philosophie - commentaire de texte platon livre IX la république

« Commentaire de texte – Philosophie ancienne Platon, République, livre IX, début (571a-566c) Le texte présenté est un extrait de la République, une des œuvres les plus connues de Platon.

Cet ouvrage apporte de nombreuses propositions sur les questions portant sur la politique sous le prisme de la morale, de la connaissance et de la métaphysique.

Le texte que nous devons étudier dépeint l’homme tyrannique, son origine et son évolution.

Platon examine également la notion de désir.

Le désir (épithumia) selon Platon, se caractérise fondamentalement par le manque.

En outre, il différencie cette notion avec les besoins, les pulsions et les souhaits.

Le basculement vers la tyrannie expliqué dans le chapitre huit résulte d’une analyse des régimes en vigueur par Glaucon et Socrate : l’aristocratie, la timocratie, l’oligarchie, la démocratie, et enfin la tyrannie.

Ils démontrent comment l’on passe de l’un à l’autre.

A la fin du huitième chapitre, il commence à décrire l’homme tyrannique.

Ce texte se situe après cette analyse et donc au début du neuvième chapitre.

Il fait un parallèle entre toutes ces études et présente une analyse individuelle de la genèse de la tyrannie.

Platon va donc approfondir sa réflexion sur la cité en fonction de l’individu.

Pour lui, les individus reflètent la société et inversement. Nous pouvons dès à présent dégager la thèse générale du texte : La création de la tyrannie découle d’un homme le plus mauvais soit-il, assujetti par ses désirs nourris d’animalité. Platon nous explique sa théorie sur les différentes parties de l’âme avec l’idée d’une division tripartite de cette dernière.

Il explique nos actes en définissant trois principes.

Le premier basé sur l’apprentissage «Noos», le second qui illustre la colère « Thumos ».

Et le dernier celui exprimant les désirs pour des plaisirs traitant de l’alimentation, des passions concupiscentes etc (Epithumia). Nous pouvons établir une correspondance corporelle à ces trois principes.

La tête représenterait le lieu de la raison (Logistikon), mais nous pouvons aussi l’associer à l’esprit.

Le cœur s’apparenterait à la colère (thumos), mais elle désigne aussi le règne de la sagesse et du courage.

Et pour finir, le ventre avec les désirs (Epithumia). 1. »