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feminin masculin

Publié le 27/02/2014

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Une femme est une femme. Tout va bien alors. Sauf qu'a? force de marteler les évidences, le trouble nous envahit. En même temps que l'on prononce la phrase, notre conviction s'effrite. L'intitule? du film de Godard sonne creux. Il connote néanmoins l'urgence et la nécessite? de cet arrangement des sexes, du cloisonnement, dont on prend soin de vérifier l'étanchéité?, du féminin et du masculin.Mais peut-on s'abstraire de propositions tautologiques pour définir ce qu'est un homme ou une femme? La logique voudrait que l'on aille voir au plus près, que l'on interroge la science. Mais les signes apparemment évidents de l'anatomie ou de la physiologie se révèlent en définitive tout sauf évidents. Comme l'indique Freud, «il est indispensable de se rendre compte que les concepts de "masculin" et de "féminin", dont le contenu parait si peu équivoque a? l'opinion commune, font partie des notions les plus confuses du domaine scientifique «. Les preuves avancées par la science qui soutiennent qu'une différence biologique aurait des conséquences en terme de comportement suivant le sexe sont «soit hautement suspectes pour toute une série de raisons méthodologiques, soit ambiguës « S'il est dans la plupart des cas visible à l'oeil nu que les femmes et les hommes ne sont pas exactement identiques, il est tout aussi remarquable qu'une formidable mécanique symbolique, culturelle, sociale, historique, voire métaphysique guide notre regard pour établir cette distinction. La différence sexuelle ne relève donc pas de la pure constatation. Elle se fonde sur une construction basée sur l'interprétation d'une perception. Notre regard, guide? par l'inconscient, est forcément influence? par l'effet normatif de certaines relations de pouvoir ayant trait au sexe, que certains appelleront ordre sexuel et d'autres dispositif de la sexualité?. Même s'il n'est pas le seul a? entrer en jeu, le domaine du visible joue un rôle important dans cette différenciation. Mettre a? défaut la différence sexuelle par la représentation est donc doublement problématique. D'une part parce la construction de l'image est produite par ce regard«corrompu«, mais aussi parce que c'est a? travers ce même regard que l'image sera perçue. Le sexe se réfère davantage aux caractéristiques biologiques et physiologiques qui différencient les hommes des femmes (« davantage « mais pas exclusivement puisque les remarques qui précèdent tendent à montrer que même cette dimension « physique « ne va pas de soi...) Le "genre" sert, lui, à évoquer les rôles qui sont déterminés socialement, les comportements, les activités et les attributs, qualités, vertus qu'une société considère comme appropriés pour les hommes et les femmes. Cette distinction rend compte du fait que la représentation de la différence sexuelle est une construction historique et sociale. Par définition, le terme de féminin désigne ce qui est considéré comme caractérisant la femme : l'ensemble des traits dominants et permanents considérés comme caractéristique de la femme. De même, le terme de masculin recouvre les caractéristiques des hommes. Ainsi, il semble que chacun des deux sexes soient porteurs de caractéristiques qui leurs sont propres. Il est légitime de se demander si ces caractéristiques qui qualifient chacun des sexes sont le fruit de l'actualisation de leur nature où n'est que le fruit de la société ? Pour se faire après avoir vu la place du féminin/masculin dans divers environnements tels que la religion, la mythologie on se demandera si finalement ils ne forment pas un Tout complémentaire. Idée concourante dans la religion, la philo, la mythologie,... le caractère inférieur de la femme. La femme responsable des maux de l'humanité. (Pandore, Eve,..) Eve donnée à Adam pour être sa compagne a perdu le genre humain ; quand ils veulent se venger des hommes, les dieux païens inventent la femme, et c'est la première née de ces créatures, Pandore qui déchaîne tous les maux dont souffre l'humanité. «

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