TRAITÉ DU CIEL d’Aristote (résumé et analyse)

TRAITÉ DU CIEL

Œuvre

en quatre livres d’Aristote (384-322 av. J.-C.). D’une composition un peu éparse, elle est considérée comme un complément de la Physique (* ). Le ciel (et par le ciel, Aristote entend non seulement la substance supra-terrestre qui se meut cir-culairement, mais le monde entier environné par l’éther) est doté de mouvements circulaires. Il est unique, parfait. éternel et divin, mais non infini, puisqu’il n’y a pas de chose parfaite qui ne soit finie. Le ciel renferme en son sein toutes choses, petites et grandes. Ce qui est éternel ne peut avoir été créé, car ce qui a été créé est destiné à périr un jour ; il jouit plutôt d’un perpétuel présent, comme l’Être qui lui donne le mouvement et avec lequel, peut-être, il se confond.