.

Il utilise les clichés du conte comme avec le « carrosse » l.1 , élément typique du conte sous le classicisme.

Il évoque aussi le personnage du roi , chaleureux : il accueille Candide et Cacambo en princes, ce qui est rare à cette époque car les régions ne sont pas favorables à la venue des Occidentaux « qui les reçut avec toute la grâce imaginable » l.17-18 .

Voltaire a aussi choisit le lieu de son récit : son récit se passe en Amérique du Sud, destination exotique découverte quelques années auparavant par les expéditions de Christophe Colomb.

Le prénom de Cacambo, valet de Candide, nous évoque de plus ce côté exotique, ainsi que la cité d'or qui est repris par la légende de l'Eldorado ( ici, la ville ou arrive Candide et Cacambo ) « sur ces cailloux et sur ce sable que nous nommons or et pierreries » l.5-6 : Voltaire garde le côté mystérieux de ce passage, tout en respectant les règles du conte traditionnel. Au 1er regard, Voltaire fait la description d'une ville parfaite, vivant dans une richesse aberrante et dans une harmonie parfaite.

( en contraste avec la persécution des Amérindiens par les Européens ) .

La ville repose sur une forme d'égalité homme/femme avec le parallélisme de construction « officier » l.12 / « officières » l.9 .

Les femmes sont aussi décrites comme les « filles de la garde » l.7 .

A la fin de l'extrait, Candide , inquiet après ses précédents aventures, s'interroge si il y a des prisons, mais on lui répondit qu'il n'y en avait pas : « Il s'informa s'il y avait des prisons, et on lui dit que non » l.25-26 : c'est une société pacifiste, sans violence apparente.

Mais c'est aussi une société cultivé qui étudie les mathématiques mais aussi la physique ( à l'époque, cela était réservé aux bourgeois, membres de la noblesse ) « Ce qui le surprit davantage, et qui lui fit le plus de plaisir, ce fut le palais des Sciences, dans lequel il vit une galerie de deux mille pas, toute pleine d'instruments de mathématique et de physique » l.26-28 : l'Eldorado apparaît comme une ville cultivé, pacifiste mais aussi égaux au niveaux des uns et des autres. Mais l'image d'une société parfaite laisse apparaître les défauts sociaux et politiques.

Par la critique positive de l'Eldorado, cet utopie est un moyen pour Voltaire de laisser transparaître ses idées d'une société Française idéale à ses yeux ( il critique indirectement la cour du roi ).

Dans cet extrait, Voltaire critique la façon dont les rois doivent être salués, en poussant l'absurdité à son paroxysme « si on se jetait à genoux ou ventre à terre ; [...] si on léchait la poussière de la salle » l.14-15 .

Voltaire compare les deux représentants du peuple, il décrit le roi de l'Eldorado comme accueillant, proche de son peuple, en contraste avec le roi Français Louis XV.

L'absence de tribunal et de prison « on ne plaidait jamais » l.25 montre l'injustice et la justice expéditive sous Louis XV.

Il critique aussi l'Eglise, avec le « palais des sciences » l.27 : en Europe, l'église freine les découvertes contrairement à l'Eldorado.

Voltaire met aussi la propreté de l'Eldorado, aussi en contraste avec l'état des rues des villes françaises « les fontaines d'eau pure » l.20 .

Voltaire remet en cause la. »

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