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échec scolaire - éducation & enseignement.

Publié le 22/05/2013

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échec scolaire - éducation & enseignement. 1 PRÉSENTATION échec scolaire, non-aboutissement du projet de scolarisation d'un élève, que ce projet ait été préalablement défini par la société ou imaginé par les parents ou la cellule familiale. 2 QU'EST-CE QUE L'ÉCHEC SCOLAIRE ? La notion d'échec scolaire est une notion relativement récente, difficile à définir dans l'absolu puisqu'elle est liée au contexte social et historique dans lequel la question est posée. Elle dépend de l'objectif que la société s'est fixé à un moment donné, en termes de durée de scolarisation et de niveau de diplôme à atteindre. Pour aborder la question de l'échec scolaire, il faut avoir en tête les différentes composantes de ce phénomène. L'échec scolaire se manifeste à travers : o des difficultés que peuvent présenter certains élèves à s'adapter à l'école, à son fonctionnement ; o des difficultés à acquérir les connaissances scolaires de base ; o des difficultés se manifestant au moment du passage d'un niveau d'enseignement à un autre (de l'école au collège, du collège au lycée, etc.). Ces difficultés, si elles persistent, aboutissent souvent à : o des retards scolaires importants ; o des orientations vers des filières non désirées ou moins valorisantes ; o des échecs aux évaluations ou aux examens ; o une sortie du système scolaire sans diplôme ; o des difficultés à trouver un emploi ; o des difficultés à s'insérer socialement. 3 QUELQUES CHIFFRES SUR L'ÉCHEC SCOLAIRE Deux indicateurs principaux sont souvent utilisés par les statisticiens de l'éducation pour essayer de chiffrer le poids de l'échec scolaire. Ce sont le nombre de redoublements et les résultats aux évaluations.

« • un écolier dont le père est diplômé de l'enseignement supérieur est aidé à la maison environ 13 heures par mois ;• un écolier dont le père est sans diplôme est aidé à la maison environ 11,8 heures par mois ;• un lycéen dont le père est diplômé de l'enseignement supérieur est aidé à la maison environ 7,7 heures par mois ;• un lycéen dont le père est sans diplôme est aidé à la maison environ 3,9 heures par mois. Un autre chiffre à prendre en compte — et qui permet de mieux comprendre le problème de l'échec scolaire — est celui qui concerne la structure de la famille.

Selon uneétude de 1993, parmi les élèves en difficulté au collège, on trouve 25 p.

100 d'élèves dont les parents sont séparés ou ont divorcé. 5 COMMENT COMBATTRE L'ÉCHEC SCOLAIRE ? Depuis la généralisation de l'obligation scolaire, parents, enseignants et élus sont confrontés au problème de l'échec scolaire et donc à celui de la recherche des méthodes etdes dispositifs susceptibles d'en limiter les effets.

Les moyens utilisés vont des solutions individuelles, tel le recours aux cours particuliers, jusqu'aux solutions politiques quesont les réformes de l'enseignement. Sous le terme d'accompagnement scolaire, on entend les « actions spécifiques dont le but explicite et essentiel est de venir en aide aux écoliers et aux collégiens dans leur parcours scolaire » (circulaire interministérielle de 1992).

Ces actions sont menées au niveau local (école, collège) et comprennent les études dirigées, les activités éducatives périscolaires ou les « aides aux devoirs » mises en place grâce au bénévolat. On peut aussi citer parmi les dispositifs de soutien les réseaux d'aide spécialisée qui interviennent, depuis 1990, dans les écoles maternelles et élémentaires « auprès d'élèves en difficulté scolaire, globale ou particulière » avec pour objectif de permettre notamment aux élèves de retrouver « l'efficience dans les différents apprentissageset activités proposés par l'école ».

Les interventions se font individuellement ou en très petits groupes, sur un temps limité prélevé sur le temps de classe. Autre dispositif intéressant, les classes passerelles à effectifs réduits, où les cursus sont aménagés sur trois ans au lieu de deux, permettant le travail de groupe et lapédagogie différenciée. Toutes les réformes de l'enseignement visent plus ou moins explicitement à réduire l'échec scolaire. La loi de 1989, qui met en place l'organisation des apprentissages en cycles, insiste sur la nécessité de penser l'enseignement sur le long terme. Le dernier dispositif d'envergure de lutte contre l'échec scolaire a été la mise en place à partir de 1982 des « zones d'éducation prioritaire », définies à partir de donnéessocio-économiques.

Les collèges et les écoles d'une même zone participent à un projet de zone. Des moyens supplémentaires permettent la mise en œuvre du projet auquel sont associés enseignants, parents, élus, associations et responsables pédagogiques.

Ce dispositif a été relancé en 1998. Alors que la scolarisation est de plus en plus précoce, que la durée des études s'allonge, que les taux de réussite au baccalauréat augmentent régulièrement, l'échec scolairedevient de moins en moins tolérable aux élèves et à leurs parents qui y sont confrontés. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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