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PAUL ET VIRGINIE (analyse du personnage)

Publié le 07/10/2018

Extrait du document

Paul manque devenir fou de chagrin. Il erre sur les différents lieux où il se promenait autrefois avec son amie, tombe dans une prostration muette. Puis il se remet, demande à un voisin de lui enseigner à lire et à écrire pour pouvoir écrire à Virginie, apprend la géographie pour mieux comprendre où elle se trouve, l'histoire pour mieux connaître la société dans laquelle elle va vivre ...

 

La première lettre de Virginie arrive un an et demi après son départ. La pauvre fille est littéralement prisonnière de sa tante, qui lui fait donner une éducation austère et intercepte sa correspondance. Quelque temps après, on apprend que la tante n’apprécie décidément pas sa nièce, qui a refusé de se laisser marier. Virginie, déshéritée, revient à l'île de France à bord du navire le « Saint-Géran ».

 

Le jour prévu, Paul et toute la petite communauté, fous de joie, se précipitent vers le rivage pour guetter l'arrivée de la jeune fille. Mais le navire, pris dans une violente tempête, ne parvient pas à gagner le port. D'énormes vagues menacent de le disloquer.

 

Paul, une corde autour de la taille, se jette à l'eau plusieurs fois pour tenter d'atteindre le navire; chaque fois il est rejeté sur le rivage. L'équipage du « Saint-Géran » s'est sauvé. Il ne reste plus à bord que Virginie et un matelot.

 

Celui-ci, pour pouvoir nager plus facilement, s'est dépouillé de tous ses habits. II tente d'emporter Virginie avec lui, mais elle refuse obstinément de se laisser déshabiller. Une vague plus forte que les autres s'abat sur Je navire. Le matelot plonge. Virginie est noyée. On retrouvera son corps le lendemain et ses funérailles donneront lieu à de touchantes scènes de dévotion populaire.

 

Paul meurt de chagrin deux mois après Je drame, bientôt suivi par sa mère. Ainsi s'achève Je récit fait par Je vieillard à Bernardin de Saint-Pierre.

« Paul et Virginie • 325 Les deux femmes mettent leur avoir en commun et la petite communauté mène une vie aussi vertueuse que pauvre.

Domingue épouse Marie .

Mme de la Tour met au monde une petite fille, baptisée Virginie.

Les deux enfants grandissent ensemble comme frère et sœur, dans le cadre paradisiaque de l'île.

Très vite leurs mères envisagent de les marier lorsqu'ils en auront l'âge.

Vivant au contact permanent de la nature, Paul et Virginie acquièrent une vertu simple et douce, une innocence heureuse.

L'exercice et la vie au grand air ont développé leur beauté.

Ils ne souhaitent rien de plus que ce qu'ils ont et le fait de vivre en compagnie l'un de l'autre leur paraît le bonheur suprême.

Ils ne savent ni lire ni écrire, ignorent tout de la société des hommes, et pratiquent quasi spontanément une sorte de religion naturelle.

Un jour, une vieille esclave en fuite, traquée, vient deman­ der la protection de la petite communauté .

Saisis de pitié, Paul et Virginie font un long voyage à pied pour aller deman­ der à son maître le pardon de la vieille femme.

Au retour, les deux adolescents se perdent dans les bois.

Après bien des inquiétudes, ils sont retrouvés par Domingue.

Celui-ci, qui a suivi leurs traces, leur apprend que la vieille esclave a été enchaînée par son maître à un billot de bois.

Virginie se désespère qu'il soit si difficile de faire le bien.

Peu à peu la bonne réputation du petit groupe se répand dans toute l'île, et l'on vient parfois de loin pour les rencontrer.

Cependant Virginie, atteignant l'âge de treize ou quato rze ans, sent s'éveiller en elle des sentiments nouveaux.

La pré­ sence de Paul la trouble et l'embarrasse, elle passe par des accès de mélancolie et des mouvements de pudeur jusqu'alors ignorés.

Sa mère, qui connaît la cause de tout cela, n'ose pas lui en parler et lui conseille la prière.

Pourtant, les deux mères jugent opportun d'éloigner un peu Paul de Virg inie, en attendant qu'il ait lui-même grandi .

Elles tentent de l'envoyer faire du commerce en Inde, mais le jeune homme refuse de quitter un endroit dont il est la seule protectio n.

C'est alors que Mme de la Tour reçoit une lettre : sa vieille tante, vivant en France et qui l'a déshéri tée, souhaite connaî-. »

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