economie
Publié le 04/12/2012
Extrait du document
«
La crise grecque
Les risques :
La crise grecque risque aussi de déclencher un mouvement de panique sur les autres pays fortement
endettés comme l’Italie, l’Espagne et le Portugal, déclenchant de nouvelles dégradations et une
dangereuse spirale négative.
Le risque de contagion commence à fragiliser l’Italie, ce qui a entrainé la chute du gouvernement, les
marchés attendent une politique d’austérité pour réduire l’endettement et revenir à un déficit
budgétaire équilibré.
Suite à l’accord du 27 octobre 2011, la France et l’Allemagne veulent faire contribuer le secteur privé
à hauteur de 30 milliards d'euros.
Les banques Européennes doivent renoncer à 50% de leurs créances.
La crise de la dette grecque et d'autres pays de la zone euro représente actuellement le risque le plus
important pour la stabilité du système financier.
En effet, la plupart des pays en revue à la baisse leurs
prévisions de la croissance.
Aujourd’hui, les marchés financiers attendent des garanties de la part des pays européens et des
signaux forts.
La BCE comme l’ensemble des pays européens à leur tête l’Allemagne et la France
doivent adopter une politique efficace et une meilleure coordination des mesures économiques et
financiers pour rendre la confiance aux marchés européens et éviter la contagion vers les autres pays
européens.
Dans le pire scénario, celui d'un défaut grec, la Banque Centrale Européenne risque d'enregistrer des
dizaines de milliards d'euros de pertes
Selon une étude britannique, on constate depuis le début de la crise des tendances très inquiétantes, un
doublement des cas de suicides, une hausse des homicides, une augmentation de 50% des infections au
virus HIV et des gens qui nous disent que leur santé a empiré mais qu'ils ne peuvent plus consulter de
médecins même s'ils devraient le faire, à cause d’un manque de moyen .
En ce qui concerne la France, l'impact de la crise grecque sur les finances publiques françaises est
faible.
A court terme, l'Etat encaisse même une marge sur les prêts accordés (la France emprunte à des
taux inférieurs à ceux imposés à la Grèce).
La crise de la dette grecque et d'autres pays de la zone euro représente actuellement "le risque le plus
important" pour la stabilité du système financier
En cas d’échec des Européens à résoudre la crise grecque, ça pourrait conduire à une « perte de
confiance généralisée ».
Les solutions :
La première option est celle d'une réforme radicale de la zone euro.
Elle Implique un assouplissement
de la politique budgétaire des E tats membres.
La deuxième concerne les pays de la zone euro qui pourraient prêter de l'argent à la Grèce, pour lui
permettre de racheter une partie de sa dette sur les marchés en profitant des prix très bas.
La troisième option est face à l'ampleur de la dette et à l'importance de la charge des intérêts, la seule
issue pour le pays serait de sortir de la zone euro selon certains économistes.
Les positions allant dans
ce sens ont augmenté en 2011 à mesure que les problèmes du pays augmentaient.
Conclusion : La Grèce doit faire un effort ordonné considérable pour résoudre la crise et doit lutter
pour se transformer.
Cet effort se réalisera grâce à la persuasion ou la conviction politique.
De plus, la
crise grecque nous montre les dangers qu’il peut y avoir si notre politique économique dérape..
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