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Faut-il limiter les désirs ?

Publié le 12/06/2012

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Il y a ainsi une dialectique du désir bien analysée par Alain. Le désir peut n'être qu'une émotion passagère. Nous sommes troublés un moment, et c'est la marque de l'involontaire en nous, qui n'est pas une mauvaise chose, puisqu'elle marque l'impossibilité à nous suffire. Mais ce trouble peut ne pas durer et cela reste une émotion. Il peut au contraire engendrer la passion, et c'est ce qui arrive lorsque cette émotion, au lieu de disparaître, obnubile la vie de conscience : je ne cesse d'y penser. Mais il y a un risque de la passion : elle est subie,et, par sa violence, risque de nous aveugler. Il faut donc un niveau supérieur qu'Alain nomme sentiment, où la passion s'éclaire et se règle ; non qu'elle devienne une passion assagie, modérée, mais une passion assumée, voulue, source alors de notre activité. Ainsi le désire ne se limite pas, il se forme et s'élève.   

« même de l'objet que le désir puisera sa force et s'accroîtra.

Ainsi le désir devient volonté, suivant le sens qu' Aristote donne à cette dernière : désir, mais désirréfléchi.. »

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