RESUME DE LA QUATRIEME PARTIE de LA PESTE DE CAMUS

La routine du fléau s'est installée et elle est semblable à un « piétinement ». La fatigue brise les membres des formations sanitaires, les rend vulnérables et les expose davantage au danger de la maladie. Seul Cottard échappe à l'abattement général, ainsi qu'en témoigne Tarrou dans le carnet qu'il tient. On lit dans ces notes : «En somme, la peste lui réussit. D'un homme solitaire et qui ne voulait pas l'être, elle fait un complice, car visiblement c'est un complice qui se délecte. Il est complice de tout ce qu'il voit, des superstitions, des frayeurs illégitimes, des susceptibilités de ces âmes en alerte. » Tarrou relate également dans son carnet une représentation donnée à l'opéra d'Orphée et Eurydice: l'un des chanteurs s'écroule au beau milieu du spectacle, frappé par la peste, déclenchant la panique parmi les spectateurs.