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La RÉPUBLIQUE de Platon

Publié le 15/10/2015

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platon

 

 

Grand dialogue philosophique, en dix livres, de Platon (428-347 av. J.-C.),

 

composé, croit-on, entre 389 et 369. Il se présente, au début, comme une recherche sur le concept de justice, puis il s’amplifie jusqu’à contenir, dans un cadre de plus en plus complexe, tous les aspects des spéculations les plus

 

mûries de Platon. Le dialogue n’est pas rapporté directement. Socrate raconte à un auditeur anonyme la conversation qu’il eut au Pirée la veille, chez le fils de Céphale, avec le dit Céphale et des amis. C’est le vieux Céphale qui provoqua la discussion, en se réjouissant que sa richesse lui ait permis de ne pas commettre d’injustices. Ce qui fait rappeler par Socrate la définition de la justice donnée par le poète Simonide : elle serait de dire la vérité et de donner à chacun son dû, le bien aux amis, le mal aux ennemis. Mais cette définition est réfutée par Socrate lui-même qui observe que nuire à ses ennemis, c’est les rendre plus méchants et injustes, et accroître par conséquent ce dont souffrent les hommes. Ioi, Thrasymaque, modèle du parfait sophiste, se jette dans la discussion et définit le juste comme « ce qui profite au plus fort », à celui qui, dans l’État, gouverne pour son propre avantage, qualifiant de ridicules les hommes de bien qui par leur soumission se rendent malheureux, alors que l’injustice (et surtout la plus grande, la tyrannie) fait le bonheur des autres. A cette thèse, qui détruit toute valeur morale, Socrate oppose sa conception des gouvernants dévoués à la cité, et son identification de l’injuste, qui veut régenter les bons et les mauvais, et de l’ignorant, qui veut avoir raison contre ceux qui savent aussi bien que contre les autres. Seul le juste sait vraiment trouver le bonheur. Mais le problème avec cela n’est que posé, et pour le mieux résoudre, on en

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