Devoir de Philosophie

Qu'arrive-t-il quand une de nos actions cesse d'être spontanée pour devenir automatique ?

Publié le 30/08/2014

Extrait du document

Il y a choix quand on se décide après hésitation, délibération. Le choix suppose que la volonté soit écartelée entre diverses possibilités qui la tentent à des degrés divers. Le choix est toujours la résolution, au moins provisoire, de cet état de tension intérieur. Sans atteindre nécessairement l'intensité du dilemme, le choix consiste toujours en un conflit intérieur. C'est ici qu'une première réserve peut être apportée à la thèse de Bergson. On peut en effet admettre avec Freud que l'existence de conflits psychiques est loin de toujours s'accompagner d'effets de conscience. C'est précisément un conflit psychique qui, d'après la théorie psycha­nalytique, provoque le refoulement des représentations conflictuelles qui 

4   . Est-ce dans l'hésitation que nous sommes le plus conscients ?

« 0 Les clés du sujet ANALYSE DU TEXTE ET FORMULATION DES ENJEUX ~ Le thème du texte, la conscience, n'est pas difficile à repérer.

La mise en évidence de sa progression logique peut en revanche poser quelques difficultés au candidat.

~ Bergson expose sa conception de la conscience.

Il est donc néces­ saire, pour problématiser (comme y invite la question 3), d'envisager une théorie différente.

La connaissance du cours est à cette fin indis­ pensable.

Soutenir que la conscience réside dans le choix, c'est lier inti­ mement le phénomène de la conscience à celui de la liberté.

Pour Bergson, dans l'échelle des vivants, le degré de conscience s'élève en même temps que celui de liberté, c'est-à-dire aussi de création.

0 Corrigé (commentaire de texte) Question 1 Bergson soutient dans ce texte que c'est le choix qui fait la conscience.

Plus nous hésitons, plus nous sommes conscients.

Pour nous en convaincre, l'auteur ne démontre pas mais choisit de décrire.

Il com­ mence par établir, en s'appuyant sur un exemple, que là où il y a conscience, il y a choix.

Dans un deuxième temps (« Quels sont d'autre part ...

»), il montre de nouveau sur un exemple qu'inversement, là où il y a choix, il y a conscience.

Ce qui le conduit à conclure, par généra­ lisation, à l'équivalence entre les phénomènes de choix et de conscience (depuis « Les variations d'intensité » jusqu'à la fin).

Question 2 a.

Que se passe-t-il quand nous acquerrons une habitude, un savoir­ faire par exemple ? Au début, on nous explique ce qu'il faut faire : les gestes sont connus mais encore exécutés maladroitement ; au lieu de s'enchaîner continûment les uns aux autres, ils se juxtaposent sans aisance.

Chacun d'eux représente une décision volontaire, un acte qui « vient de nous >>.

Au contraire, à force de répétition, le mouvement va. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles