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L'astrée d'honrée d'urfée, analyse p.40-41

Publié le 17/09/2018

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- Heureusement Céladon survivra et sera recueilli par 3 nymphes qui l’emmèneront dans leur demeure et le soigneront. C’est ce suicide qui sert d’élément déclencheur à la principale histoire du roman, celle de la quête qu’entreprendra ensuite Astrée pour le retrouver.
- On peut comparer ce suicide à celui d’autres personnages poétiques dans la littérature, pour essayer de voir la postérité du suicide de Céladon. Noyade = suicide typique des personnages poétiques, sensibles. Ex : suicide de Lucien dans Les Illusions Perdues → points communs : lieu : décors pastoral de l’endroit où se suicide Lucien & Astrée se déroule dans un univers pastoral, toutes deux des fins poétiques. Différences : longue réflexion de Lucien sur la « délibération des moyens », son suicide est le fruit d’une profonde réflexion, celui de Céladon d’une impulsion. Suicide de Céladon clairement seulement par désespoir, Balzac explique que celui de son héros combine trois causes : pathologique, par désespoir, et par raisonnement.

« « commande » brutalement et autoritairement de ne plus se présenter à elle, à moins qu’elle ne lui demande → il est à ses ordres.

(+ espoir ? Elle laisse une porte ouverte : il est possible qu’un jour elle veuille le revoir). - Certaine violence dans sa colère : « que la colère transportait », « se débattit de telle furie » + insensible au désespoir de Céladon qui dit vouloir se tuer (peut -être, dans la mesure où elle croit qu’il lui a menti sur son amour, pense-t -elle qu’il n’est, là encore, pas sincère). - l’auteur dit que l’Amour lui bouche « pour son malheur les oreilles ». ▪ La dévotion et le désespoir de Céladon - Dès la première phrase innocence de Céladon affirmée : « ce fidèle berger », qui a « bien aimé » et qui est couvert de reproches « injustement » → l’auteur ne donne aucun doute sur sa sincérité pour que le lecteur ait pleinement conscience de l’injustice qui lui est faite.

Désigné ensuite par le nom de « triste berger ». - Soumission complète de Céladon à Astrée : il « tombe à ses genoux » (présent de narration pour rendre la chose plus vivante, plus pathétique) → signe d’adoration (cf.religion), et lorsqu’elle s’en va il la retient par sa robe → geste de supplication.

Il parle des « nœuds de [son] affection » → il est prisonnier, lié, par la force de son amour, à elle. Il n’ose d’abord pas y croire et lui demande si elle lui dit cela pour l’ « éprouver » ou le « désespérer » → on met à l’épreuve quelqu’un sur lequel on a des pouvoirs, de qui on est supérieur + en lui demandant de cette manière c’est comme s’il lui accordait le droit de le mettre à l’épreuve ou de le désespérer (un peu tiré par les cheveux, certes, mais je pense que c’est vrai, une meilleure formulation ferait peut -être mieux passer les choses…). - Le départ précipité d’Astrée qui fait suite à sa colère laisse Céladon dans un état second, comme lorsqu’on est victime d’un grand choc → « demeura quelques temps immobile, sans presque savoir ce qu’il tenait en la main ». ▪ Céladon conscient de l’injustice qui lui est faite (facultatif) - Il n’ose croire à ces paroles : « est -ce […] pour m’éprouver, ou pour me désespérer ? » + peut -être que s’il ne lui demande même pas qu’elle est sa faute c’est parce qu’il sait qu’il n’en a fait aucune. - Malgré son amour intact Céladon, étant conscient de son innocence, fait quelques reproches à l’emportement d’Astrée : il l’appelle « cette cruelle », il sait qu’il est traité injustement et se considère comme un amant « mal reconnu » et même le « plus mal reconnu » et il rappelle qu’Astrée était « celle qui [lui] avait tant promis d’affection », promesse qu’elle n’a pas hésité à briser injustement. Transition : A la résolution inflexible d’Astrée de quitter Céladon et de le chasser à jamais de sa vue répond celle, tout aussi décidée, de Céladon, qui choisit le suicide. 2) La brutalité de la résolution de Céladon ▪ Un suicide par désespoir - Céladon comprend rapidement qu’il n’y a plus d’espoir de pardon possible : l’insensibilité et la froideur dont elle fait preuve le convainquent de son inflexibilité. - Il exprime lui -même son désespoir lorsqu’il lui demande si elle le traite de cette manière pour le « désespérer » → c’est le seul effet qu’ont les paroles d’Astrée sur lui. - C’est pour. »

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