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ENCYCLOPEDIE: Education

Publié le 17/01/2022

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Formation de l'esprit et de l'âme d'un individu par la connaissance et le savoir. Formation méthodique d'un individu pour permettre le développement de sa personnalité et participer à son intégration sociale. L'éducation classique comprend avant tout la culture, les sciences humaines et les connaissances générales, alors que l'idéal d'éducation moderne s'attache de plus en plus à une éducation spécialisée. L'éducation de l'enfant et de l'adolescent est sous la responsabilité de la famille, de l'école et de la société. Les parents ont un rôle important à jouer, mais la lecture, les médias, et notamment la télévision, exercent une influence grandissante sur l'éducation de l'enfant. L'école et tout le système éducatif participent largement à l'épanouissement et au développement de l'enfant. A la rentrée 1999, le nombre total d'élèves en France est de 12,558 millions (dont 6,573 millions d'écoliers, 3,370 millions de collégiens, 1,512 millions de lycéens). L'ordinateur à l'école: En France, plusieurs plans d'équipement en ordinateurs ont été mis en oeuvre pour rattraper le retard constaté en ce domaine dans le système éducatif. Le premier fut le programme "Informatique pour tous", lancé en 1985 par le gouvernement de Laurent Fabius. En 1997, le "plan Allègre" (du nom du ministre de l'Education Claude Allègre) vise à développer les NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication) au sein de l'Education nationale. Il consiste en un programme global pour l'équipement, la réalisation de logiciels multimédias éducatifs et la formation du personnel enseignant. Place de l'ordinateur dans le système éducatif En 1995, le nombre d'ordinateurs dans les établissements du second degré était d'environ 380 000, soit un ordinateur pour trente collégiens et un pour douze lycéens. Un établissement sur six possédait un modem, et un sur trois un lecteur de CD-ROM.

« De 1 et dernière année du cycle d'enseignement du second degré, le /ych prépare au baccalauréat Ce diplôme de fin des études secondaires est également le premier diplôme de l'enseignement supérieur ou universitaire.

Il existe des baccalauréats techniques et professionnels , mais le baccalauréat général lui-même présente, selon les filières , une dominante (littéraire , scientifique , etc.).

générale qu'une aptitude professionnelle dans un métier précis (ici, une ko/~ hôt~/ière) .

• Le certificat d'aptitude professionnelle (CAP) et le brevet d'études professionnelles (BEP) se préparen~ parfois conjointement , à la sortie du collège.

• Les lycées d'enseignement professionnel préparent aux baccalauréats techniques et professionnels .

Par ailleurs, la complexification technique des métiers actuels et le besoin grandissant en techniciens formés au niveau de l'enseignement supérieur a mené à la création, à côté des organismes de formation émanant directement du monde du travail, d'établissements et de diplômes professionnels supérieurs : • le brevet de technicien supérieur (BTS), se p répare au sein du lycée en deux ans après le baccalauréat ; • le diplôme universitaire de technologie (Dun se prépare dans les Instituts universitaires de technologie {lun.

Les établissements d'enseignement supérieur sont trés divers .

On distingue : • les universités (ici la faculté de Jussieu , à Paris) ouvertes à tous les bacheliers ; • les écoles d'Ingénieurs et les établissements extérieurs aux universités (écoles de commerce, par dont les modalités de recrutement sont variables ; • les grandes écoles {Écoles normales supérieures , Polytechnique , ENA ...

) auxquelles on accède par concours , préparé en lycée pendant deux ou trois ans après le baccalauréat Les études peuvent durer de deux à dix ans.

1.4 million d'étudiants se répartissent en 89 universités , dont 82 000 étudiants en instituts universitaires de formation des maîtres {IUFM), chargés de la formation des enseignants du primaire et du secondaire .

300 000 élèves s'orientent vers les En France, la nation : t:ENA (Ecole nationale d'admi­nistration) , les Mines {Ingénieurs), " Sciences Po • (Hautes Études Politiques et relations internationales) ...

Ces structures accompagnent des élèves issus du cursus éducatif secondaire général , pour en faire les garants du bon fonctionnement des institutions .

secondaire .

Il est composé d ' ét11bliss~m~nts conf~sslonn~ls (essentiellement chrétiens et israélites) ou professant une pédagogie en opposition plus ou moins forte avec la doctrine officielle ou intégrant des disciplines différentes (écoles Freinet suivant une forme de « pédagogie libertaire •.

écoles Diwan enseignant exclusivement en breton ...

), ainsi que d'établissements spécialisés , surtout dans la formation professionnelle et l'enseignement supérieur.

!:obligation de scolarité laisse aux parents le libre choix du type d 'établissement d'enseignement.

Pour certains cas particuliers (parents assurant eux-mêmes l'éducation de leur s enfants, précepteurs privés ...

) l ' accord du maire de la commune est nécessaire .

Les «écoles libres • (confessionnelles, associatives ou à but lucratif) assurent de manière privée une mission de service public ; l'État reconnaît ce fait et entretient avec elles trois types de relations, selon leur adéquation avec les critères de l'enseignement public : • Les établissements " hors contrat • ne bénéficient d'aucune aide financière de l 'État.

Ils sont libres du contenu de leur enseignement , seule la réussite des élèves à l'examen (par exemple le baccalauréat ) atteste de la valeur de cet enseignement.

• Les professeurs des établissements sous " contrat simple • sont rémunérés par l'État , qui ne fournit pas d 'autre aide financière.

Ces établissements s'engagent à respecter les normes nationales sur la qualification des maîtres, l'effectif des classes et sur l'organisation générale de l'enseignement.

• Dans les établissements sous "contrat d' association •.

les maîtres sont payés par l'État, qui participe aussi aux dépenses de fonctionnement.

Seules les dépenses concernant le culte et l'instruction religieuse , ainsi que l'internat et la demi -pension, restent à la charge des familles.

Ces établissements doivent se conformer aux règles en vigueur dans l'enseignement public.

R6LE DE L'ÉTAT Depuis les origines de la République , l'Éducation nationale est un secteur privilégié de l'action de l'État.

Un ministère lui est consacré , dont le budget est le deuxième en volume après celui de la Défense .

t:État français assure les deux tiers des dépenses nationales liées à l'éducation {100 milliards d'euros) , sans compter les diverses allocations d 'études allouées aux familles (bourses , allocations de rentrée ...

).

La dépense intérieure d'éducation française (hors formation continue) est de l'ordre de 6 % de la richesse nationale {PIB).

En Europe du Nord, cette proportion atteint en moyenne 7 %, alors qu'au Japon ou en Italie elle reste inférieure à 5 %.

0UVEITUIE SUl L'EUROPE Le traité de Maastrich~ puis celui d'Amsterdam ont affirmé la compétence de l'Union européenne en matière éducative.

Les États membres se doivent de coopérer, tout en protégeant leurs différences culturelles.

Deux programmes d'échanges d 'envergure européenne ont été mis en place : • SOCRATES (depuis 1995) englobe les programmes ERASMUS, LING UA et COMENIUS qui favorisent les échanges scolaires entre étudiants de l'Union; • LEONARDO DA VINCI (depuis 1994) est plus axé sur la formation professionnelle .

l'ÉDUCATION DANS LES PAYS DÉVELOPPÉS Si, du point de vue de l 'enseignement , les pays développés ont tous à peu près les mêmes contraintes, liées au niveau technologique, il n'en est pas de même en ce qui concerne l'éducation globale .

Plusieurs logiques s'affrontent et les équilibres atteints diffèrent selon chaque pays .

!:éducation publique française se caractérise par une forte centralisation , et une volonté affichée de former des citoyens responsables.

Le système est placé sous le contrôle de l'État , qui établit les programmes, recrute , forme et rémunère les enseignants .

t:État conserve aussi le " monopole de la certification •.

c'est -à-dire qu'il est le garant de l'égale valeur des diplômes quel que soit le lieu où ils ont été préparés et obtenus .

Dans les systèmes fondés au contraire sur l'autonomie et la concurrence des établissements supérieurs (souvent privés, à but lucratif), la réputation seule de l'établissement ( ici une grande école d'Oxford, en Grande-Bretagne) garantit la valeur du diplôme .

Une sélection s'opère , qui dirige les élèves du meilleur niveau vers les établissements les plus estimés .

C'est le système principal des pays angle­ saxons, réputés pour leurs écoles de commerce et leurs instituts technologiques .

Le contenu moral de l'éducation est aussi très variable d'un pays à l'autre, et partout objet de débats.

En Allemagne , l'éducation religieuse est assurée par l'État , alors que dans les pays angle-saxons les établissements ont toute liberté pour le contenu de l'enseignement, mais l'influence des organisations religieuses et des médias est importante .

Les ptlys du sud-ut IISilltiqft , avec leur enseignement supérieur à haute valeur technologique , favorisent l'intégration de l'Individu à la société plus que le développement de l'autonomie individuelle .

La discipline y est une valeur essentielle .

Le niveau général des élèves est élevé .

l'ÉDUCATION DANS LE MONDE !:analphabétisme reste dans le tiers ­ monde un problème crucial, malgré l 'effort des États (ici une école ~n Som11/i~) et des organisation s internationales (Unicef, Unesco ...

).

Cependant , des politiques volontaristes ont pu être menées avec des succès certains .

Ainsi , à Cuba, malgré les difficultés ues, le taux d'alphabétisation des adultes est de 95,9 % , de loin le meilleur de l'Amérique latine .

AIDE INTERNAnONALE Les pays membres de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) ont pris conscience de l'enjeu économique que pouvait représenter l'éducation dans les pays en voie de développement.

Depuis les années 1980, ils ont investi dans l'enseignement d'une quinzaine de pays , tels que l'Argentine, la Jamaïque , les Philippines ou le Zimbabwe , mais aussi la Chine et l'Inde .

Les adultes qui vivent dans ces pays ont aujourd'hui passé en moyenne 7 ,6 ans de leur vie à l'école , contre seulement 3.4 ans en 1960 .

Même si la progression est lente , et la durée moyenne de scolarisation bien inférieure à celle des pays membres de l'OCDE {10,2 ans en moyenne) , elle aurait généré un demi-point de croissance dans les économies concernées par ces programmes .

Ainsi, une population mieux éduquée participe à la croissance économique.

En 1960 , au Chili, le PIB par habitant s'élevait à 4 ooo dollars alors que la population passait en moyenne 7 ans à l'école .

En 2000 , il atteignait 7 ooo dollars alors que la durée de l'éducation était de 10 ans.

LA SCIENCE DE L'BNJCA110N !:éducation , par l'enjeu de société qu'elle représente, a fait l'objet de nombreuses recherches et théories .

C'est Marc-Antoine Jullien {1775- 1848) qui, dans son ouvrage L 'Esprit de la méthode d 'éducation de Pestalozzi (1812), mentionne pour la première fois l 'expression "science de l'éducation» .

Au cours du XIX" siècle , le questionnement sur l'éducation devient primordial.

La Sorbonne crée en 1887 une chaire de science de l'éducation, qui est confiée à Henri Marion (1846 -1896) .

Celui-ci envisage cette discipline comme une "science pratique »,teintée de psychologie .

Émile Durkheim (1858-1917) fut nommé à cette chaire en 1902 .

Il établit une distinction entre la pédagogie, sorte de recherche de l'éducation idéale , et la science de l'éducation, dont l'objet est d'étudier les systèmes éducatifs institutionnels .

naissances sur l'être humain et l'enfant Fmnfoise Dolto (1908-1988) précon ise une éducation qui suivrait les différents stades de développement psychologique de l'enfant et prendrait en compte tous ses aspects : intellectuels , moraux , mais également sexuels .. »

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