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Publié le 04/12/2012

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Nassur Fazer N°20113253 Introduction : La crise grecque de 2010 commence fin 2009 mais ne devient réellement visible qu'en 2010. Elle résulte à la fois de la crise économique mondiale et de facteurs propres au pays : fort endettement (environ 120 % du PIB), déficit budgétaire qui dépasse les 13 % du PIB. Cette crise a été aggravée par le manque de transparence dont a fait preuve le pays dans la présentation de sa dette et de son déficit. La crise menace de s'étendre à d'autres pays, notamment le Portugal et l'Espagne, des pays fragiles qui ont été amenés à prendre des mesures de rigueur. Pour certains, cette crise traduirait les difficultés d'une Europe menacée de déclassement. La Grèce a connu une grande crise de la dette souveraine. Nous étudierons dans un premier temps les causes et les raisons de la crise en Grèce, dans un second temps les risques de la crise et dans un troisième temps les conséquences de cette crise. Comment la crise grecque a-t-elle débuté ? Comment la Grèce en est-elle arrivée là ? Les causes : Cette crise provient à la fois de la crise économique mondiale et de facteurs propres au pays. L'économie de la Grèce était une des plus dynamiques de la zone euro en 2007 avec un taux de croissance de 4,2 % grâce notamment à l'apport de capitaux étrangers. Une économie dynamique et une baisse des taux d'int&eacut...

« La crise grecque Les risques : La crise grecque risque aussi de déclencher un mouvement de panique sur les autres pays fortement endettés comme l’Italie, l’Espagne et le Portugal, déclenchant de nouvelles dégradations et une dangereuse spirale négative. Le risque de contagion commence à fragiliser l’Italie, ce qui a entrainé la chute du gouvernement, les marchés attendent une politique d’austérité pour réduire l’endettement et revenir à un déficit budgétaire équilibré. Suite à l’accord du 27 octobre 2011, la France et l’Allemagne veulent faire contribuer le secteur privé à hauteur de 30 milliards d'euros.

Les banques Européennes doivent renoncer à 50% de leurs créances.

La crise de la dette grecque et d'autres pays de la zone euro représente actuellement le risque le plus important pour la stabilité du système financier.

En effet, la plupart des pays en revue à la baisse leurs prévisions de la croissance. Aujourd’hui, les marchés financiers attendent des garanties de la part des pays européens et des signaux forts.

La BCE comme l’ensemble des pays européens à leur tête l’Allemagne et la France doivent adopter une politique efficace et une meilleure coordination des mesures économiques et financiers pour rendre la confiance aux marchés européens et éviter la contagion vers les autres pays européens. Dans le pire scénario, celui d'un défaut grec, la Banque Centrale Européenne risque d'enregistrer des dizaines de milliards d'euros de pertes Selon une étude britannique, on constate depuis le début de la crise des tendances très inquiétantes, un doublement des cas de suicides, une hausse des homicides, une augmentation de 50% des infections au virus HIV et des gens qui nous disent que leur santé a empiré mais qu'ils ne peuvent plus consulter de médecins même s'ils devraient le faire, à cause d’un manque de moyen . En ce qui concerne la France, l'impact de la crise grecque sur les finances publiques françaises est faible.

A court terme, l'Etat encaisse même une marge sur les prêts accordés (la France emprunte à des taux inférieurs à ceux imposés à la Grèce). La crise de la dette grecque et d'autres pays de la zone euro représente actuellement "le risque le plus important" pour la stabilité du système financier En cas d’échec des Européens à résoudre la crise grecque, ça pourrait conduire à une « perte de confiance généralisée ». Les solutions : La première option est celle d'une réforme radicale de la zone euro.

Elle Implique un assouplissement de la politique budgétaire des E tats membres. La deuxième concerne les pays de la zone euro qui pourraient prêter de l'argent à la Grèce, pour lui permettre de racheter une partie de sa dette sur les marchés en profitant des prix très bas. La troisième option est face à l'ampleur de la dette et à l'importance de la charge des intérêts, la seule issue pour le pays serait de sortir de la zone euro selon certains économistes.

Les positions allant dans ce sens ont augmenté en 2011 à mesure que les problèmes du pays augmentaient. Conclusion : La Grèce doit faire un effort ordonné considérable pour résoudre la crise et doit lutter pour se transformer.

Cet effort se réalisera grâce à la persuasion ou la conviction politique.

De plus, la crise grecque nous montre les dangers qu’il peut y avoir si notre politique économique dérape.. »

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