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Question 126: Dans quel état le gouvernement Barre a-t-il laissé les finances publiques lors du changement de présidence: A.

Publié le 19/08/2014

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Question 126: Dans quel état le gouvernement Barre a-t-il laissé les finances publiques lors du changement de présidence: A. avec un très important déficit? B. avec une balance intérieure équilibrée? C. avec de substantielles réserves? Réponse 126 C. Avec de s ubstantielles réserves. La gestion barriste aura été bénéfique, à cet égard. On notera, au passage, la démarche du président Mitterrand de confier à une commission d'experts (dirigée par F. Bloch-Lainé, peu suspect de favoritisme pour la gauche) le soin d'en dresser le bilan. A la confusion sans doute des socialistes, qui espéraient en tirer un parti plus opportun, les résultats de l'expertise seront loin d'être défavorables à R. Barre. Quoi qu'il en soit, la disponibilité de trésorerie permet à l'alternance de financer, du moins dans un premier temps, sa g énéreuse politique sociale. On rappellera pourtant, si nécessaire, que le contexte économique est à la crise et que le chômage croissant reste la première hypothèque à lever par la gauche. A l'opposé de l'option libérale de R. Barre, basée sur les grands équilibres générés par le système lui-même, le gouvernement Mauroy entend mener une politique dirigiste et forcer la reprise économique par la r elance de la consommation, d'où le relèvement des revenus des moins nantis, d'où également la libéralisation du crédit et la baisse des taux d'intérêt. La relance par la consommation devra entraîner celle de la production, condition sine qua non de la stabilisation, voire la décrue, du chômage. Des mesures structurelles accompagnent l'option de base, par exemple: la retraite à 60 ans, la semaine de 39 heures, la cinquième semaine de congé, la travail temporaire et à temps partiel, toutes mesures destinées à rééquilibrer le partage du travail. Ce sont les fameuses l ois Auroux. Relance, donc, de la consommation, lois Auroux, mais surtout les nationalisations, le moyen pour l'Etat de diriger et d'orienter l'appareil économique. Ajoutons que l'immédiate (et provisoire) santé des finances publiques n'implique pas celle du franc, qui subit, en octobre 1981, une première dévaluation. Ajoutons encore que, dans la nécessité de dégager de nouveaux moyens financiers, on a voté, en septembre 1981, l'impôt sur les grandes fortunes. Si l'apport fiscal de l'IGF est loin d'être négligeable (quelque 5 milliards en 1982) et contribue à accentuer l'image de justice sociale (et fiscale) voulue par le pouvoir, cet impôt produit, a contrario, un malencontreux effet psycholo gigue sur les investisseurs privés. De cela aussi l'économie française se ressentira.
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« gigue sur les investisseurs privés.

De cela aussi l'économie française se ressentira.. »

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